Douleur fessière droite chronique

[Merri]

Je rejoins le club de la fesse droite douloureuse... Après Cublize, la fesse était un peu douloureuse, mais pas tant que ça. Le jeudi je courais sans souci en faisant des séries de seuil, à vélo tout allait bien, et le dimanche je vais faire 200 bornes. La veille j'avais fait 2h de côtes à vélo suivies d'une demie-heure en càp au maximum de ce que je pouvais. Je le fais assez régulièrement, pas de crainte particulière donc. Le lundi, PAF, difficile de me lever, grosse douleur à la fesse droite, le pire depuis c'est quand je suis assis, c'est presque insoutenable. Impossible de courir, c'est fort pratique avant l'Altriman. Du coup fin de prépa aux orties, je suis vert, d'autant qu'hier j'ai ressenti une gêne même à vélo. Je pense aller voir un éthiopathe en début de semaine, sinon je ferai ce que je pourrai dans 13 (!!!) jours...
Quand-même, se crever la nenette pendant des mois pour finir comme ça, il y a de quoi se poser des questions...

[Pierrot59144]

@100km : le typage génétique dont tu parles c'est la présence d'un gène (HB 27 je crois) ? J'ai déjà fait 2 IRM, je pense qu'on aurait vu quelque chose mais tout est normal. Qui sait le temps te donnera raison je n'ai que 20 ans, mais j'espère pas avoir cette maladie, surtout que dans ma famille y' pas d'antécédent.

@Merri: pourquoi vas-tu voir un éthiopathe?

[Merri]

Il semblerait que cette douleur puisse être due à un déséquilibre du bassin (et j'ai le bassin qui se promène dans tous les sens) ; à Blois il y a un éthiopathe très réputé qui m'a déjà sauvé de situations délicates, alors j'espère que cette fois-ci encore il fera merveille.

[Le Wil]

Salut à tous,
Pour apporter ma pierre ou mon grain de sel
Même si c'est facile de parler maintenant (et c'est peut-être pas le moment mais je suis sûr que ça va le faire pour toi Merri sur Altriman...) je veux juste témoigner que même pour cette épreuve unique je n'ai jamais fait 200 bornes à l'entrainement (5 fois finisher), et à la base je ne suis pas un super doué des sports d'endurance, je viens du rugby.
Je suis kiné de profession et je me bat au sein de mon club (Tri.12) pour éviter les dérives quantitatives des plans d'entrainement... et je pense qu'à l'heure actuelle le pire se passe du côté du trail.
En fait dans un plan d'entrainement le plus difficile (et donc le plus intéressant) c'est de trouver le quota d'entrainement (en quantité et en qualité) pour un individu au-delà duquel... ça ne sert à rien d'en faire plus !
Après ça, tout évolue et on trouvera toujours des méthodes nouvelles, moi se qui m'importe c'est la Santé, et avec toutes les précautions et la "meilleure" méthode du monde (elle n'existe pas !!!), on n'est jamais à l'abri d'une blessure.
Dans un 1er temps par rapport à ta douleur, fais-tu des étirements ? (en douceur, ne pas faire après la CàP, privilégier fessiers, pyramidal et psoas au début et voir ce que ça donne)
As-tu essayé le froid ?
Et pour rebondir ce qui a été dit sur HB27 (qui donne des syndromes inflammatoires) personnellement j'ai trouvé ma solution essentiellement au niveau nutritionnel... et ça fait plus de 15 ans que je suis tranquille.
Par contre dans ton cas rien ne dit pour l'instant que ce soit ce diagnostic-là.
@+

[Runner50]

Pour ma part, j'ai passé mon irm. Au final, pas grand chose, légère protrusion discale l4-l5.

Je ne suis pas plus avancé. Le rhumato ne sait plus quoi faire. Il m'a prescrit une IM de corticoïde dans la fesse.
Mais ça n'a rien fait, pire, j'avais l'impression que c'était pire ...

[Pierrot59144]

Hello,

Mon IRM avait montré aussi une protrusion discale en l5-S1 mais mineure et non compressive. J'ai cessé de voir mon rhumato.

On m'a orienté vers la posturologie, mais pour l'instant cette douleur fessière est toujours là

[100km]

Pour moi la douleur a disparu au bout de 1.5 an après moultes examens et kinés. Suite à la consultation d'un osthéo, elle a fini par s'éteindre. Ca revient de temps en temps mais rien de bien grave. Il y a qq positions qu'il faut que j'évite par contre.

Moi non plus il n'y a pas d'antécédents de HLAB27 dans ma famille, et pourtant. Enfin, c'est ce que je crois, il faudrait regarder de plus près, ma grand-mère ayant eu une polyarthrite à un âge avancé, un grand père cassé de partout (il était boxeur), ma mère a mal au dos et a eu un pb aux yeux.... Mais bon, quand on se réveil à 50 ans et qu'on a mal nul part, c'est qu'on ait mort !

La spondylarthrite peut se déclarer à n'importe quel âge. Il y a des gamins de 10-15 ans qui l'on. On l'appelle dans ce cas spondy juvénile. Mais comme le dit le Wil, elle peut revenir comme elle est parti. Le hic c'est qu'elle peut laisser des séquelles.

Bref, mon IRM montre des syndromes inflammatoires importants et pourtant je cours comme un lapin. C'est quand je m'arrête que ca me lance (typique de la spondy), sauf que le lendemain j'ai récupéré. En fait quand je ne fais pas de sport, j'ai mal nul part... CQFD ?

@Le Wil : je suis intéressé par ta solution nutritionnel ceci étant dit : je suis un régime sans gluten, sans lactose, est ce le même ?

[Merri]

@ Le Will : je viens juste de lire ton message ; l'Altriman s'est passé correctement, quant aux douleurs elles sont présentes pendant les séances de càp, mais peu intenses. Mon éthiopathe m'a une fois de plus replacé le bassin quelques jours avant la course mais surtout, j'ai fait une séance de magnétisme (!) avec une copine de ma fille qui passait à la maison et qui semble avoir quelques compétences dans le domaine. Je n'en suis pas revenu, le lendemain toute douleur avait disparu ! Depuis la course je fais des étirements spécifiques trouvés sur le net à défaut de mieux, après Embrun je ferai une pause pour laisser tout ça se reposer...

[The schild]

Bonsoir.

A Lyon, plus exactement à Saint Genis Laval il y a un rhumatologue vertébralogue qui est assez doué (très doué) pour des problèmes de ce genre. J'y suis allé, j'ai un collègue qui y est allé et la conclusion est sans appel..... ça marche. En fonction des cas il manipule et donne des exercice à faire chez soi...

Si vous êtes intéressé je peux vous communiquer ses coordonnés par MP.

Damien

[FAYARD]

Bonsoir.

A Lyon, plus exactement à Saint Genis Laval il y a un rhumatologue vertébralogue qui est assez doué (très doué) pour des problèmes de ce genre. J'y suis allé, j'ai un collègue qui y est allé et la conclusion est sans appel..... ça marche. En fonction des cas il manipule et donne des exercice à faire chez soi...

Si vous êtes intéressé je peux vous communiquer ses coordonnés par MP.

Damien

C'est Philippe David, non ?
Je vais le voir depuis quelques années, c'est un très bon médecin et il est très fort pour les diagnostics...bon il a juste un petit défaut, il a une méthode très désagréable pour remettre un disque en place...oups que ça pique...

[Pierrot59144]

@100km : es-tu sûr que ce soit l'ostéopathe qui ait atténué tes douleurs ou que ce soit une régression de ta maladie comme tu dis ? Si il est doué, pourquoi pas nous donner ses coordonnées

@Merri : J'ai déjà entendu parlé du magnétisme, mais je ne pense pas que ça soit quelque chose de très académique on va dire, peu de praticiens font ça il me semble^^

Merci à ceux qui connaissent des praticiens compétents, ça aide ceux qui comme moi, errent dans le milieu médical avec leurs douleurs chroniques

[Merri]

@Pierrot : en fait j'ai fait cette séance de magnétisme totalement par hasard, une copine de ma fille étant passée à la maison un jour. J'avais des a priori plutôt négatifs sur ce genre de pratique mais j'ai vraiment été bluffé. Quand elle m'a "retiré le mal" (ça fait même bizarre d'écrire ça !) j'ai senti une forte décharge de chaleur dans les muscles douloureux, presque une brûlure. Quelques heures plus tard je n'avais plus mal du tout. Je n'en reviens toujours pas...

[100km]

Je ne sais pas si c'est lostheo ou la rémission de la maladie qui a stoppé ma 1ère crise mais en tous cas cela coïncide avec ses 2 séances. Et aujourd'hui je ne le consulte plus et ne pourrai te donner ses coordonnées car je l'ai appris brutalement en devant consulter un autre de ses collègues sur la région (son téléphone ne répondait plus...) : il n'est plus de ce monde.

[Le Wil]

Pour moi la douleur a disparu au bout de 1.5 an après moultes examens et kinés. Suite à la consultation d'un osthéo, elle a fini par s'éteindre. Ca revient de temps en temps mais rien de bien grave. Il y a qq positions qu'il faut que j'évite par contre.

Moi non plus il n'y a pas d'antécédents de HLAB27 dans ma famille, et pourtant. Enfin, c'est ce que je crois, il faudrait regarder de plus près, ma grand-mère ayant eu une polyarthrite à un âge avancé, un grand père cassé de partout (il était boxeur), ma mère a mal au dos et a eu un pb aux yeux.... Mais bon, quand on se réveil à 50 ans et qu'on a mal nul part, c'est qu'on ait mort !

La spondylarthrite peut se déclarer à n'importe quel âge. Il y a des gamins de 10-15 ans qui l'on. On l'appelle dans ce cas spondy juvénile. Mais comme le dit le Wil, elle peut revenir comme elle est parti. Le hic c'est qu'elle peut laisser des séquelles.

Bref, mon IRM montre des syndromes inflammatoires importants et pourtant je cours comme un lapin. C'est quand je m'arrête que ca me lance (typique de la spondy), sauf que le lendemain j'ai récupéré. En fait quand je ne fais pas de sport, j'ai mal nul part... CQFD ?

@Le Wil : je suis intéressé par ta solution nutritionnel ceci étant dit : je suis un régime sans gluten, sans lactose, est ce le même ?

...biensûr on est dans l'idée et des précurseurs comme Seignalet ont fait avancer les choses.
Par contre avec les connaissances actuelles on a la possibilité de cibler encore plus les prises en charges et d'être moins "extrémiste" pour une nutrition au quotidien, et puis on est tous différents... donc il faut tester.
Quand j'ai commencé à me soigner avec la nutrition (et là je pèse mes mots...) il y a 15 ans de ça on entendait déjà tout et son contraire.
Cela m'a poussé à me former sur ce qui me paraissait le plus logique et le plus adapté... à l'être humain : la micro-nutrition.
En 2 mots, savoir si ce que tu as dans ton assiette va jusqu'aux cellules pour leur bon fonctionnement et éduquer les patients pour du préventif ou du curatif (expliquer, comprendre, mettre en application, ressentir...).
Je rajoute à tout ça le plaisir du goût... indispensable à la santé.
L'exemple de la charcuterie est à mettre en avant, et c'est souvent que je commence par ça dans mes explications.
La tranche de jambon de pays même bien épaisse n'a jamais fait de mal à personne à condition qu’elle compte pour une viande : produit cru, souvent de qualité, du goût, demande à être mâché, etc... Le seul problème serait le sel car souvent raffiné et donc acidifiant mais bon 2-3 fois par semaine où est le problème ?
Venez donc en Aveyron !!!
Bon je m'égare.
L'éducation, expliquer un peu notre fonctionnement est indispensable pour s’inscrire dans la durée, rien à voir avec des recettes à appliquer bêtement.
« On dit » de boire 1,5 litre par jour… ??? Mais cela dépend de ta physiologie, de ton activité, de la météo, du dernier repas, du stress, de ton capital en oméga 3, etc…
Donc 1 litre aujourd’hui mais peut-être 3 litres le week-end prochain pour la même personne.
Eau de source ou du robinet (attention aux eaux minérales), entre les repas… pour arriver à « pisser régulièrement et le plus clair possible ». Fondamental avant le début d’un entraînement ou le départ d’une course.
« On dit » ne pas manger trop gras, trop sucré, trop salé… conséquence aujourd’hui, on se retrouve avec beaucoup de personnes carencées en matières grasses. C’est sûr il ne faut pas abuser des « mauvaises » (les cuites pour faire simple) mais les « bonnes », consommées crues ou très peu chauffées, sont indispensables au bon fonctionnement de TOUTES les cellules. Donc, 2-3 cuil à soupe d’huiles de qualité par jour (essayer de les varier), fruits secs type noix, noisettes, amandes, et 2-3 fois par semaine un poisson gras de petite taille type sardine/maquereau (même en boite). Voilà pour (entre autre) avoir son capital anti-inflammatoire… ou antidépresseur !
Au niveau des laitages de vache tu as d’une part des protéines adaptées… au veau ( !!!) et des matières grasses transformées par l’homogénéisation et la pasteurisation. Donc pour certaines personnes c’est la « cata », je fait partie des encrassés de base... Pour faire simple, garder un laitage plaisir par jour, plutôt chèvre ou brebis, au lait cru et avec de la présure… Et pour les inquiets, savoir que le « calcium végétal » s’absorbe beaucoup mieux que le « calcium animal »…
Faire des essais aussi en limitant ce qui contient du blé raffiné (y’en a partout ! ) au profit du riz, pommes de terre, légumineuses (lentilles, pois chiches…)…
Essayer de mâcher un peu plus quand on a l’habitude d’avaler ! Si on veut lutter contre l’obésité infantile il faut commencer par les faire « croquer » un peu plus… tout est fait pour qu’ils avalent… et donc qu’ils consomment plus. L’impact de la mastication est à bien des niveaux : assimilation des nutriments, défenses immunitaires, lien avec les cervicales, satiété, plaisir gustatif, etc…
Dans certains cas il est indispensable ou conseillé d’avoir recours aux compléments alimentaires naturels et en France on a la chance d’avoir des labos cohérents dans leur discours… mais j’insiste sur « complément » et « naturel »…
Bref on pourrait en parler des heures (…à suivre ?), ce que je retiens aussi c’est que comme on est tous différents on a des capacités d’élimination de ce qui nous « intoxique » complètement différentes, la vie est injuste… mais si c’est pour vivre de belles choses, ça vaut le coup, non ?
@+