On arrive visiblement à saturation au niveau du nombre des participants, d'une part car les ravitailleurs n'arrivent plus à suivre et d'autres part car mettre 450 gugusses à l'eau est un peu lmimite, même si les 50 féminines - seulement - s'élancent 10 mn avant.
Un tri toujours aussi agréable de par le site magnifique avec 2 parcs différents (pour le CD, nage en lac et course à pied près de l'océan) mais hélas toujours aussi polémique à cause du drafting (le parcours ultra-plat étant fait pour!). Les arbitres le disent eux-mêmes: "bienvenu à drafting land", mais ça ne les empêche pas de cartonner un max! Les cartons noirs sont généralement mérités, et je le sais car j'en ai pris un (quand on se fait rattraper par un peloton d'une vingtaine de coureurs, comment peut-on faire autrement?) mais hélas plein de triathlètes grugent et ne font pas leur tour de pénalité... quant à certains ils se contentent d'un aller-retour de 100m au lieu des 4 à 500 prévus... frustrant quand on fait la totalité et qu'on perd 30 places au final. Une solution pour une plus grande équité: les puces qui permettent un vrai contrôle et qu'à Mimizan on ne connait pas encore (on n'est plus dans les années 80): il serait temps qu'ils fassent comme partout ailleurs, surtout avec ce grand nombre de partants. Cela n'empêchera cependant pas de drafter...
D'un autre côté, difficile de satisfaire à un triathlon avec drafting en fermant les 40 km à la circulation, ce qui est requis par la Préfecture.
Bref, malgré tout un bon week-end mais il faudrait que les organisateurs (merci à eux tout de même et aux très nombreux bénévoles) réfléchissent à ce problème, qui n'est certes pas simple.


