OS a écrit :
...
Pour l'aéro et le casque. Le gain aéro du casque existe.
L'avantage en aéro pour celui qui ne va pas vite, c'est qu'il en bénéficie pendant plus longtemps.
Et sur des valeurs de vitesse plus faible, le gain relatif est plus important: entre 15 et 16 à l'heure, combien de secondes de diff? Et entre 59 et 60?
Et comme il s'applique plus longtemps parce que le gars va moins vite, le bénéfice est plus important.
Après, c'est fonction de ce qu'on cherche sur une course.
A en lire le forum et à écouter les triathlètes ou à prendre le départ, j'ai quand même l'impression que chaque seconde compte pour une bonne majorité.
Ou alors me trompe-je, ça n'est que du pimpinisme

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Ouh là! Raccourci un peu rapide, pour vendre du matos!
Rappelons que les force principales s'opposant à l'avancement d'un cycliste sur dénivelé nul sont les forces de frottement. L'une est liée au contact entre le système cycliste-machine et revêtement, l'autre à "l'air".
La position aéro, ainsi que la présence du casque aéro, permettent de lutter contre cette deuxième, en réduisant son intensité. Là où ça se complique c'est que cette valeur est également liée à la vitesse, c'est même le facteur le plus important!
En gros, F=kv²
Le casque permet juste de diminuer k (coefficient qui dépend du fameux Cx entre autre).
Mais plus vous roulez vite, plus la force de frottement (de l'air) est importante, on dit qu'elle augmente avec le carré de la vitesse.
Voilà pourquoi à 15,16 et même 20km/h, il est inutile de mettre un casque aéro (sinon on en mettrait pour la cap), la force de frottement de l'air étant négligeable devant celle de "surface".
Euh, j'espère avoir été clair
