

j'avoue que jusqu'à il n'y pas longtemps je ne me souciais pas trop de l'hydratation. Adepte des efforts plutôt court (<2h), je tiens très bien sans boire. Quand j'étais plus jeune, j'étais fier de faire mes sorties en mode "chameau" considérant que cela me rendait plus fort... plus vieux, je n'ai jamais trouvé bien agréable de boire en courant j'ai donc évacué la question en ne buvant pas ou très peu, et si je prenais un truc à un ravito, c'est surtout pour le regretter rapidement car ça me cassait le rythme...
Chasser le naturel et il revient au gal-eau comme on dit.
J'ai commencé à m’intéresser à l'hydratation avec ma perte de poids : mon poids peut varier énormément d'un jour à l'autre (> 1kg), certes ma balance n'est pas la plus précise du monde, mais la rapidité des changements me fait soupçonner que l'explication pourrait bien être hydrique. Je sais que je sue pas mal et que donc je peux facilement perdre 1 à 2 kgs par entrainement, il suffit que je ne boive pas assez derrière pour me retrouver déshydraté ce qui n'est pas bon... L'idée est de ne pas se mentir sur son poids de forme, certes on n'est moins lourd en étant déshydraté, mais ce n'est pas idéal ni tenable pour être au top de sa forme. Le poids est l’ennemi du coureur à pied mais jusqu'à un certain point


Cette question est devenue pour moi un peu plus que théorique puisque un ami m'a lancé un défi de faire un bon chrono sur le marathon de Paris (<3h). J'avoue que je ne peux pas tout jouer sur mon physique... coté "malentendu" sur marathon quand on vise un objectif j'y crois pas trop


Concernant le bien boire avant la course j'avoue que la lecture du livre de Macca m'avait un peu interpelé, il en a été fait mention dans ce sujet un peu plus tôt mais cela a été rapidement balayé comme étant "pathologique". Pourtant je pense qu'il y a là des idées qui peuvent être intéressantes... Il précise avoir résolu son problème de crampes grâce à un culturiste (français de surcroit! ), quel rapport avec la choucroute me direz vous? On attribue souvent les crampes à des soucis d'hydratation, le constat de Macca est que les culturistes pour avoir un maximum de définition musculaire se déshydrate à fond pour les compétitions et jouent avec leur muscles dans tous les sens sans avoir de crampes.
Macca précise dans son livre que son hydratation pour Hawaii commence 2 semaines avant l'épreuve! Il ne détaille pas cependant ce qu'il fait exactement mais on peut aller regarder chez les culturistes pour essayer de comprendre quelles pistes il pourrait bien suivre.
En fait, les culturistes ne se "déshydrate" pas n'importe comment, ils pratiquent la "sèche" musculaire qui consiste à maximiser le volume musculaire via le stockage de glycogène (et donc d'eau) dans les muscles, tout en minimisant l'eau entre la peau et les muscles. C'est dans le bouquin "paléo nutrition" de Julien Venesson que j'ai trouvé une description de la chose.
Pour cela ils suivent pendant plusieurs jours un protocole hydrique & alimentaire assez stricte visant à vider puis reconstituer leur stock de glycogène en jouant sur : les glucides absorbés, des apports en sodium et potassium, la quantité d'eau bue. Si les culturistes s'intéresse au glycogène ce n'est pas pour retarder le "mur" mais parce un muscle bien chargé en glycogène est plus volumineux chaque gramme de glycogène est associé à 3 ou 4g d'eau.
La compréhension de ces aspects pourrait-elle être intéressante pour les sportifs d'endurance? Quelle impact de tout cela sur le poids -j'imagine que ce n'est pas une mauvaise chose que de partir chargé en eau et glycogène


Dans son livre Macca, simplifie un peu l'affaire, il réfère à l'hydratation musculaire "qui prend du temps" et l'hydratation au niveau du plasma plus superficielle et donc rapide à aller & venir. Macca ne parle que des minéraux (magnésium, calcium, sodium, potassium -dont il se méfie car une surdose est pas bonne du tout pour le cœur). Le mot d'osmolarité n'est pas écrit mais on se doute que c'est ce qui est en jeu en fait. Julien Venesson est bien plus explicite dans ses explications.
Dans le cadre d'un marathon "sec", on vide pas mal son stock de glycogène et donc si chaque gramme de glycogène est associé à 3 ou 4g d'eau perdre du poids pendant un marathon ne semble du coup pas anormal au contraire non? car ce n'est pas pendant l'épreuve que l'on va régénérer son stock de glycogène...
Le marathon de Paris étant dans 30 jours, j'ai 2 semaines pour tout bien comprendre sur l'hydratation avant la course LOL J'ai 4 semaines pour me faire un plan pour l'hydratation pendant la course (ça me laisse le temps de lire une fois ou deux ce sujet et de me faire à l'idée de boire en courant...).
Le_Thierry_en_forme_mais_ki_stresse_un_peu_pour_son_premier_marathon LOL

T.