Bonjour à tous,
juste un petit message pour dire que l'article a une tournure pour le moins particulière...
Je ne connais ni Guillaume Prébois, ni son livre, mais un peu l'altitude (et 2 oedèmes pulmonaires à mon actif...).
C'est une procédure importante chez les trekkeurs et alpinistes que d'essayer de prévenir le mal des montagnes, par l'application de certaines règles (gestion de l'altitude, hydratation, repos...). L'utilisation du diamox en préventif fait débat chez les alpinistes, mais on ne parle pas ici de compétition face à d'autres dans le cadre d'une organisation avec des règles précises, mais d'un défi et d'une aventure en altitude.
Le diamox va surtout faire reculer l'apparition des symptômes du MAM (ce qui peut être un problème quand il se manifestent car la marge de manoeuvre pour réagir est alors réduite), permettre d'enlever un puissant mal de tête par exemple (tout comme l'aspirine d'ailleurs), et se donner plus de temps pour pouvoir redescendre en cas de problème.
Le rapprochement cyclisme-dopage-diamox est un peu simplet...
Le dopage n'est pas une situation objective, mais un jugement collectif institutionnalisé: certains stimulant sont interdits pour les cyclistes, dans le cadre d'un règlement de course, mais les mêmes peuvent être autorisés dans d'autres activités. En alpinisme, il n'y a pas de règlement spécifique.
Quid concernant le vélo en haute altitude, seul en dehors de toute compétition ?
Le débat ne porte en fait pas sur le dopage, mais plutôt sur l'économie de moyen : est-ce nécessaire ou superflu ?
J'éprouve donc un certain malaise concernant le ton de l'article
La photo du cycliste devant le Khardung La, le plus haut col faisable en vélo, à plus de 5300m d'altitude, légendée avec "il ne roule plus à l'eau claire" est un grand moment de journalisme.
