La dépression du sportif

Que faire quand ça va pas?
magnus
Messages : 2414
Inscription : 03 nov. 2006 22:48

La dépression du sportif

Message non lu par magnus »

certaines personnes ont-elles eu des symptômes de dépression sportive suite a l'arrêt de la pratique intense du triathlon IRONMAN (ou autres)....?
Avatar de l’utilisateur
voraciousgangrene
Messages : 1271
Inscription : 03 juil. 2007 14:41
Localisation : cote d'azur et Liban
Contact :

Re: La dépression du sportif

Message non lu par voraciousgangrene »

le post traditionnel de printemps de Magnus qui se pose encore 3000 questions :lol:
Ceci dit le sujet peut etre intéréssant car trop peu souvent abordé,voire tabou.
Avatar de l’utilisateur
BOZIGOM
Messages : 327
Inscription : 08 mai 2007 19:22
Localisation : dans ta vague

Re: La dépression du sportif

Message non lu par BOZIGOM »

magnus a écrit :certaines personnes ont-elles eu des symptômes de dépression sportive suite a l'arrêt de la pratique intense du triathlon IRONMAN (ou autres)....?

oui
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: La dépression du sportif

Message non lu par Richie »

http://www.sergesimon.fr/?p=78

BORDEAUX (AFP) – Stress de la performance, obsession du corps, dépendance face aux produits dopants, dépression en fin de carrière: des médecins et psychiatres tentent, au sein d’un centre rattaché au CHU de Bordeaux, d’aider les sportifs « malades » de leur activité physique.
Créé en 2001 et coordonné par un ancien rugbyman du XV de France, le Dr Serge Simon, le Centre d’accompagnement et de prévention pour les sportifs (CAPS), composé de médecins, de deux psychiatres et d’une psychologue, est à ce jour le seul en France à prendre en charge les sportifs en difficulté.Athlètes de haut niveau, parfois champions dans leur catégorie, étudiants inscrits dans les CREPS (centres régionaux d’éducation physique et sportive), mais aussi sportifs « de loisir »: tous peuvent développer des pathologies, certaines au péril de leur vie, explique Sabine Afflelou, psychiatre au CAPS.
Les plus jeunes patients ont une dizaine d’années. Loin de leur famille et soumis dans leurs clubs à des entraînement intensifs, certains ne supportent plus les contraintes.
« Il faut alors comprendre si c’est le projet de l’enfant ou de l’entourage familial pour mettre en place une thérapie adaptée », détaille le psychiatre Eric Mangon.
Pronostic vital
Les sports à contrainte pondérale ou esthétique, comme le judo, la danse, la gym ou l’équitation, entraînent parfois chez les sportifs des troubles alimentaires qui peuvent aller jusqu’à mettre en jeu le pronostic vital, ajoutent les spécialistes.
Dans d’autres sports, comme le cyclisme ou le culturisme, où peut exister l’usage de substances dopantes ou d’anabolisants favorisant la prise de muscles et la performance, l’athlète peut aussi développer une relation de dépendance problématique pour sa santé.
« Il y a encore dix ans, on disait que la pratique d’un sport protégeait de la consommation de produits. Aujourd’hui, non seulement on a compris que cela ne protège pas mais qu’en plus, le sport à haute dose peut rendre plus vulnérable face à l’usage de produits psychoactifs », estime le Dr Mangon.
Dans une société où le sportif a gagné sa place de demi-dieu invulnérable, les spécialistes du CAPS tentent d’instaurer un rapport de confiance avec leurs patients, qui ont parfois du mal à dévoiler leurs fêlures. « Nous ne rendons de compte ni aux entraîneurs ni à la justice », soulignent-ils.
Les cas de dépression sont fréquents, notamment en raison du surentraînement, de la mauvaise gestion d’échecs ou de périodes d’arrêt liées à des blessures, ou encore lorsqu’il faut tirer un trait sur sa carrière et trouver comment combler le vide.
Les médecins proposent alors des outils thérapeutiques adaptés à chacun: psychothérapie, techniques de relaxation, hypnose, thérapies familiales…
« Dépression »
Pierre Roussarie, 27 ans, ancien rugbyman professionnel, se rend toutes les semaines depuis plus d’un an au CAPS.
« En 2004, j’ai signé un contrat en Pro D2 à Montauban. J’étais nouveau au club, il y avait beaucoup de concurrents… J’étais amoindri psychologiquement, j’avais des problèmes de récupération après les matchs, je ne dormais pas bien la nuit », confie-t-il.
« J’ai commencé à gamberger et je crois que j’ai commencé à faire une dépression. En avril 2005, je me suis mis en arrêt maladie », poursuit-il.
Mis en contact avec le CAPS, il débute des entretiens avec l’équipe médicale. « Ca va beaucoup mieux aujourd’hui », estime-t-il.
Pierre Roussarie a repris l’entraînement il y a deux mois et il va bientôt rejouer en amateur, « mais je veux redevenir professionnel », affirme le rugbyman.
magnus
Messages : 2414
Inscription : 03 nov. 2006 22:48

Re: La dépression du sportif

Message non lu par magnus »

voraciousgangrene a écrit :le post traditionnel de printemps de Magnus qui se pose encore 3000 questions :lol:
Ceci dit le sujet peut etre intéréssant car trop peu souvent abordé,voire tabou.
Le printemps de quoi.........magnus n'a plus de vélo, de combi, de licence, d'entrainement et pas de triathlon avant bien longtemmmmmmmmmmps, + 10 kg sur la balance et les tiroirs de sport n'ont jamais été aussi bien rangé.... :wink:
Avatar de l’utilisateur
BOZIGOM
Messages : 327
Inscription : 08 mai 2007 19:22
Localisation : dans ta vague

Re: La dépression du sportif

Message non lu par BOZIGOM »

Magnus je suis pas là pour te faire la morale, ni pour te le remonter le moral, (il manque une phrase en "al" et on fait un slam :lol: )
Pense qu'il y a des gens qui dépriment comme toi mais par malchance et non "par choix", je m'explique.
Un mec passionné d'un sport, qui se blesse et peut plus pratiquer sa passion, va déprimer et ça me semble légitime (un certain temps).
Toi, apparemment t'as aucune blessure mais t'as plus envie. Pour moi, t'as le choix, demain si tu veux t'y remettre, t'y retournes.
T'aurai ta petite dopamine, adrénaline, endorphine (c'est le 2nd couplet de notre slam). Si t'en as marre du long, fais du court.
Si t'en as marre du tri, fais autre chose t'as le "choix". Quelqu'un de blessé n'a pas forcemment tous ces choix donc nous fais pas chier
et vas enfiler tes baskets :mrgreen:
Moi, je suis blessé et la course à pied c'est fini, donc triathlon fini, alors j'ai déprimé aussi. Mais je me suis senti merdeux quand
j'ai pris conscience que j'avais énormément de chance de pouvoir marcher, aller au travail, jouer avec ma gamine normalement.
Par exemple, tu me vois aller parler avec un grave accidenté de la route et lui raconter mon problême de merde de ma douleur au pied
qui m'empêche de faire un triathlon sprint ? La honte !!!!
Bref, toi et moi, on a le "luxe" de pouvoir se plaindre, d'autres ne l'ont pas.
Si maintenant t'as vraiment le moral dans les chaussettes et que psycologiquement ca roule pas, il faut consulter un bon psy
qui trouvera l'origine de ton mal-être et qui te guérira j'espère.
A bon entendeur, salut, espèce de privilégié (=> si t'arrête le tri définitivement moi je te rachète ton pied droit :) ).

ps ; pour le nom du groupe de slam, on appellera ça "petit corps blessé"
re-ps : pour la petite histoire, je peux plus courir mais apparemment pas de contre-indication pour me mettre au kite-surf ahhahahahahhahahaa
elle est pas belle la vie ? ca va swinguer car j'y connais vraiment rien aux cerf-volants hahahahahahhahaa 8)
magnus
Messages : 2414
Inscription : 03 nov. 2006 22:48

Re: La dépression du sportif

Message non lu par magnus »

Ok, je viendrai reposer ma question quand je serai tétraplégique......@+


PS : kite surf entre 2000 et 2004 pour moi, j'ai arrêté avec de devenir tétraplégique.....un kite c'est comme un fusil chargé. C'est très dangereux si l'on est pas conscient des risques. Sois prudent ;)
Avatar de l’utilisateur
Richie
Messages : 4669
Inscription : 30 janv. 2005 08:34
Localisation : Sur mes cannes anglaises...

Re: La dépression du sportif

Message non lu par Richie »

magnus a écrit :Ok, je viendrai reposer ma question quand je serai tétraplégique......@+


PS : kite surf entre 2000 et 2004 pour moi, j'ai arrêté avec de devenir tétraplégique.....un kite c'est comme un fusil chargé. C'est très dangereux si l'on est pas conscient des risques. Sois prudent ;)
La réponse générique à ta question est "oui" :idea:

Les remèdes possibles "non chimiques" : le sport justement :D
Autres remèdes possibles "non chimiques" : le lien social.

Synthèse : pourquoi l'arrêt :?:
Solutions : mixité lien social / mixité sports :idea:
Avatar de l’utilisateur
lopapy
Messages : 2973
Inscription : 24 août 2007 21:11

Re: La dépression du sportif

Message non lu par lopapy »

Il fut dit ou écrit :
"Il n'y a pas de chemin pour le bonheur, c'est le chemin qui l'est..."

Tes préparations furent si dures que cela ?
Est ce que ton entrainement se faisait solitaire ???

Pour tous les athlètes que je suis je préconise les trainements "plaisir"...
Bien sur cela risque d'empécher d'être affuté le jour J à l'heure H au centième de seconde près.

Mais je me réfère toujours à la phrase du début, le plaisir se doit d'être quotidien.

Va faire des coursettes saucisson pour le plaisir de rencontrer, d'échanger et de suer un peu, sans un oeil aiguisé sur le classements.
Même si ta bedaine t'empèche d'être devant, sort et aère toi en bonne compagnie.

Le soleil revient, quel plaisir d'être dehors à se mouvoir !
Quel plaisir j'ai à retrouver les copains qui vont m'en faire baver sur le vélo ou dans la piscine...
(Heureusement la CAP est en endurance, on peut bavarder !)

Le Bozigom's Slam est aussi un bel ode à la "secoue toi les puces Machine" !


Maintenant, on peut aussi prendre son pied sur le canapé avec une bière (et devant Auxerre OM ce soir) mais il ne faut pas pleurer après sur l'augmentation de son tour de taille...

LoPapy_kivasouffrir_ce_soir_et_dimanche_derrière_les_potes...
Avatar de l’utilisateur
BOZIGOM
Messages : 327
Inscription : 08 mai 2007 19:22
Localisation : dans ta vague

Re: La dépression du sportif

Message non lu par BOZIGOM »

magnus a écrit :Ok, je viendrai reposer ma question quand je serai tétraplégique......@+
PS : kite surf entre 2000 et 2004 pour moi, j'ai arrêté avec de devenir tétraplégique.....
Bon apparemment j'ai pas tout saisi ta phrase "avec" veut dire "avant" ??????
T'es en train de me refroidir là, j'étais remotivé. Bon bah je vais redéprimé et me trouver un autre sport.

Evidemment, je suis conscient que c'est dangereux mais d'une manière générale, j'ai l'impression qu'on essaie de retrouver des sensations
un peu "extrêmes". Moi, appremment c'est l'adrénaline qui m'excite dans le sport, et le triathlon curieusement me le procurait.
J'ai compris (enfin je pense) que c'est cette excitation qui me fait avancer (en dehors du boulot / famille),
car quand le toubib m'a dit que je pouvais nager et rouler mais pas courir, bah j'étais content au début mais finalement ça n'a plus de sens
pour moi, je trouve plus l'excitation d'avant.
Peut-être que tu es dans le même cas et qu'il faut que tu trouve un autre sport "extrême" qui te booste.
Sinon, pour le psy, ce n'était pas une vanne et je pense sincèrement que c'est un moyen efficace (si tu trouve le bon psy) de débloquer
ta situation de léthargie sportive.
magnus
Messages : 2414
Inscription : 03 nov. 2006 22:48

Re: La dépression du sportif

Message non lu par magnus »

BOZIGOM a écrit :
magnus a écrit :Ok, je viendrai reposer ma question quand je serai tétraplégique......@+
PS : kite surf entre 2000 et 2004 pour moi, j'ai arrêté avec de devenir tétraplégique.....
Bon apparemment j'ai pas tout saisi ta phrase "avec" veut dire "avant" ??????
T'es en train de me refroidir là, j'étais remotivé. Bon bah je vais redéprimé et me trouver un autre sport.

Evidemment, je suis conscient que c'est dangereux mais d'une manière générale, j'ai l'impression qu'on essaie de retrouver des sensations
un peu "extrêmes". Moi, appremment c'est l'adrénaline qui m'excite dans le sport, et le triathlon curieusement me le procurait.
J'ai compris (enfin je pense) que c'est cette excitation qui me fait avancer (en dehors du boulot / famille),
car quand le toubib m'a dit que je pouvais nager et rouler mais pas courir, bah j'étais content au début mais finalement ça n'a plus de sens
pour moi, je trouve plus l'excitation d'avant.
Peut-être que tu es dans le même cas et qu'il faut que tu trouve un autre sport "extrême" qui te booste.
Sinon, pour le psy, ce n'était pas une vanne et je pense sincèrement que c'est un moyen efficace (si tu trouve le bon psy) de débloquer
ta situation de léthargie sportive.
Pour le kite (c'est quand même plus interressant) il faut y aller step by step.....souvent accompagné et obligation de passer par une école de kite. C'est là qu'on t'apprendra les bases du kitesurf. Gilet de survie, casque, sécurité de larguage, etc...etc.. mais bon, si tu habites près de la mer, tu dois connaitre un tas de gens qui pratique et qui pourront te conseiller mieux que moi. Mon gros soucis, c'est que j'ai voulu faire du kitesurf en habitant a 200 km de la mer. Donc pas de culture "mer", pas de connaissance "mer" et souvent seul. Lorsque tu te tapes 200 km pour faire du kite, que tu n'as qu'une voile de 16m² et qu'il y a un vent rafaleux et instable.....ben, tu essayes quand même de kiter et tu te fais au mieux des grosses frayeurs, au pire un gros accident.....comme moi en 2005.....

Sinon, je te confirme que c'est des sensations géniales.....mais le chemin est long avant de pouvoir naviguer et maitriser ce sport.....@+
Avatar de l’utilisateur
Raph
Messages : 1772
Inscription : 18 mai 2004 20:24
Localisation : Saint Tropez

Re: La dépression du sportif

Message non lu par Raph »

Moi je déprime quand je regarde mes résultats après une compétition..... :D
Quand on est mort on ne le sait pas, c est pour les autres que c est difficile.... Quand on est con c est pareil.....
Avatar de l’utilisateur
Joel
Messages : 8709
Inscription : 04 mars 2004 10:14
Localisation : VENCE (06)
Contact :

Re: La dépression du sportif

Message non lu par Joel »

Faut juste ne pas faire de l'objectif final .... la fin. Même si c'est une fin de saison faut prévoir ce qu'on va faire après et qu'on n'a pas pu faire avant (ciné, sorties, potes ...).
Après ça empêche pas la décompensation, le coup de blues de retour d'Hawaii seul ou pas 2 jours dans les avions .... mais ça aide ;-)
Optimiser votre position vélo ?
http://www.velofitting.com

Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le chemin est le bonheur.
débutant
Messages : 10814
Inscription : 01 sept. 2009 21:38

Re: La dépression du sportif

Message non lu par débutant »

Joel a écrit :Faut juste ne pas faire de l'objectif final .... la fin. Même si c'est une fin de saison faut prévoir ce qu'on va faire après et qu'on n'a pas pu faire avant (ciné, sorties, potes ...).
Après ça empêche pas la décompensation, le coup de blues de retour d'Hawaii seul ou pas 2 jours dans les avions .... mais ça aide ;-)
Solution 1 : rester à Hawaï
Solution 2 : rester à un autre endroit plaisant et attirant
Solution 3 : décider des choix de ta vie de manière plus générale :) Si tu n'avais pas par exemple la contrainte du taf, que ferais-tu ? Avec les réponse, conserve ton taf et rapproche-toi de tes "aspirations" (la base est de connaitre tes aspirations). Ou essaye de changer de taf pour t'en rapprocher. :)
Avatar de l’utilisateur
BOZIGOM
Messages : 327
Inscription : 08 mai 2007 19:22
Localisation : dans ta vague

Re: La dépression du sportif

Message non lu par BOZIGOM »

Joel a écrit : Après ça empêche pas la décompensation, le coup de blues de retour d'Hawaii seul ou pas 2 jours dans les avions .... mais ça aide ;-)
Bien dit => c'est pour ça que je n'ai jamais voulu me qualifier pour Hawaï, pour ne pas être triste après :lol:
Répondre