Raphaeltri13 a écrit :Quels est selon vous le volume vélo / course à pied minimum pour finir embrun sans y passer 16 h ?
Parceque honnétement quand je vois les volume avancé ici, j'ai du mal à comprendre comment une vie es possible a coté de tout ça ...
Il n'y a pas de règle car outre les capacités physique de chacun, il y a aussi le mental a travailler et pas comme beaucoup l'entendent, CAD à le durcir pour les moments difficiles, mais à le rendre serein en fonction des objectifs.
P.e. les adeptes du volume comme l'ami "petithomme16" ont un besoin de volume quasi pathologique car sinon le sentiment de culpabilité sur le manque d'entrainement sera énorme dès les premières difficultés et impactera la performance. Au contraire s'il pense avoir fait ce qu'il faut, ces premières difficultés seront affrontés avec force !
En 1995 quand, avec 3500kms de vélo, je suis arrivé avec mes poils et mon pinarrelo vuelta, mes voisins de chaises, expérimentés, se sont pris de pitié pour moi à l'écoute de mon entrainement.
A l'arrivée mes compagnons de route dans les mêmes chronos, affichaient tous des 15h/20h d'entrainement ou moi je culminais à 5h30'.
Personne n'a raison, j'étais simplement conforme a mes aspirations, mes ambitions. Peu, dans mon entourage de CAP, pensaient que je finirais, comme mes voisins de chaises, mais au retour vélo j'étais l'un des premiers de ma rangée pour finalement finir un marathon en NS à la 101ème place (agreuuu loupé le Top100)
Ce n'est pas pour autant que je sois un exemple à suivre car j'ai des athlètes qui aurait peur de se présenter avec si peu d'entrainement...
Il n'y a d'ailleurs PAS d'exemple à suivre !
Comme l'ami Antoine, qui est aussi sur le "soft" entrainement, peu, et même très peu d'athlète, seraient capable de faire ses perfs avec si peu...
Il y a juste à avoir un entrainement qui nous fasse PLAISIR, qui nous emmène la ou l'on veut arriver sans TROP de contraintes car pour la grande majorité d'entre nous, ce n'est QU'UN sport !!! Pas la priorité n°1 dans la vie !
Et dans ce cadre, plus c'est long et plus les problématiques ont des priorités différentes...
D'ailleurs très souvent, avec les stakhanovistes de l'entrainement qui ont eu quelques soucis d'objectif ratés, un simple ralentissement dans l'entrainement, ajouté à de la fraicheur, font que les années de stakhanovismes permettent enfin à l'athlète de récolter le résultat de son labeur... Souvent durant 2 bonnes années sans blessures l'athlète en jouit avec étonnement... (de l'ordre de 30% d'horaire en moins)
Maintenant, il n'y a pas de dogme en matière d'entrainement, l'important est que l'athlète croit en ce qu'il fait, dur comme fer, tout du long de sa préparation.
Des interrogations et des changement autre que dans l'esprit initial de la préparation seront néfastes. C'est APRES l'objectif, APRES une saison, que lors du débrief, l'analyse complète de la méthode donnera raison ou pas à l'athlète de continuer, de varier voire de changer sa méthode !
Mais je répète, plus c'est long, plus la logistique autour de la course devient primordiale par rapport à un entrainement qui peut se résumer à de l'entretien...
L'Papy_méthode_coué...

Je_suis_bon...Je_suis_bon...Je_suis_bon...
