abdo_kassou a écrit : 01 sept. 2020, 07:53
geraud a écrit : 31 août 2020, 23:15
Je ne crois pas que ce soit juste une question de pataques de la presse.
je pense qu'il y a une part d'impulsivité, mais maintenant tu ne peux plus péter sans que cela fasse la une (enfin pour ceux qui sont connus, pour moi, ça va, je peux me lâcher sans problèmes).
Cette impulsivité et comme tu le dis, fait son charme, sa force même car il est passionné et trés attachant. C'est aussi un moyen de lutter contre la pression, comme une cocotte minute qui laisse échapper un peu de vapeur, mais mieux vaut ça que intérioriser et se bouffer de l'intérieur. Il est intelligent, et il se reprend passé ce moment de colère et de révolte contre le sort, et il sait prendre les bonnes décisions.
Je rajouterai que ses progrès en descente sont extraordinaires, de ce côté-là, seul Froome a pu faire aussi bien en terme de progression, et montre bien que le garçon bosse comme un fou. Et hier, hein?, qui on a vu devant malgré le vent, le stress, le plat, hein? (par contre c'est vrai qu'il avait la bouche grande ouverte, il semblait à bloc là où Bernal semblait cool)
Mais ce n etait nullement une critique. Et en l occurence, samedi dernier, je ne crois pas que la presse en ai fait des caisses (pour rester dans ton histoire de gaz
). Ils ont dit que Pinot était tombé mais sans commenter plus que ca. C etait juste un commentaire de ma part, manifestement partage par Boulegan.
Et je n ai rien contre son impulsivité,... simplement, on peut-être extraverti sans pour autant se laisser affecter par les éléments négatifs. Ou on peut-être affecté mais de façon très passagère.
Donc c etait juste une remarque; un point faible de Pinot, c est que les événements contraires l affectent souvent avec une intensité bien plus élevée que les autres, et qui met plus de temps à redescendre.
On en avait déjà parlé pendant le Dauphine mais pour moi le "si il se reprend pendant ce moment de colère" ne suffit pas, car pendant ce temps le chrono tourne, et se rivaux, lorsqu il leur arrive la même chose, ont tendance à ne pas se démobiliser, ou à se remobiliser plus vite.
Samedi il a eu beaucoup de chance: a 100m près, il ne bénéficiait pas d'éclat réglé des 3km et c etait le pire moment pour tomber; parce qu a 3km tu es classe dans le meme temps, a 10km tu peux rentrer, mais a 3,1km c est trop court et le peloton est à fond. Donc chaque seconde que tu perds pour te remettre la tête a l endroit est une seconde que tu auras perdu sur la ligne, et passé le moment de colère, le Tour est perdu.
Et pour hier, c est ce que je disais la veille. Il ne fallait pas généraliser sur sa position reculée dans le peloton, un lendemain de chute ou tu es un peu cassé. Pinot et la FdJ savent rouler devant.
)