Coeurgan a écrit :Pour ce qui est du col tu es arrivé en haut avec ton vélo bleu ? tu as une idée du temps que tu as mis ? Je pense que ça nous donnerait une idée du temps maximal qu'il faut pour monter l'izoard (avec tout le respect que je te dois

)
Je suis particulièrement handicapé pour les montées, à savoir que j'avais pu sympathiser dans l'approche du col (Route nationale, Guillestre, gorges du Guil) avec plusieurs coureurs déjà un peu dans le dur, nous nous sommes vus plusieurs fois en fonction du profil, certain(e)s ont pu filer dès le bas du col, d'autres ont malheureusement craqué dans le col et je les ai repassés ou non, mais je sais que quand ça a commencé à monter, j'avais environ 2h30 d'avance sur la barrière au pied du col (cumuler cette relative avance m'avait coûté bien cher mais pas le choix), après 2 virages, l'ai commencé à avoir des crampes, j'ai compris à ce moment que 13h15 au sommet me serait impossible. Toutefois j'ai choisi de grimper jusqu'au sommet que j'ai atteint vers 13h22, accueilli comme il se doit par un arbitre et un carton rouge. Certains de mes compagnons étaient passés, d'autres arrivèrent, jusqu'à 3/4 d'heure après.
Parmi eux, sans citer de nom, une féminine qui déplorait que cette barrière soit si violente, notamment pour les filles qui ne partent que 5' avant les garçons, tandis qu'elle était excellente en càp, et un triathlète qui suite à un accident avait une préparation insuffisante, mais l'inscription n'étant pas remboursable, ni échangeable, il s'était tout de même lancé dans la galère pendant que certains gars préparés cherchaient désespérément un dossard, une règle insupportable qui avait déjà fait débat sur le fil d'Embrun l'an passé.
En résumé, à ceux qui visent de flirter avec la barrière horaire, préparez-vous tout de même à la passer avec une marge raisonnable pour l'imprévu.