Distinguer fatigue mentale et physique

Que faire pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps? Ici on débat de tout ce qui touche de près ou de loin à la préparation physique et mentale (y compris les clubs).
JM01
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Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par JM01 »

Bonjour,

Je poste dans cette section mais cela aurait pu aussi aller dans la section Santé.
Je me demande comment distinguer la fatigue mentale en course et en entrainement de la fatigue physique.
La fatigue physique pourrait entraîner des blessures alors que la fatigue mentale pourrait se vaincre sans risque pour l'organisme.

Je n'ai rien trouvé sur le net de précis à ce sujet.
La seule corrélation semble être liée au taux de sérotonine qui augmente quand on fait du sport et quand on absorbe des sucres.
Ainsi, j'ai lu que le seul goût sucré peut améliorer les performances sportives lors d'une épreuve, le cerveau se mettant à sécréter plus de sérotonine.
L'apport de glucide et de sucre n'aurait pas qu'un intérêt en terme de muscle mais aussi au niveau mental.
Personnellement, j'ai déjà eu de gros coups de barre en course qui disparaissaient quelques minutes seulement après ingestion de sucre et je n'ose pas croire que le problème venait des muscles mais plutôt d'un problème mental.

Difficile donc de savoir quand on est à bout lors d'une épreuve si on est en danger ou si le cerveau n'arrive tout simplement plus à fournir sa dose de sérotonine.
Donc comment faire pour se préparer (alimentation, etc..) au coup de pompe mental lors d'une épreuve et comment distinguer fatigue mentale et physique lorsqu'on pousse la machine à fond?
Si vous avez des pistes, ça m'intéresse.
Feed
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par Feed »

Bonjour,
Prendre son pouls au repos le matin au réveil une fois par semaine est une bonne façon de vérifier son niveau de fatigue.
En cas de hausse de celui-ci c'est signe qu'il faut lever le pied et récupérer.
JM01
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par JM01 »

En fait, j'ai déjà remarqué qu'en cas de coup de barre en course, mon pouls baisse et je n'arrive plus à accélérer.
J'attribue ça à un problème de fatigue mentale avec un sentiment d'épuisement.
C'est différent pour moi du pouls trop élevé que j'ai en fin de course et qui est de la dérive cardiaque plus selon moi liée à de la fatigue physique.
Perso, j'ai toujours un pouls au repos entre 50 et 60.
J'ai aussi une Polar qui permet de mesurer l'état de "fatigue" en mesurant la variabilité du rythme cardiaque (plus elle est élevée, moins on est fatigué)
Weshgros
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par Weshgros »

Fatigue physique et mentale sont complétement liés, on ne peut pas distinguer les deux.
Je t'invite à lire cet article très interressant dans sport et vie : "Endurance: Reculer la fatigue, c'est avant tout déjouer la méfiance du cerveau "
http://www.sport-et-vie.com/numero-128/ ... u.3397.php

Quand le corps est fatigué d'un point de vue musculaire, le cerveau a des mécanismes de protection qui font que d'un point de vue neuronal il va être beaucoup plus difficile de recruter des fibres. Au niveau mentale, tu vas aussi avoir une lassitude, baisse de motivation... etc. Une fatigue physique entraine une fatigue mentale et vice versa.

Un bon exemple de l'interaction cerveau/muscles: après une série squats où on va solliciter fortement les quadricpes, au bout d'un moment, on ne va plus pouvoir recruter volontairement qu'une petite portion des fibres musculaires, on perd en puissance. Si on stimule ce même muscle via un electrostimulateur, on pourra recruter beaucoup plus de fibres. Dans le premier cas, le cerveau a mis une barrière..
Bref impossible de distinguer les deux.
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lopapy
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par lopapy »

Ce phénomène de différenciation entre la fatigue physique et mentale, on la connait depuis longtemps.

La pfatigue physique, tout le monde connait.

St Serge C., dans les années 80, nommait l'autre fatigue, la fatigue nerveuse et en déterminait qu'il y avait des sucres nerveux que l'on optimisait de plusieurs façons, en course mais aussi à l'entrainement.
A l'entrainement Sport et Vie, super référence, avait sorti une étude sur la pondération des entrainements en donction de la ludicité de celui ci.
Du coup, des entrainements "soit disant" sous dosé en VMA/PMA par rapport aux tests effectués donnait des réslutats énormes en compétition grace à une gniack bien économisé à l'entrainement ultra maitrisé. (Mes derniers exemples sont des entrainements de triathlètes taillé en cinétique sur du 18kms/h, adapté uniquement en nombre de répétition et qui vous propulse des jeunes sur des perfs instantanés de VMA 20kms... Avec la Banane)

En course cela se caractérise par des voyants tous au vert, énergie et hydratation au top, mais une baisse de motivation incompréhensible.
Beaucoup de retour ainsi quand nous avons attaqué les trails > 50kms, fin du siècle dernier et comme nous ne carburions qu'au Caloreen, c'est ce dernier qui prenait dans la figure jusqu'à l'explication de la différence entre sucres simples et complexes ou les premiers nommés ont permis, par exemple, à des élites d'inconsciemment repartir, entre autre, de Vallorcine le mord au dent, après un bon verre de Cola, alors que 2' avant l'abandon "lassitude" était au programme. (Millet l'expliquait en press avant de pointer réellement sur la raison précise)
Pour les MOP/BOP c'est encore plus important car la fatigue nerveuse a beaucoup plus de chance de faire son apparition qu'avec les élites.

En résumé, en partant des constations de St Serge du siècle dernier, on se rends compte qu'en plus de sucres simples à prendre sur de longues distances, c'est le plaisir à l'entrainement (Commandement n°4 du concept du "navigateur solitaire" pour l'ultra si je me souvient bien) qui est bien à programmer.
Et de fait, du TOP au BOP, j'ai régulièrement fait revoir des plans pour y introduire des sorties bien plus conviviales et ainsi même en réduisant le temps d'entrainement, en le rendant ludique et convivial voire en excellente compagnie, le taux de progrès est parfois stupéfiant.

M'enfin après une période de rafraichissement, il y a quelques stakhanovistes de l'entrainement qui ont un besoin mental de sentir cette fatigue nerveuse les imprégner car sans cela ils arrivent dans une compétition avec un sentiment de ne pas avoir suffisamment fait de "Pain" pour avoir du "Gain".
C'est, AMHA, une grave erreur, et même s'ils en ont conscience, cela ne l'es empèche pas de rajouter des sorties solitaires ou la gniack "bouffeuse" de sucres nerveux est mise à rude épreuve et épuise les réserves !

L'Papy_entrainement_personnel_décousu_très_convivial_mais_trop_rosé_apéro_pour_etre_performant :D

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Vank
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par Vank »

Bonjour.

Tu trouveras des éléments de réponse intéressants dans le chapitre 23 du Big book of endurance training et racing de P. Maffetone.

Ce chapitre s'intitule anatomy on an injury. Y sont décrits 3 types de blessure: physique, mentale et chimique. Très intéressant!

Bonne lecture :wink:
Pain is inevitable, suffering is optional.
JM01
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par JM01 »

Pour répondre à lo papy, on pourrait aussi se dire que multiplier les entraînements durs et fatiguant permet à l'organisme de s'accoutumer à cette fatigue centrale et d'y résister plus facilement à condition de ne pas arriver cramé lors de la compétition.
Selon ce que j'ai vécu, cette fatigue mentale n'est pas toujours liée à une fatigue musculaire.
Il arrive à tout le monde de ne pas avoir la pêche, de se traîner sans vraiment identifier la cause.
Des études récentes indiquent que la sérotonine libérée en masse vient se fixer sur les moto-neurones et les inhibent.
voir le lien suivant: http://news.ku.dk/all_news/2013/2013.3/ ... xercising/
C'est cette fixation de la sérotonine qui provoquerait une fatigue généralisée et une baisse de performance musculaire.
J'ai des doutes maintenant sur ce qu'on appelle le mur et me demande si sa cause n'est pas plutôt liée au cerveau plutôt qu'à un vrai épuisement des réserves glucidiques.
C'est aussi pour ça que certains sportifs prenaient des drogues type cocaïne ou amphétamines qui agissent sur le système nerveux et non sur les capacités physiques propres (oxygénation, etc..)
Personnellement, j'ai de gros soucis d'épuisement (le mur) sur des courses longues type marathon et je me sens frais comme un gardon au niveau musculaire le lendemain donc il se passe bien quelque chose qui n'est pas du type physique et qui me fait penser que j'aurais pu/du me défoncer plus lors de la course
legendaire8
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par legendaire8 »

lopapy a écrit :Ce phénomène de différenciation entre la fatigue physique et mentale, on la connait depuis longtemps.
Du coup, des entrainements "soit disant" sous dosé en VMA/PMA par rapport aux tests effectués donnait des réslutats énormes en compétition grace à une gniack bien économisé à l'entrainement ultra maitrisé. (Mes derniers exemples sont des entrainements de triathlètes taillé en cinétique sur du 18kms/h, adapté uniquement en nombre de répétition et qui vous propulse des jeunes sur des perfs instantanés de VMA 20kms... Avec la Banane)
Bonjour Papy.
Pourrais-tu donner des exemples d'entrainement de cinétique de VMA que tu donnes à tes athlètes ?
Merci
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lopapy
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par lopapy »

JM01 a écrit :Pour répondre à lo papy, on pourrait aussi se dire que multiplier les entraînements durs et fatiguant permet à l'organisme de s'accoutumer à cette fatigue centrale et d'y résister plus facilement à condition de ne pas arriver cramé lors de la compétition.
Selon ce que j'ai vécu, cette fatigue mentale n'est pas toujours liée à une fatigue musculaire.
Il arrive à tout le monde de ne pas avoir la pêche, de se traîner sans vraiment identifier la cause.
Des études récentes indiquent que la sérotonine libérée en masse vient se fixer sur les moto-neurones et les inhibent.
voir le lien suivant: http://news.ku.dk/all_news/2013/2013.3/ ... xercising/
C'est cette fixation de la sérotonine qui provoquerait une fatigue généralisée et une baisse de performance musculaire.
J'ai des doutes maintenant sur ce qu'on appelle le mur et me demande si sa cause n'est pas plutôt liée au cerveau plutôt qu'à un vrai épuisement des réserves glucidiques.
C'est aussi pour ça que certains sportifs prenaient des drogues type cocaïne ou amphétamines qui agissent sur le système nerveux et non sur les capacités physiques propres (oxygénation, etc..)
Personnellement, j'ai de gros soucis d'épuisement (le mur) sur des courses longues type marathon et je me sens frais comme un gardon au niveau musculaire le lendemain donc il se passe bien quelque chose qui n'est pas du type physique et qui me fait penser que j'aurais pu/du me défoncer plus lors de la course
Il y a effectivement eu une grande mode des "mode blocs", des entrainements en pré-fatigue, des grosses charges pour que "l'organisme s'entraine à..."

Vouiméééé, j'ai pu observer cette évolution depuis 30 ans. Autant, grossièrement, dans les années 80, c'était des charges très (trop ?) forte en résistance (quand je voyais ce que s'avalaient les marignanais champion d'europe de cross, je m'évanouissais... :sm1: ) et avec l'ultra, route d'abord puis ultra trail, c'est les WE blocs, les entrainements ou l'on recherche en permanence à refaire, à reconstituer les conditions de course pour que "l'organisme s'entraine à..."

Et là, j'ai toujours eu des doutes... Pour avoir systématiquement eu de superbe réussite en réduisant de 30% environ l'entrainement de personnes "cassés" par des charges trop importantes, mes doutes ont eu des réponses...

On ne fait pas un marathon a l'entrainement pour réussir un marathon...

Déjà, en 1995 à Embrun, le nombre de triathlète champion du monde de l'entrainement qui sont arrivés bien après moi le newbee m'avait frappé.
Mes analyses sur les pelotons, depuis, ont confirmé le diagnostique. Et comme beaucoup, j'ai aussi été frappé de la langueur de l'ultra, cette sensation de fatigue sournoise qui valide l'entrainement, que recherche beaucoup d'athlète... Heureusement pour moi, à chaque fois que cela m'est arrivé(la 1ère fois en 1985), c'est à cause de trop de course, jamais trop d'entrainement, la récup' et l'analyse sont plus facile.

Pour la sérotonine, pourquoi pas, j'avoue que ce n'est pas une piste que je travaille sachant qu'il y a surtout des supposition, mais peu de travaux et encore moins, pour moi, de vulgarisation... J'en reste donc à mes "sucres nerveux" et en compétitions, mes "sucres simples".

MAIS, pour le souci du mur marathon, j'ai écris mon sentiment dans un add on en 2011 sur l'hydratation dont je remet le lien ci dessous :

ADD 1
13 Avril 2011:
Le mur du marathon n'est pas glycémique, mais hydrique ! Etonnant non ?

Image


Il n'existe pas sur le marathon de l'IM de manière aussi précise...
legendaire8 a écrit : Bonjour Papy.
Pourrais-tu donner des exemples d'entrainement de cinétique de VMA que tu donnes à tes athlètes ?
Merci
Je pense qu'arrivé à ce stade la personnalisation peut jouer et je ne sais pas si j'applique de manière rigoureuse la "méthode", si tant est qu'il existe une méthode Cinétique...

MAIS, ci dessous, la press de Grégoire Millet sur le sujet. De plus celui ci a travailler avec Laurent Schmit pour sortir ce bouquin.
Si on rajoute à cela un CV du bonhomme suffisamment triathlétique :mrgreen:, tu comprendras que je préfère te donner les paroles directes du professeur que la traduction en équation mathématique que je dispense deci delà...
La press de GM sur "Etre performant - Ajuster l'entraînement en fonction de son profil physiologique"

Image


Si tu veux d'autres précisions...

L'Papy_Cinétique_et_pied_nu_a_petite_dose
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Fabreizhad Triathlon
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par Fabreizhad Triathlon »

J'ai rien compris... :cry:

Maintenant, je suis fatigué de lire tellement mon cerveau qu'il a surchauffé... :wink:

d;-)
NANGATRI
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par NANGATRI »

Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transformeront en robe de soie.
Mais,
Y penser sans cesse ne labourera pas le champ.
JM01
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par JM01 »

Intéressant en effet.merci pour le lien
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Bangbros
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par Bangbros »

lopapy a écrit :
MAIS, pour le souci du mur marathon, j'ai écris mon sentiment dans un add on en 2011 sur l'hydratation dont je remet le lien ci dessous :

[url=http://www.kikourou.net/forum/viewtopic ... 21&t=21455]ADD 1
13 Avril 2011:
Le mur du marathon n'est pas glycémique, mais hydrique ! Etonnant non ?


L'Papy_Cinétique_et_pied_nu_a_petite_dose
mouai...
je me vois pas courir mon marathon jouer le chimiste et préparer ma potion à chaque ravitos en calculant le nombre de CL pour chaque éléments.
les kenyans doivent boire une ou deux gorgées d'eau à chaque bouteille et courent en négative split.

l'explication du mur sur marathon? soit t'es mal entrainé soit t'es partis trop vite y'a pas d'autre question à se poser :roll:

pour l'ultra trail y'a qu'à regarder le reportage sur la diagonale des fous où tu vois certains mec du top 5 bouffer de l'ebly, boire des soupes et enchainer 5 verres de coca sans soucier des histoires d'osmolarité.

bref entre cet article et le fameux "plus c'est long moins l'entrainement est nécessaire" c'est L'Papy_qui_gaspille_son_energie_pour_raconter_n'importe_quoi.
"Train hard, race hard, never win" moi
Alistair Brownlee sur 10.000m : http://www.flotrack.org/coverage/250668 ... 0aMPqh_uGM
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lopapy
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par lopapy »

Bangbros a écrit :
lopapy a écrit :
MAIS, pour le souci du mur marathon, j'ai écris mon sentiment dans un add on en 2011 sur l'hydratation dont je remet le lien ci dessous :

[url=http://www.kikourou.net/forum/viewtopic ... 21&t=21455]ADD 1
13 Avril 2011:
Le mur du marathon n'est pas glycémique, mais hydrique ! Etonnant non ?


L'Papy_Cinétique_et_pied_nu_a_petite_dose
mouai...
je me vois pas courir mon marathon jouer le chimiste et préparer ma potion à chaque ravitos en calculant le nombre de CL pour chaque éléments.
les kenyans doivent boire une ou deux gorgées d'eau à chaque bouteille et courent en négative split.

l'explication du mur sur marathon? soit t'es mal entrainé soit t'es partis trop vite y'a pas d'autre question à se poser :roll:

pour l'ultra trail y'a qu'à regarder le reportage sur la diagonale des fous où tu vois certains mec du top 5 bouffer de l'ebly, boire des soupes et enchainer 5 verres de coca sans soucier des histoires d'osmolarité.

bref entre cet article et le fameux "plus c'est long moins l'entrainement est nécessaire" c'est L'Papy_qui_gaspille_son_energie_pour_raconter_n'importe_quoi.
Pourquoi les Kényens, qui font un marathon en 2h avec 1 verre d'eau, ne passe pas au dessus, alors que pourtant, avec l'attrait des primes, il y en a un paquet qui ont déjà essayé ?

Tu as les protocoles d'alimentation des tops 5 de la diagonale pour affirmer qu'ils ne s'en soucient cela ?
(ils ont juste une assistance hyper réactive qui les attends avec poche à eau dosé pile poil à, la demande... Et malgré cela, pas toujours évident...)

Et pour les 5 qui arrivent, tu connais combien ont crashé a cause de déshydratation ?
Tu as rencontré, échangé, régulièrement avec ces top 5 pour connaitre leur questionnement au sujet de leur perf et leur stratégie de course ?

L'Papy_ :roll:
chriscool06
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Re: Distinguer fatigue mentale et physique

Message non lu par chriscool06 »

Bonjour à tous

LoPapy, j'ai lu ton article intéressant mais j'ai pas tout tout compris.....je suis comptable :?

Si je décidais de partir pour un marathon objectif 3H15 avec un Camelbak de 2l, tu me conseillerais de mettre quoi dedans ?

J'ai pour habitude d'utiliser le pack Overstim. Est ce compatible ?

Je prend souvent des crampes (parfois terribles) au 35éme qui me font foirer mon objectif.

Merci d'avance
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