Le peloton à la mode tattoo
Les tatouages sont de plus en plus nombreux sur le corps des coureurs
Tom Boonen et Philippe Gilbert sont les deux dernières victimes d’une mode de plus en plus en vogue dans le peloton professionnel : celle du tatouage. Le champion du monde et le porteur du maillot tricolore sont, en effet, passés sous le pistolet pour agrémenter leur corps d’une touche personnelle. Tour d’horizon des célèbres tatoués du peloton…
Bradley Wiggins : même s’il a désormais abandonné ses larges rouflaquettes, le dernier vainqueur du Tour de France est sans nul doute l’un des coureurs les plus rock’n’roll. L’Anglais possède ainsi un tatouage symbolisant les anneaux olympiques sur sa cheville droite. Un autre tattoo reprend le prénom de ses enfants (Ben et Isabella) à l’endroit où bat son cœur d’athlète. Wiggins est décidément très famille puisqu’il a également fait dessiner les lettres B et I (toujours pour Ben et Isabella) dans le creux de ses pouces alors qu’un C (comme Catherine, sa femme) orne depuis cet été son annulaire. Les deux épaules du coureur de chez Sky sont également décorées, l’une d’un soleil inca, l’autre d’un fantôme. Sur son biceps droit figure un très sobre Paris, 22.07.2012 , date de son sacre sur les Champs-Élysées.
Philippe Gilbert : le Wallon a concrétisé le rêve d’une vie en devenant champion du monde, en septembre dernier, à Valkenburg. Pour célébrer son sacre, Gilbert s’est fait apposer un arc-en-ciel autour de sa cheville droite. “Un titre mondial, c’est pour la vie”, a ainsi expliqué le coureur de chez BMC. “Dans 30 ans, je serai un ancien champion du monde. Ce titre est quelque chose qui va rester en moi, alors je l’ai gravé.”
Andre Greipel : l’Allemand porte depuis plusieurs années déjà le prénom de ses deux filles, Anna et Luna, sur son avant-bras gauche. Sur le Tour Down Under, en Australie, le sprinter de chez Lotto-Belisol a laissé entrevoir un nouveau dessin tribal ornant le sommet de son dos.
Filippo Pozzato : le flamboyant Italien n’a pas fait dans la demi-mesure en faisant dessiner un gigantesque “Only god can judge me” (seul Dieu peut me juger) agrémenté d’une énorme carpe. “Dans la culture orientale, ce poisson est un porte-bonheur qui doit vous amener la chance” , explique celui qui a remporté, ce week-end, le Trophée Laigueglia.
Sylvain Chavanel : Le Français a opté pour un tattoo coloré. Celui-ci symbolise un dragon semblant brûler dans les flammes de l’enfer. Un hommage à Paris-Roubaix, souvent surnommé… l’Enfer du Nord ?
Nick Nuyens : à la tête d’une belle famille (qu’il a fondée avec Evy Van Damme, pro jusqu’en 2007) de trois enfants, la Bombe de Bevel a opté pour un tatouage tribu en ornant son avant-bras droit des prénoms de ses marmots : Sterre, Storm et Sting.
Tom Boonen : le champion du monde a passé une partie de son intersaison chez le tatoueur. Quelques jours après les Championnats du Monde de Valkenburg, Boonen a ainsi rendu visite à Tijs Vanneste, l’ex-leader du groupe de métal Oceans of Sadness aujourd’hui directeur du studio de tatouage T*INK à Dessel. C’est là qu’il s’est fait apposer son tout premier tatouage, sur la poitrine, “My Ride, My Fight, My Life” (traduisez ma course, mon combat, ma vie). En janvier, il a fait orner son bras droit d’un dessin maori.
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