Bigeard n'est plus!

[Boulegan]

Wiki je l'utilise très peu pour tout dire, j'y vais en général pour avoir une première approche sur un sujet que je ne connais pas du tout. Après j'approfondis autrement, et je n'y reviens jamais.

Pour Lugan, c'est bien ce que je dis... Tu répètes ce qu'on a pu te dire, ou ce que tu as glané ici ou là... C'est dommage, et tu pourrais peut-être convaincre des ignares militants, mais pas ceux qui, toutes sensibilités confondues, ont vraiment lu Bernard Lugan. Je ne sais pas quels sont tes titres pour déverser autant de calomnies sur un Universitaire vraiment reconnu, qui travaille sur l'Afrique depuis 30 ans. Je constate que tu te bornes à des "on dit", à des formules à l'emporte pièce, des procès d'intention ( "il insiste habilement sur le conception du "respect de leur culture et de leur histoire") et des comparaisons osées, mais que tu n'apportes rien sur la critique de la thèse de Lugan, et pour cause.

En tout cas, écrire sur Lugan qu'il serait obnubilé "par la supériorité de la race blanche, de l'occident, que les Nègres seraient encore des "primitifs" si les savants, intelligents et humanistes européens blancs n'étaient pas venus leur apporter progrès et modernité" est totalement erroné.
C'est même grotesque puisqu'il écrit exactement le contraire !!!!
Je serais d'ailleurs curieux de savoir où tu as pu pécher une telle énormité, parce que écrire un truc pareil, ça mènerait son auteur à la sanction du ridicule, mais aussi à celle des Tribunaux car, pour le coup; ce serait vraiment diffamatoire..

Arrête d'écouter ou de croire tout ce que tu peux lire sur internet et fais-toi ta propre opinion en lisant l'auteur. Je t'assure que tu t'apercevrais alors de l'énormité que tu as pu écrire...
Ce procédé n'est pas très honnête Boulegan, et je ne m'attendais vraiment pas à ça de ta part.

Quant à Braudel, Oui ! René Girad, oui aussi, dans une certaine mesure (tu t'intéresses aux philosophes chrétiens toi ?). Castoriadis, je ne l'ai jamais lu (j'avoue mon impossibilité d'avoir une opinion critique sur lui, sinon ce que j'ai pu lire sur lui qui ne me le rendait pas spécialement sympathique, mais pas si antipathique non plus. A lire...).

Braudel ou Girard ne doivent pas pour autant t'empêcher de lire Lugan. Et si tu ne veux pas lire ses ouvrages, son Blog est passionnant...
http://bernardlugan.blogspot.fr/

J'aime ta méthode Triathlex - je n'oserais dire que tu m'as habitué à mieux - mais c'est du réchauffé, c'est signé Triathlex.
Je n'ai aucunement l'intention de te faire changer d'avis, tu le sais, et je lis tes arguments.
Tu penses que Lugan est un grand universitaire, l'Africaniste parmi les Africanistes, un penseur, un visionnaire, presque un humaniste, ce que tu considères à travers tes propres convictions, de tes "références" comme dirait notre ami ci-dessus, c'est très bien, c'est ton droit.
Je pense l'inverse, et c'est moi droit. Je pense que Lugan est coupable de forfaitures intellectuelles, de mensonges historiques, je sais aussi qu'il est proche des milieux d'extrême droite, je sais aussi que ses écrits sont comme parole d'Evangile et relayés la plupart du temps sur les blogs et parutions d'extrême droite et monarchistes. Certains de ses travaux "de terrain" sont remarquables, renseignés, mais d'autres sont entâchés d'approximations, de parti pris et de provocations.
Il aime aussi de présenter comme un pourfendeur de la bienpensance de droite comme de gauche, de la repentance et attise la théorie du complot contre la presse ignorante qui refuse de le recevoir et de reconnaître son génie.
C'est un personnage singulier, fin, intelligent, il manie l'art de glisser des contre-vérités et des forfaitures intellectuelles dans un flot de connaissances réelles et de réflexions parfois intéressantes, du moins qui interrogent.
Tu peux parfaitement l'admirer, mais j'aurai toujours du mal à accorder le moindre crédit à un type - qu'il soit ou non un éminent connaisseur de l'Afrique - qui a fait de l'Afrique ses études et ses thèses et qui, de l'autre, émarge dans des journaux et publications d'extrême droite. Ca ne me paraît pas cohérent, pas honnête. Mais il est loin d'être seul dans ce cas, à droite comme à gauche...

[Triathlex]

Wiki je l'utilise très peu pour tout dire, j'y vais en général pour avoir une première approche sur un sujet que je ne connais pas du tout. Après j'approfondis autrement, et je n'y reviens jamais.

Pour Lugan, c'est bien ce que je dis... Tu répètes ce qu'on a pu te dire, ou ce que tu as glané ici ou là... C'est dommage, et tu pourrais peut-être convaincre des ignares militants, mais pas ceux qui, toutes sensibilités confondues, ont vraiment lu Bernard Lugan. Je ne sais pas quels sont tes titres pour déverser autant de calomnies sur un Universitaire vraiment reconnu, qui travaille sur l'Afrique depuis 30 ans. Je constate que tu te bornes à des "on dit", à des formules à l'emporte pièce, des procès d'intention ( "il insiste habilement sur le conception du "respect de leur culture et de leur histoire") et des comparaisons osées, mais que tu n'apportes rien sur la critique de la thèse de Lugan, et pour cause.

En tout cas, écrire sur Lugan qu'il serait obnubilé "par la supériorité de la race blanche, de l'occident, que les Nègres seraient encore des "primitifs" si les savants, intelligents et humanistes européens blancs n'étaient pas venus leur apporter progrès et modernité" est totalement erroné.
C'est même grotesque puisqu'il écrit exactement le contraire !!!!
Je serais d'ailleurs curieux de savoir où tu as pu pécher une telle énormité, parce que écrire un truc pareil, ça mènerait son auteur à la sanction du ridicule, mais aussi à celle des Tribunaux car, pour le coup; ce serait vraiment diffamatoire..

Arrête d'écouter ou de croire tout ce que tu peux lire sur internet et fais-toi ta propre opinion en lisant l'auteur. Je t'assure que tu t'apercevrais alors de l'énormité que tu as pu écrire...
Ce procédé n'est pas très honnête Boulegan, et je ne m'attendais vraiment pas à ça de ta part.

Quant à Braudel, Oui ! René Girad, oui aussi, dans une certaine mesure (tu t'intéresses aux philosophes chrétiens toi ?). Castoriadis, je ne l'ai jamais lu (j'avoue mon impossibilité d'avoir une opinion critique sur lui, sinon ce que j'ai pu lire sur lui qui ne me le rendait pas spécialement sympathique, mais pas si antipathique non plus. A lire...).

Braudel ou Girard ne doivent pas pour autant t'empêcher de lire Lugan. Et si tu ne veux pas lire ses ouvrages, son Blog est passionnant...
http://bernardlugan.blogspot.fr/

J'aime ta méthode Triathlex - je n'oserais dire que tu m'as habitué à mieux - mais c'est du réchauffé, c'est signé Triathlex.
Je n'ai aucunement l'intention de te faire changer d'avis, tu le sais, et je lis tes arguments.
Tu penses que Lugan est un grand universitaire, l'Africaniste parmi les Africanistes, un penseur, un visionnaire, presque un humaniste, ce que tu considères à travers tes propres convictions, de tes "références" comme dirait notre ami ci-dessus, c'est très bien, c'est ton droit.
Je pense l'inverse, et c'est moi droit. Je pense que Lugan est coupable de forfaitures intellectuelles, de mensonges historiques, je sais aussi qu'il est proche des milieux d'extrême droite, je sais aussi que ses écrits sont comme parole d'Evangile et relayés la plupart du temps sur les blogs et parutions d'extrême droite et monarchistes. Certains de ses travaux "de terrain" sont remarquables, renseignés, mais d'autres sont entâchés d'approximations, de parti pris et de provocations.
Il aime aussi de présenter comme un pourfendeur de la bienpensance de droite comme de gauche, de la repentance et attise la théorie du complot contre la presse ignorante qui refuse de le recevoir et de reconnaître son génie.
C'est un personnage singulier, fin, intelligent, il manie l'art de glisser des contre-vérités et des forfaitures intellectuelles dans un flot de connaissances réelles et de réflexions parfois intéressantes, du moins qui interrogent.
Tu peux parfaitement l'admirer, mais j'aurai toujours du mal à accorder le moindre crédit à un type - qu'il soit ou non un éminent connaisseur de l'Afrique - qui a fait de l'Afrique ses études et ses thèses et qui, de l'autre, émarge dans des journaux et publications d'extrême droite. Ca ne me paraît pas cohérent, pas honnête. Mais il est loin d'être seul dans ce cas, à droite comme à gauche...

Tu enlèves la locution "forfaiture intellectuelle" qui est un jugement de valeur totalement infondé, et je tombe d'accord avec toi :

1-Nous sommes totalement opposés, toi et moi, quant à nos valeurs, notre schéma de pensée et nos références

2-Je pense effectivement que Lugan est un immense intellectuel, et peu m'importe ses convictions (je ne les partage pas toutes, je ne suis pas du tout Monarchiste et n'ai de catholique que les sacrements qui m'ont été administrés et ma fidélité respectueuse, rien de plus, envers la religion de nos pères), mais je n'en fais pas pour autant un grand mamamouchi comme tu le laisses entendre. Tu transformes l'admiration et le respect que j'ai pour son travail en une prétendue dévotion que je récuse vigoureusement.

3-Tu reconnais que tu as du mal à t'abstraire des convictions de l'homme, pour pouvoir apprécier pleinement l'intellectuel (ou l'artiste, ça c'est moi qui le rajoute). Je vais faire une généralité, mais c'est assez typique des gens de gauche comme approche. J'ai envie de dire que c'est bien dommage, car tu te prives de tout un tas de connaissances et, dans d'autres domaines, de vraies transes artistiques (as-tu jamais lu Drieu La Rochelle ?). Pour ma part, j'ai la chance de ne pas être atteint de ce syndrome, et je m'attache peu à la sensibilité des intellectuels ou des artistes. Je déteste Pierre Vidal-Naquet dans ses engagements politiques, mais je le respecte en tant qu'Helléniste, je me marre en lisant les pages idolâtres d'Aragon sur Thorez mais je ne connais aucun poète du XXème siècle qui me fasse autant vibrer que quelques lignes (même prises au hasard) de "Fou d'Elsa"...
Au moins, dans ton post, tu as l'honnêteté de reconnaître, indirectement, ton incapacité à distinguer l'homme de l'artiste ou de l'intellectuel... Je regrette sincèrement cette inaptitude mais je salue ta lucidité sur toi-même, ce qui est plutôt rare chez les gens de gauche, surtout depuis ces 30 dernières années, qui pensent stupidement que la culture serait à gauche...

[Boulegan]

Au moins, dans ton post, tu as l'honnêteté de reconnaître, indirectement, ton incapacité à distinguer l'homme de l'artiste ou de l'intellectuel...

C'est tout à fait ça.
Je ne suis pas adepte du double langage, de la dichotomie intellectuelle. Je n'y arrive pas parce que je ne crois que l'on puisse être l'un et l'autre, champion et dopé, flic et voyou, raciste et humaniste, historien et d'extrême droite (ou d'extrême gauche).
Lugan est dans la grande lignée de ces nombreux occidentaux - estampillés savants ou intellectuels - qui au fil des siècles ont patiemment réécrit, tronqué et corrompu l'histoire négro-africaine, ils sont les auteurs d'une longue entreprise de massifications du mensonge, de distorsion de l'Histoire, ils ont posé les pièges intellectuels de formatage du noir qui permettent ce racisme institutionnel et ordinaire d'hier et d'aujourd'hui. Le discours de Dakar de cet inculte de Sarkozy en est le dernier avatar officiel.
Mais bon, je m'égare...
Tu vois, j'ai toujours eu des a priori avec Céline par exemple dont je trouve par ailleurs le style remarquable, mais pas autant que Proust, ceci explique cela, c'est ma "construction" ou "déconstruction" mentale qui est ainsi faite.

[T.K]

impayable @FAYARD !!!
c'est la cour maternelle ou quoi ?
quelle vérité te dois-je , est-ce que je te demande si tu trompes ta femme ?

Tu ne me dois rien mais je connais maintenant la réponse à ma question...à mes yeux tu vaux moins que les merdes de citées qui me caillassent...tu pourras développer autant d'arguments sur n'importe quel sujet que se soit, tu resteras un hooligan....le plus bas dans l'échelle....

bravo , des préjugés sur rien de fondé , un sectarisme total et aucun respect , du @Fayard dans le texte qui pète les plombs quand on ne l'admire pas !

bravo aussi à @Boulegan qui me prend , comme Bernard Lugan , pour le dernier des racistes , alors qu'à le lire , il ne fait aucun doute qu'il n'a jamais lu ou écouté cet universitaire , se contentant de recopier l'avis autorisé constitué de mots savants des intellos gauchistes , basé sur l'inverse de sa pensée . Lugan a écrit une histoire de l'Afrique , la plus complète et la plus savante qu'il soit , mais évidemment , ça n'intéresse pas un antiraciste qui pense pour les africains .

[Triathlex]

Au moins, dans ton post, tu as l'honnêteté de reconnaître, indirectement, ton incapacité à distinguer l'homme de l'artiste ou de l'intellectuel...

C'est tout à fait ça.
Je ne suis pas adepte du double langage, de la dichotomie intellectuelle. Je n'y arrive pas parce que je ne crois que l'on puisse être l'un et l'autre, champion et dopé, flic et voyou, raciste et humaniste, historien et d'extrême droite (ou d'extrême gauche).
Lugan est dans la grande lignée de ces nombreux occidentaux - estampillés savants ou intellectuels - qui au fil des siècles ont patiemment réécrit, tronqué et corrompu l'histoire négro-africaine, ils sont les auteurs d'une longue entreprise de massifications du mensonge, de distorsion de l'Histoire, ils ont posé les pièges intellectuels de formatage du noir qui permettent ce racisme institutionnel et ordinaire d'hier et d'aujourd'hui. Le discours de Dakar de cet inculte de Sarkozy en est le dernier avatar officiel.
Mais bon, je m'égare...
Tu vois, j'ai toujours eu des a priori avec Céline par exemple dont je trouve par ailleurs le style remarquable, mais pas autant que Proust, ceci explique cela, c'est ma "construction" ou "déconstruction" mentale qui est ainsi faite.

Je suis sincèrement très triste pour toi... Passer à côté de tant de merveilles, juste parce que tu n'es pas capable de te départir de tes préjugés politiques !
C'est une approche parfaitement totalitaire, qui correspond parfaitement à l'idée que je me fais du totalitarisme mou qui nous "oppresse" depuis une petite trentaine d'années. Finalement, t'es dans l'air du temps Boulegan, le parfait petit produit de notre société intellectuellement appauvrie...

Tu n'es d'ailleurs pas à l'abri de devoir toi-même un jour faire ta propre repentance, il va peut-être falloir que tu fasses ta propre autocritique quand tu passeras devant le Tribunal de la pensée. Au rythme ou la liberté d'expression et la liberté d'opinion perd du terrain, tu risque, avant l'âge de ta retraite de devoir t'expliquer !
Ainsi, je note que ta signature fait référence à un grand poète romantique Allemand fasciné par la Grèce antique (et sa xénophobie revendiquée) qui a inspiré le mouvement Völkisch. Ce mouvement qui , le premier a élaboré une théorie du racisme biologique, a lui-même eu pour fille dégénérée, la pire des idéologies du XXème siècle ! D'ailleurs, ce grand poète a été particulièrement célébré par le IIIème reich et faisait l'objet de l'admiration de Nietzsche, comme de Heidegger...

Moi j'aime les romantiques Allemands, et que leur nationalisme ait été inspiré par leur Francophobie, ne me gêne absolument pas, car je fais la part des choses. En revanche, je suis surpris que tu fasses référence, dans ta signature, à l'un des inspirateurs de l'infâme...

GERMANIE est une très belle oeuvre, moi j'adore, on dirait du Barrès :


Non, ceux-ci, les Bienheureux qui sont apparus,
Les images des dieux dans le pays antique,
Je n’ai, oui, plus besoin de les invoquer, mais si,
Ô les fleuves de chez nous ! avec vous à présent
Gémit l’amour du cœur, qu’exige-t-il d’autre,
Le deuil sacré ? Car plein d’espérance repose
Le pays, et tel que par les chaudes journées
C’est très bas aujourd’hui que nous cerne d’ombre,
Ô impatients ! un ciel plein de pressentiments.
Plein de promesses est-il et me semble
Aussi menaçant, mais près de lui je veux demeurer,
Et en arrière mon âme ne doit pas s’enfuir
Vers vous, les révolus ! vous qui m’êtes trop chers.
Car votre si beau visage, de le revoir
Tel qu’il fut autrefois, je le crains, est mortel,
Et à peine est permis d’éveiller les défunts.

Dieux enfuis ! vous aussi, ô vous présents alors
Plus réellement, vous avez eu votre temps !
Je veux ici ne rien nier, ni rien quémander.
Car, lorsque c’en est fini, et le jour éteint,
C’est bien le prêtre le premier frappé, cependant par amour
Le temple et l’icône le suivent aussi, et son culte,
Vers l’obscur pays, et plus rien n’en peut paraître.
Tel que d’un bûcher funèbre ne s’étire alors
Qu’une fumée dorée, la légende, au-dessus,
Et va nous poindre à l’instant un doute en l’esprit,
Et nul ne sait ce qui lui arrive. Il sent
Que les ombres de ceux qui ont été ainsi,
Des Anciens, visitent ainsi à nouveau la terre.
Car ceux qui doivent venir là nous pressent,
Et la troupe sacrée des hommes-dieux ne s’attardera
Plus jamais si longtemps dans le ciel bleu.

Déjà verdoie, oui, en prélude d’un temps plus âpre
Ensemencé pour eux, le champ, est apprêtée l’offrande
Pour le sacrifice, et vallée et fleuve
S’ouvrent largement tout autour des monts prophétiques,
Pour que puisse regarder jusqu’à l’Orient
L’homme, et de là l’émeuvent bien des métamorphoses.
Mais de l’Azur est tombée
La fidèle image et il en pleut de divines paroles
Innombrables, et ça résonne au fond du bois.
Et l’aigle qui vient de l’Indus
Et vole au-dessus des cimes enneigées
Du Parnasse, très au-dessus de ces autels, les collines
D’Italie, sans chercher la proie bonne
Au Père, comme jadis, plus sûr dans son vol,
L’antique, jubilant bondit-il au-dessus
Des Alpes enfin, et voit des pays très divers.

La prêtresse, la plus tranquille enfant du dieu,
Elle, trop volontiers muette en sa profonde candeur,
Elle qu’il cherche, là regardait les yeux grand ouverts,
Comme si elle l’ignorait, il y a peu, une tempête,
Mortelle menace rugissant au-dessus de sa tête ;
Elle pressentait, cette enfant, un mieux,
Et enfin un grand étonnement fut au ciel,
Qu’une grande par la foi, telle qu’elle-même,
La bénissante, soit la puissance des hauteurs ;
Pour cela lui est envoyé ce messager qui, la reconnaissant vite,
En souriant pense ainsi : ô toi, infrangible, il faut
Qu’un autre mot t’éprouve — et s’exclame avec force
L’adolescent, regardant vers la Germanie :
« Tu es cela, élue,
Aimant toutes choses, et c’est un plus lourd bonheur
Que tu dois supporter en devenant forte,

Depuis lors, cachée là dans la forêt, et des pavots en fleur
Emplie du doux sommeil, enivrée, tu ne pris
Pas garde à moi, longtemps, avant même que de moindres ne sentent aussi
La fierté de la vierge et s’étonnent, d’où es-tu, née de qui,
Mais toi-même ne le savais pas. Je ne t’ai pas méconnue,
Et discret, comme tu rêvais, t’ai-je laissé,
Te quittant à midi, un signe d’amitié,
La fleur de la bouche, en retour, et tu parlas toute seule.
Cependant prodiguais-tu aussi abondance de paroles dorées,
Bienheureuse ! avec les fleuves, et jaillissaient-elles inépuisables
Par toutes les contrées. Car, presque telle la sacrée,
Celle qui est la Mère de toutes choses, [et porte l’abîme,]
La Secrète, autrefois nommée par les humains,
Est ainsi aimante et souffrante
Et emplie de pressentiments
Et emplie de paix ta poitrine.

Ô abreuve-toi de brises matinales
Jusqu’à ce que tu sois ouverte,
Et nomme ce qui est devant tes yeux,
Un mystère ne doit pas plus longtemps
Demeurer l’imprononcé,
Après qu’il a été longtemps voilé ;
Car aux mortels convient la pudeur,
Et parler ainsi, la plupart du temps,
Des dieux, est sage aussi.
Mais où est superflu, car les sources plus pures,
L’or, et s’est aggravée la colère au ciel,
Doit entre le jour et la nuit
Une fois paraître une vérité.
Par trois fois tu la transcris,
Pourtant imprononcée, telle qu’elle est là,
Innocente, doit-elle aussi demeurer.

Ô nomme, toi, fille de la terre sacrée,
Une fois la Mère. Ils rugissent, les flots contre les brisants
Et l’orage dans la forêt, et par ce nom même
Y résonne de nouveau depuis les temps anciens le divin passé.
Comme tout est autre ! et brille et parle justement
L’avenir aussi réjoui depuis les lointains.
Pourtant au centre du Temps
Vit calmement avec la Terre
Sacrée virginale l’Azur,
Et volontiers, en souvenir, sont
Les sans-besoins, eux,
Hospitaliers aux sans-besoins,
En tes jours de fête,
Germanie, là où tu es prêtresse
Et sans armes donnant conseil à l’entour
Aux rois et aux peuples. »

(Friedrich Hölderlin, traduction française de Patrick Guillot du poème « Germanie

[FAYARD]

impayable @FAYARD !!!
c'est la cour maternelle ou quoi ?
quelle vérité te dois-je , est-ce que je te demande si tu trompes ta femme ?

Tu ne me dois rien mais je connais maintenant la réponse à ma question...à mes yeux tu vaux moins que les merdes de citées qui me caillassent...tu pourras développer autant d'arguments sur n'importe quel sujet que se soit, tu resteras un hooligan....le plus bas dans l'échelle....

bravo , des préjugés sur rien de fondé , un sectarisme total et aucun respect , du @Fayard dans le texte qui pète les plombs quand on ne l'admire pas !

bravo aussi à @Boulegan qui me prend , comme Bernard Lugan , pour le dernier des racistes , alors qu'à le lire , il ne fait aucun doute qu'il n'a jamais lu ou écouté cet universitaire , se contentant de recopier l'avis autorisé constitué de mots savants des intellos gauchistes , basé sur l'inverse de sa pensée . Lugan a écrit une histoire de l'Afrique , la plus complète et la plus savante qu'il soit , mais évidemment , ça n'intéresse pas un antiraciste qui pense pour les africains .

Hooligan tu es, hooligan tu resteras...

[Boulegan]

Au moins, dans ton post, tu as l'honnêteté de reconnaître, indirectement, ton incapacité à distinguer l'homme de l'artiste ou de l'intellectuel...

C'est tout à fait ça.
Je ne suis pas adepte du double langage, de la dichotomie intellectuelle. Je n'y arrive pas parce que je ne crois que l'on puisse être l'un et l'autre, champion et dopé, flic et voyou, raciste et humaniste, historien et d'extrême droite (ou d'extrême gauche).
Lugan est dans la grande lignée de ces nombreux occidentaux - estampillés savants ou intellectuels - qui au fil des siècles ont patiemment réécrit, tronqué et corrompu l'histoire négro-africaine, ils sont les auteurs d'une longue entreprise de massifications du mensonge, de distorsion de l'Histoire, ils ont posé les pièges intellectuels de formatage du noir qui permettent ce racisme institutionnel et ordinaire d'hier et d'aujourd'hui. Le discours de Dakar de cet inculte de Sarkozy en est le dernier avatar officiel.
Mais bon, je m'égare...
Tu vois, j'ai toujours eu des a priori avec Céline par exemple dont je trouve par ailleurs le style remarquable, mais pas autant que Proust, ceci explique cela, c'est ma "construction" ou "déconstruction" mentale qui est ainsi faite.

Je suis sincèrement très triste pour toi... Passer à côté de tant de merveilles, juste parce que tu n'es pas capable de te départir de tes préjugés politiques !
C'est une approche parfaitement totalitaire, qui correspond parfaitement à l'idée que je me fais du totalitarisme mou qui nous "oppresse" depuis une petite trentaine d'années. Finalement, t'es dans l'air du temps Boulegan, le parfait petit produit de notre société intellectuellement appauvrie...

Tu n'es d'ailleurs pas à l'abri de devoir toi-même un jour faire ta propre repentance, il va peut-être falloir que tu fasses ta propre autocritique quand tu passeras devant le Tribunal de la pensée. Au rythme ou la liberté d'expression et la liberté d'opinion perd du terrain, tu risque, avant l'âge de ta retraite de devoir t'expliquer !
Ainsi, je note que ta signature fait référence à un grand poète romantique Allemand fasciné par la Grèce antique (et sa xénophobie revendiquée) qui a inspiré le mouvement Völkisch. Ce mouvement qui , le premier a élaboré une théorie du racisme biologique, a lui-même eu pour fille dégénérée, la pire des idéologies du XXème siècle ! D'ailleurs, ce grand poète a été particulièrement célébré par le IIIème reich et faisait l'objet de l'admiration de Nietzsche, comme de Heidegger...

Moi j'aime les romantiques Allemands, et que leur nationalisme ait été inspiré par leur Francophobie, ne me gêne absolument pas, car je fais la part des choses. En revanche, je suis surpris que tu fasses référence, dans ta signature, à l'un des inspirateurs de l'infâme...

GERMANIE est une très belle oeuvre, moi j'adore, on dirait du Barrès :


Non, ceux-ci, les Bienheureux qui sont apparus,
Les images des dieux dans le pays antique,
Je n’ai, oui, plus besoin de les invoquer, mais si,
Ô les fleuves de chez nous ! avec vous à présent
Gémit l’amour du cœur, qu’exige-t-il d’autre,
Le deuil sacré ? Car plein d’espérance repose
Le pays, et tel que par les chaudes journées
C’est très bas aujourd’hui que nous cerne d’ombre,
Ô impatients ! un ciel plein de pressentiments.
Plein de promesses est-il et me semble
Aussi menaçant, mais près de lui je veux demeurer,
Et en arrière mon âme ne doit pas s’enfuir
Vers vous, les révolus ! vous qui m’êtes trop chers.
Car votre si beau visage, de le revoir
Tel qu’il fut autrefois, je le crains, est mortel,
Et à peine est permis d’éveiller les défunts.

Dieux enfuis ! vous aussi, ô vous présents alors
Plus réellement, vous avez eu votre temps !
Je veux ici ne rien nier, ni rien quémander.
Car, lorsque c’en est fini, et le jour éteint,
C’est bien le prêtre le premier frappé, cependant par amour
Le temple et l’icône le suivent aussi, et son culte,
Vers l’obscur pays, et plus rien n’en peut paraître.
Tel que d’un bûcher funèbre ne s’étire alors
Qu’une fumée dorée, la légende, au-dessus,
Et va nous poindre à l’instant un doute en l’esprit,
Et nul ne sait ce qui lui arrive. Il sent
Que les ombres de ceux qui ont été ainsi,
Des Anciens, visitent ainsi à nouveau la terre.
Car ceux qui doivent venir là nous pressent,
Et la troupe sacrée des hommes-dieux ne s’attardera
Plus jamais si longtemps dans le ciel bleu.

Déjà verdoie, oui, en prélude d’un temps plus âpre
Ensemencé pour eux, le champ, est apprêtée l’offrande
Pour le sacrifice, et vallée et fleuve
S’ouvrent largement tout autour des monts prophétiques,
Pour que puisse regarder jusqu’à l’Orient
L’homme, et de là l’émeuvent bien des métamorphoses.
Mais de l’Azur est tombée
La fidèle image et il en pleut de divines paroles
Innombrables, et ça résonne au fond du bois.
Et l’aigle qui vient de l’Indus
Et vole au-dessus des cimes enneigées
Du Parnasse, très au-dessus de ces autels, les collines
D’Italie, sans chercher la proie bonne
Au Père, comme jadis, plus sûr dans son vol,
L’antique, jubilant bondit-il au-dessus
Des Alpes enfin, et voit des pays très divers.

La prêtresse, la plus tranquille enfant du dieu,
Elle, trop volontiers muette en sa profonde candeur,
Elle qu’il cherche, là regardait les yeux grand ouverts,
Comme si elle l’ignorait, il y a peu, une tempête,
Mortelle menace rugissant au-dessus de sa tête ;
Elle pressentait, cette enfant, un mieux,
Et enfin un grand étonnement fut au ciel,
Qu’une grande par la foi, telle qu’elle-même,
La bénissante, soit la puissance des hauteurs ;
Pour cela lui est envoyé ce messager qui, la reconnaissant vite,
En souriant pense ainsi : ô toi, infrangible, il faut
Qu’un autre mot t’éprouve — et s’exclame avec force
L’adolescent, regardant vers la Germanie :
« Tu es cela, élue,
Aimant toutes choses, et c’est un plus lourd bonheur
Que tu dois supporter en devenant forte,

Depuis lors, cachée là dans la forêt, et des pavots en fleur
Emplie du doux sommeil, enivrée, tu ne pris
Pas garde à moi, longtemps, avant même que de moindres ne sentent aussi
La fierté de la vierge et s’étonnent, d’où es-tu, née de qui,
Mais toi-même ne le savais pas. Je ne t’ai pas méconnue,
Et discret, comme tu rêvais, t’ai-je laissé,
Te quittant à midi, un signe d’amitié,
La fleur de la bouche, en retour, et tu parlas toute seule.
Cependant prodiguais-tu aussi abondance de paroles dorées,
Bienheureuse ! avec les fleuves, et jaillissaient-elles inépuisables
Par toutes les contrées. Car, presque telle la sacrée,
Celle qui est la Mère de toutes choses, [et porte l’abîme,]
La Secrète, autrefois nommée par les humains,
Est ainsi aimante et souffrante
Et emplie de pressentiments
Et emplie de paix ta poitrine.

Ô abreuve-toi de brises matinales
Jusqu’à ce que tu sois ouverte,
Et nomme ce qui est devant tes yeux,
Un mystère ne doit pas plus longtemps
Demeurer l’imprononcé,
Après qu’il a été longtemps voilé ;
Car aux mortels convient la pudeur,
Et parler ainsi, la plupart du temps,
Des dieux, est sage aussi.
Mais où est superflu, car les sources plus pures,
L’or, et s’est aggravée la colère au ciel,
Doit entre le jour et la nuit
Une fois paraître une vérité.
Par trois fois tu la transcris,
Pourtant imprononcée, telle qu’elle est là,
Innocente, doit-elle aussi demeurer.

Ô nomme, toi, fille de la terre sacrée,
Une fois la Mère. Ils rugissent, les flots contre les brisants
Et l’orage dans la forêt, et par ce nom même
Y résonne de nouveau depuis les temps anciens le divin passé.
Comme tout est autre ! et brille et parle justement
L’avenir aussi réjoui depuis les lointains.
Pourtant au centre du Temps
Vit calmement avec la Terre
Sacrée virginale l’Azur,
Et volontiers, en souvenir, sont
Les sans-besoins, eux,
Hospitaliers aux sans-besoins,
En tes jours de fête,
Germanie, là où tu es prêtresse
Et sans armes donnant conseil à l’entour
Aux rois et aux peuples. »

(Friedrich Hölderlin, traduction française de Patrick Guillot du poème « Germanie

Tu dérapes, comme souvent, cest inévitable avec toi... dommage

[Triathlex]

C'est tout ? Je dérape ?
C'est un peu court...

[T.K]

l'attaque à la personne , l'argument de ceux qui n'en ont plus .

allo , Fayard ??? ... encore un petit effort s'il te plait , c'est tellement amusant de te voir te couvrir de ridicule .

[T.K]

et puis au fait @Boulegan , j'avais bien dit que le racialisme serait immanquablement pris pour du racisme et de la supériorité raciale par le 1er "antiraciste" venu , merci de le prouver .
alors qu'en fait , en y réfléchissant un peu , quoi de plus raciste que de nier les races ou de prôner le métissage , c'est à dire l'extinction des races ?
quoi de plus dénigrant pour les africains que de vouloir leur imposer cette pensée décadente des blancs qui perpétue l'universalisme de la démarche coloniale ?
affirmer être fier d'être blanc , n'est-ce pas la condition nécessaire pour respecter véritablement la fierté raciale d'un noir ?

[BART26]

c'est sur , eux qui se découpent à la machette parce qu'ils sont d’ethnie différente , quel belle exemple . On devrait envoyer nos "spécialistes" antiraciste su ce continent , ils devraient revenir vite fait en louant notre tolérance ! ( s'ils reviennent , bien sur )

[FAYARD]

l'attaque à la personne , l'argument de ceux qui n'en ont plus .

allo , Fayard ??? ... encore un petit effort s'il te plait , c'est tellement amusant de te voir te couvrir de ridicule .

Allo, allo, qui me parle ? ha non c'est personne...

[T.K]

l'incommunicabilité des êtres et des âmes ...

par rapport à l'agressivité , c'est un progrès .