Encore du dopage...

Des infos pas des ragots!
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MarcoTri
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Message non lu par MarcoTri »

Elle a raison :

« Ce que je sais, c'est qu'il faut adapter la lutte antidopage et multiplier les angles d'attaque »

C'est bien que les gens commencent à parler, sans pour autant règler leurs comptes.

MaRcO
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swif
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Message non lu par swif »

+1 à Kelli White ! :wink: :D

Ca me rassure de lire de telles choses. Si des athlètes de renommée internationale se mettent à parler, c'est un bon point pour la lutte contre le dopage. Eux seuls sont des porte-parole crédibles, ce sont des icônes, des modèles pour les jeunes. Le discours des médecins est indispensable, mais ne touche pas les mêmes catégories de sportifs en terme d'âge et niveau social.

Comme K. White le dit, il faut d'avantage traquer les entraineurs ; ils sont souvent (moins en France qu'aux US) à la base de ce problème.
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sylvain
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Message non lu par sylvain »

pour en revenir au canabis : il reste détectable dans l'organisme (sang) 3 mois après consomation (un joint) (on detecte les substances de son catabolisme, bien sur, pas le canabis en lui même !). En contrôle urinaire, je crois que c'est de l'ordre du mois et demi voir deux mois pour certains...

2-3 mois, c'est énorme. On peut vite fait se retrouver à en consommer en inter-saison et, moins de 3 mois après, être controlé + sur une compétition.

Donc, tout le monde sait à quoi s'en tenir...

et puis, c'est une substance interdite par l'AMA donc, c'est comme le code de la route : coute que coute il faut respecter

et puis ça reste de la drogue...quand même...


:wink:
sylvain - pastek!

TRI & SKI
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Boulegan
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Message non lu par Boulegan »

Pour info.

OSLO, 26 mai (AFP) - L'ex-star de l'athlétisme américain Kelli White,
double championne du monde à Paris en 2003 avant d'être suspendue pour
deux ans pour dopage, a estimé jeudi que la tactique du gendarme, plus que
la pédagogie, constituait le meilleur moyen d'éloigner les athlètes des
substances illégales.
« Je ne pense pas que l'éducation effraie qui que soit », a déclaré White
devant un panel d'experts antidopage réunis à Oslo.
Ou alors, a-t-elle précisé, « cela devrait être pour les générations
d'athètes beaucoup plus jeunes ». « A mon niveau, on ne tient pas compte
des conséquences (du dopage) sur la santé. C'est la dernière chose à
laquelle j'ai pensé », a-t-elle assuré.
Contrôlée positive au Modafinil à Paris après avoir remporté le 100m et le
200m _titres dont elle a été déchue_, White est la première repentie de
l'affaire Balco, laboratoire californien à l'origine de l'élaboration de
la tétrahydrogestrinone (THG), un stéroïde de synthèse.
L'affaire a éclaboussé à des degrés divers d'autres très grands noms de
l'athlétisme tels que Marion Jones, Tim Montgomery, Michelle Collins,
Alvin Harrison ou encore Chryste Gaines.
Laissant entendre que le dopage était très répandu dans de nombreuses
disciplines sportives, White a souligné l'importance d'épingler davantage
de tricheurs et de le faire savoir.
« Je sais qu'il y a eu d'autres cas d'athlètes qui ont été suspendus mais
on n'en entend pas parler. Ca nous porte à croire que (...) personne ne se
fait prendre », a-t-elle dit.
Démasquée
« Si l'on en disait plus sur ces athlètes qui ont eu des problèmes ou qui
sont suspendus, et si on voit leur nombre émerger et s'accroître, cela
pourrait alors dissuader les gens » de se doper, a-t-elle affirmé.
Copieusement applaudie par les délégués, l'athlète américaine a de nouveau
battu sa coulpe, tout en pointant du doigt son ancien coach Remy Korchemny
qui, selon elle, lui a suggéré de prendre des stimulants en 2000.
« Dans un laps de temps assez court, d'une sprinteuse très compétititive,
je suis devenue la femme la plus rapide du monde », a-t-elle témoigné.
« J'avais travaillé avec M. Korchemny pendant 13 ans. Alors je n'aurais
jamais cru qu'il me donnerait quelque chose qui me serait nuisible. C'est
de ma faute bien sûr mais je lui faisais confiance (...). Je lui avais
confié ma vie », a-t-elle ajouté.
Avant d'être finalement démasquée à Paris, White était passée à de
nombreuses reprises entre les mailles du filet, subissant pas moins de 17
tests en quatre mois, tous négatifs.
« Je ne crois pas que c'est parce que les tests sont mauvais (...). C'est
juste parce que ceux qui produisent les substances ont beaucoup d'avance
sur ceux qui les traquent », a-t-elle affirmé.
Interrogée sur le meilleur moment de sa carrière, l'athlète a assuré qu'il
restait à venir.
« Quand j'ai franchi la ligne finale du 200m (à Paris), j'ai su qu'il y
avait quelque chose qui clochait (...) J'aurais dû être heureuse mais je
ne le pouvais pas. Je ne voulais pas être où j'étais. Je ressentais tant
de culpabilité qu'il était très, très pesant d'être là-bas », a-t-elle
assuré.
phy/hel/jr
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