Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Des fiches synthétiques "utiles" :

http://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/Etude ... 12_def.pdf
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Richie
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http://lapolitiqueenshort.blog.europe1. ... ourneyron/

Les dossiers qui attendent Fourneyron
Publié le 17 mai 2012 par Victor Dhollande-Monnier

Le PS n’a pas décidé de copier l’UMP pour le choix du ministre des Sports. Pas question de prendre une personnalité publique à la David Douillet, comme l’avait choisi Nicolas Sarkozy. François Hollande et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont donc opter pour Valérie Fourneyron. Jeudi, elle devrait prendre le relais de l’ancien judoka dans la matinée et hériter de quelques gros dossiers.

La fameuse taxe à 75%. On va très rapidement voir si elle a les reins solides. Elle hérite de la petite bombe lâchée en pleine campagne par François Hollande. Encore candidat, il avait proposé de taxer à hauteur de 75% les revenus au-delà du million d’euros annuels. Un pavé jeté dans la marre qui a surtout éclaboussé le monde du foot. Certains sportifs sont inquiets, d’autres pensent même que les meilleurs éléments de Ligue 1 vont quitter le championnat de France. Attendue au tournant également par la droite, qui a juré pendant la campagne que François Hollande n’appliquerait jamais cette mesure, Valérie Fourneyron va connaître un bon premier test. Le mois dernier, elle nous avait confié qu’elle « appliquerait cette mesure dans la première année du mandat ».

Augmenter le budget. Nicolas Sarkozy avait promis en 2007 de passer le budget des sports à 3%. Avec 0,15% du budget global en fin de mandat, il a largement échoué. Qu’en sera-t-il du gouvernement socialiste ? Valérie Fourneyron devra se montrer ferme et exiger de son président un budget à la hauteur du ministère. En période de crise, le sport ne sera pas la priorité nationale, loin de là. Elle devra donc batailler pour arriver à ses fins.

Le sport, un nouveau médicament. Ancien médecin du sport, Valérie Fourneyron nous confiait encore il y a moins d’une semaine l’importance qu’elle accordait au sujet. « Mettre le sport non pas comme une activité choisie à titre privée mais comme un enjeu de société », expliquait-elle. « Le sport n’est pas qu’un loisir pour certains et des médailles pour les autres. C’est aussi un formidable outil de rassemblement ». Et dans cette optique, elle entend bien « prescrire » le sport. « Imaginez un médicament qui diminue les maladies cardio-vasculaires, qui limite les risques du vieillissement et le stress au travail et qui ne coûte rien à la sécurité sociale. On l’a, c’est le sport ! » La formule est prometteuse. Attendons quand même de voir les effets secondaires…

La retraite des sportifs. Assez rapidement, elle devra également prendre des mesures concrètes pour les sportifs de haut niveau. Pas uniquement pour les footballeurs, souvent très bien payés, mais surtout pour les autres, ceux qu’on voit moins et qui galèrent pour atteindre toutes leurs annuités. Entrepris par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, Valérie Fourneyron devra donc récupérer ce dossier et faire en sorte de protéger davantage la retraite de nos sportifs.
Cette article à été publié en Non classé et taggué budget, dossiers, Football, François Hollande, ministre des Sports, PS, taxe à 75%, taxe crampon, Valérie Fourneyron. Sauvegarder le lien permanent.
Tri-max
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C'est vrai Richie, sa tache sera rude, mais elle a du répondant et des capacités de travail importante. Elle connait bien ses dossiers et pour la connaître perso, c'est une combattante pugnace. Sur Rouen elle est reconnue pour ses capacités de médecin du sport mais aussi pour ce qu'elle a apporté à la ville en matière de sport en tant que maire. Certes il reste des choses à faire sur cette aglo, mais pour ce qui l'attend, souhaitons lui bonne chance et laissons lui un peu de temps avant de juger!
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Tri-max a écrit :C'est vrai Richie, sa tache sera rude, mais elle a du répondant et des capacités de travail importante. Elle connait bien ses dossiers et pour la connaître perso, c'est une combattante pugnace. Sur Rouen elle est reconnue pour ses capacités de médecin du sport mais aussi pour ce qu'elle a apporté à la ville en matière de sport en tant que maire. Certes il reste des choses à faire sur cette aglo, mais pour ce qui l'attend, souhaitons lui bonne chance et laissons lui un peu de temps avant de juger!
Sur les quatre points évoqués, trois ne dépendent pas d'elle : imposition à 75 % / hausse du budget surtout en année post olympique à venir / "retraites".
Normalement, seule la 1ère est acquise, Hollande ne pouvant pas se défiler.

Quant au dernier ("Le sport, un nouveau médicament") , c'est pire, il dépend des français et quand on voit le surpoids chez les jeunes, c'est mal barré.
C'est pourtant une évidence sur le fond.
Ducan avec son histoire de "bonus / option minceur" au bac connaît actuellement une procédure disciplinaire suite à cette "idée" balancée dans les médias.

Bref, elle risque vite de se rendre compte qu'elle va être un Ministre sans réels pouvoirs...si ce n'est ce de devoir faire à diverses opérations de lobbies.
michaelchampion
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Oui, c'est sur qu'elle va avoir du boulot. Comme dit Tri-max laissons-lui du temps avant de juger.
Mais j'ai quand même hâte de voir comment va se passer la fameuse loi sur l'imposition à 75% !!
Vous avez des projets sportifs mais le financement est difficile à trouver!
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Venez soutenir des sportifs de tout horizon et de tout niveau
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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michaelchampion a écrit :Oui, c'est sur qu'elle va avoir du boulot. Comme dit Tri-max laissons-lui du temps avant de juger.
Mais j'ai quand même hâte de voir comment va se passer la fameuse loi sur l'imposition à 75% !!
Une "fable" extraite du bouquin de fiscalité de Maurice COZIAN :D

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Cozian

Dans la libre République de Socratie dont la fiscalité décadente était devenue, comme la nôtre, parfaitement inapplicable à force de complexité, un parlementaire intelligent obtint certain jour un succès inouï qui, de la gauche à la droite, lui valut les ovations enthousiastes de tous ses collègues. Il venait d’exposer qu’il était possible de supprimer purement et simplement les 53 impôts et 448 taxes qui paralysaient l’économie socratienne et de les remplacer par une seule contribution dont le texte tenait en deux lignes :

Article 1er (et dernier) : « tout possesseur de parapluie devra acquiter une contribution annuelle de 1000 F. »

Durant la suspension de séance, l’auteur du projet fut joyeusement congratulé par ses amis et adversaires politiques, émerveillés d’un projet qui alliait heureusement la simplicité, l’équité, le réalisme et le rendement. Puis à la reprise, le Président du Conseil se leva de son banc, et aprés avoir éloquemment vanté les mérites du génial projet et adressé ses éloges à son auteur, il se fit l’interprète des scrupules du ministre des forces armées en demandant que l’on voulût bien, avant toute discussion au fond, déclarer solennellement que serait exonéré de toute taxe le parapluie de l’escouade. Tous votèrent comme un seul homme, à main levée, et la suite des debats fut remise à huitaine.

La semaine suivante le premier parlementaire qui apparut à la tribune était un membre de la gauche. Il demanda une réduction de taxe en faveur des parapluies de coton habituellement utilisés par les employés et ouvrières d’usine pour se rendre à leur travail. Le caractére professionnel du parapluie de coton apparut avec évidence à la majorité, malgré l’intervention d’un membre de l’extrême droite qui avait cru voir dans cet amendement une attaque dirigée contre l’industrie de la soie. Ce propos malheureux inspira à un nouvel élu de gauche une proposition tendant précisément à compenser la perte subie sur les parapluies de coton par une majoration sur ceux recouverts de soie et utilisés par les bourgois dans leurs promenades, proposition qui fit rebondir la discussion.

Mais un membre de l’extrême gauche, faisant surenchère, déclara que le parapluie professionnel devait être exonéré totalement et non partiellement, car n’étant qu’un vulgaire pépin, on ne pouvait lui appliquer le vocable de parapluie. Il demanda une exonération analogue en faveur des économiquement faibles, des vieux travailleurs et des enfants des écoles et, on ne sut pas trop pourquoi une majoration sur les pépins qui traditionnellement, pendent au bras des flics en bourgeois.

Un représentant de la droite lui succéda à la tribune et obtint une réduction de 75% pour tout parapluie, de soie ou de coton, utilisé en guise de canne par les glorieux mutilés de la dernière guerre. On accèda ensuite au désir de la gauche d’obtenir le même avantage au profit des résistants.

Un autre parlementaire fit observer qu’un parapluie de coton pouvait être orné d’une poignée de prix qui, en augmentant sa valeur, le rendait plus précieux qu’un parapluie de soie. Il apparaissait donc qu’une taxe complémentaire et progressive devrait être déterminée et appliquée en fonction du prix de la poignée.

Un juriste demanda s’il y aurait transfert de la taxe dans le cas de cession d’un parapluie, si ce transfert de taxe devait s’opérer à l’amiable ou par l’intermédiaire de l’administration et, dans ce dernier cas, lequel du vendeur ou de l’acquéreur, devrait faire les démarches nécessaires. Un modéré fit par de ses scrupules : il lui paraissait juste d’exonerer partiellement les pauvres et de majorer légèrement les riches, mais il reprochait au projet de n’avoir pas prévu le cas des parapluies réparés et recouverts de neuf. Il proposa un taux dégressif tenant compte de la vétusté de l’engin et du nombre de réparation. Une commission, sitôt constituée, élabora en quelques jours un barème général qui comportait néanmoins 19 dérogations en plus ou en moins parmi lesquelles on notait :

- parapluie brisé par un cocu sur la tête d’un rival : 20 % de réduction sur la réduction prévue au barème ;
- parapluie brisé sur la tête d’un adversaire politique : 10 % de majoration sur la réduction prévue au barème (sur présentation de la carte du parti) :D ;
- parapluie brisé sur la tête d’un malandrin : 20 % de majoration (sur présentation du certificat de police).

Un autre député déclara qu’il ne lui paraissait pas équitable qu’un parapluie ayant déjà été frappé par de nombreuses taxes annuelles continuât, après la mort de son possesseur, à être taxé entre les mains de l’héritiers direct. Il s’ensuivit une discussion assez vive à l’issue de laquelle le gouvernement, ayant posé la question de confiance, faillit être renversé.

A l’ouverture de la séance suivante, un parlementaire du département où se trouvait la plus grosse usine de parapluies, s’indignat que l’on songeât à détruire cette industrie en lui faisant injustement supporter tout le poids de la fiscalité socratienne. Il demanda quelles raisons interdisaient d’appliquer des taxes identiques aux impermèables. Cette intervention véhémente produisit une grosse impression et le principe d’une taxe sur les imperméables fut finalement votée à une majorité confortable.

Un autre parlementaire demanda alors quelles dispositions le ministre des finances entendrait prendre à l’encontre de ceux qui, ne portant ni parapluie ni imperméable, bafoueraient ouvertement les lois de la République. Ce propos lui valut les protestations indignés des députés paysans. Le suivant fit observer que, si il est vrai qu’un parapluie peut servir d’ombrelle, une ombrelle peut servir de parapluie. Il convenait donc d’envisager une taxe sur les ombrelles ; cela le fit traiter de mufle et de mysogine. Néanmoins, il obtint le vote d’une sévère pénalité à l’encontre des fraudeurs portant engin à usage mixte.

D’amendement en amendement, la discussion dura plusieurs semaines dans une Chambre de plus en plus nerveuse où l’on échangea d’abord des quolibets, puis des injures, enfin des coups.

Quand le projet fut voté, il comprenait 1245 articles. En gros, tout possesseur de parapluie ou d’imperméable devait être porteur d’une carte d’identité fiscale comportant d’un côté son état civil, sa photographie, ses empreintes digitales ; de l’autre côté la photographie (face et profil) du pépin ou de l’imper, sa date d’achat, son origine, son prix, sa description sommaire, le nombre de réparations, leur prix, l’adresse du réparateur etc. La carte prévoyait en outre l’inscription des déclarations annuelles faites au fisc, des paiements acquités au percepteur, des amendes encourues, des réductions obtenues et de leur motif, des mentions relatives aux cessions et successions, des objets du même type possédés par les différents membres de la famille, etc, le tout orné de cachets et tampons multiples qui rendaient la carte pratiquement indéchiffrable.

L’administration créa des brigades de vérification. Les unes furent composées d’experts en pépins, les autres, éminents spécialistes de l’imper. Mais leurs inquisitions sucessives soulevèrent de protestations chez ceux qui possédaient á la fois imper et pépin, que dans un but d’apaisement, un haut fonctionnaire des finances crut judicieux de constituer un corps d’inspecteurs d’élite á double compétence que l’on désigna de bivalents. Ces derniers, qui relevaient en une seule visite un nombre deux fois plus élevé d’infractions, firent de tels ravages qu’ils provoquérent bientôt une véritable panique dans la population socratienne.

Enfin, un royaume voisin, gros exportateur d’imperméables, constatant la diminution de sa production due aux restrictions que s’imposaient les socratiens pour échapper à l’impôt éleva une protestation qui ne fut pas entendue. En manière de représailles, il dressa une barrière douanière à l’importation des tuyaux de pipe dont vivaient des milliers de socratiens. Il y eut débauchage et crise économique cruelle.

C’est au bout de six mois seulement de ce régime fiscal qu’eut lieu en Socratie le coup d’Etat qui amena la chute de la République et l’avènement d’un dictateur : le Général Sabrocler.
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Richie
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:mrgreen:
Blanc ne sera pas venu pour rien et aura fait des heureux :D
Domenech n'était pas la cause du problème et il a eu tort au début de prendre pour ses joueurs, ne réussissant pas ensuite à sortir du "piège" de com dans lequel il s'était enfermé.

http://www.lefigaro.fr/equipe-de-france ... -cause.php

Le staff des Bleus remis en cause ?

Emmanuel Quintin(Sport24.com) Mis à jour le 26/11/2011 à 15:04 | publié le 26/11/2011 à 14:48 Réagir

Le train de vie de Laurent Blanc et son staff sont pointés du doigt par Noël Le Graët

Selon L'Equipe, la Fédération Française de Football et son président, Noël Le Graët, souhaiteraient réduire le train de vie du staff de l'équipe de France. Une condition à la prolongation de contrat de Laurent Blanc ?

Et si Laurent Blanc n'était plus le sélectionneur des Bleus au début de la saison prochaine ? Sous contrat jusqu'à la fin de l'Euro, l'ancien libéro des Bleus n'a pas encore prolongé son engagement avec la FFF après avoir pourtant rempli la première partie de son contrat, à savoir qualifier l'équipe de France pour l'Euro 2012. Et si la reconduction éventuelle de son contrat, jusqu'à la Coupe du Monde 2014, dépendra du parcours des Bleus en Ukraine et en Pologne, elle pourrait également être suspendue à d'autres aspects plus économiques que sportifs ceux-là.

Un staff qui coûte cher
Car lorsqu'il est arrivé à la tête des Bleus l'an dernier après le fiasco de la Coupe du Monde sud-africaine, Laurent Blanc était en quelque sorte perçu comme le messie pour une sélection meurtrie par un Mondial raté et la terrible grève de Knysna. En provenance de Bordeaux, le Président a donc obtenu (presque) tout ce qu'il voulait.

Un salaire deux fois supérieur à celui de Domenech (100 000 euros mensuels contre 50 000), un staff élargi (22 personnes) et le retour d'anciens de 1998 (Philippe Tournon comme chargé des médias, Henri Emile à l'intendance, sans compter les piges de Fabien Barthez qui vient quelques fois distiller ses conseils aux gardiens tricolores)… Et tout cela a un coût (environ 180 000 euros mensuels d'après une estimation tirée de chiffres publiés par L'Equipe). D'autant plus important qu'il faut ajouter des nuits passées dans un grand hôtel d'Enghien-les-Bains, relativement proche de Saint-Denis, les veilles de match au Stade de France alors que les Bleus peuvent séjourner gratuitement à Clairefontaine, propriété de la FFF…

Des échanges entre Blanc et Le Graët ?
Autant de dépenses que Noël Le Graël, lancé dans une politique d'économies depuis son élection à la présidence de la FFF en juin dernier, entend bien voir réduites. En a-t-il déjà discuté avec Laurent Blanc ? Le sujet est-il de nature à fâcher les deux hommes ? «Nous ne sommes pas en opposition. Qui a intérêt à ne pas travailler en collaboration ? Lui est le président, moi je suis l'entraîneur. Notre intérêt commun, c'est l'équipe de France. Ce n'est pas le moment de parler de renouvellement de contrat. Parce que je n'y pense pas. A un moment, il faudra y songer. Mais là, au mois de novembre 2011, je n'y pense pas», assurait Laurent Blanc à la veille du dernier match amical contre la Belgique (0-0) il y a une dizaine de jours. Les deux hommes ont désormais six mois devant eux pour régler ces questions. Dans le cas contraire, «si on n'est pas d'accord sur mon avenir et mon contrat, on se séparera, c'est tout, c'est la vie», relativise Laurent Blanc.
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Richie
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http://www.acteurspublics.com/2012/07/0 ... -sportives

Le 06/07/2012

Les élus, arbitres malgré eux des normes sportives

© Stephen Simpson/SUPERSTOCK/SIPA

Les mises aux normes des installations sportives imposées par les fédérations pèsent lourd sur les budgets des collectivités, qui doivent composer sur le terrain avec les clubs sportifs.
Si les collectivités sont très attachées à la promotion des activités sportives, leur situation financière ne leur permet plus de faire face à un patrimoine vieillissant et à des aménagements obligatoires imposés bien trop fréquemment à leurs yeux par les fédérations. C’est le message que les élus ont souhaité faire passer à l’occasion d’un colloque organisé par Villes et Banlieues et consacré à la politique sportive. Selon le sondage effectué par cette association en juillet 2011, sur 29 villes moyennes consultées, 24 estiment que les normes fédérales sont “excessives”. “Nous voulons investir pour que le plus grand nombre pratique un sport, pas pour mettre aux normes nos équipements”, s’est ainsi emportée Anne-Marie Heugas, maire adjointe de Montreuil en charge des sports.
Depuis une vingtaine d’années, les fédérations se dotent de règlements qu’elles modifient très régulièrement pour tenir compte de l’évolution des pratiques, ou pour satisfaire aux règles techniques des compétitions. Aires de glace des patinoires, tracé des lignes des terrains de basket, surface des terrains de foot, autant de normes qui, découlant des fédérations internationales pour la plupart, s’imposent aux fédérations nationales et in fine aux collectivités qui, propriétaires de leurs installations, y consacrent une part non négligeable de leur budget pour en assurer le fonctionnement.

Afin de limiter l’impact de ces normes sur les finances locales, une commission a été montée en janvier 2010 : la Cerfres, pour commission d’examen des règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs. Rattachée au ministère des Sports, cette commission, présidée par Noël de Saint Pulgent, inspecteur des finances, rend des avis sur la base de notices d’impact financier communiquées par les fédérations sur les projets de règlement relatifs aux équipements sportifs, avis accompagnés de dérogations ou de reports de calendrier.

Intérêts divergents

Les élus essayent de peser au maximum sur les décisions de la Cerfres, grâce à l’entremise notamment de l’Association nationale des élus du sport (Andes). “L’association est ainsi parvenue à faire admettre que les mises aux normes devaient s’appliquer prioritairement aux constructions neuves, en préservant les installations existantes”, se félicite Cyril Cloup, le directeur de l’Andes. Mais la Cerfres, destinataire des normes très en aval, ne peut tout résoudre et il subsiste encore des difficultés, comme l’a parfaitement montré le rapport Doligé sur la simplification du droit pour les collectivités, publié en juin 2011. “Les fédérations édictent des règles pour leur seule discipline, alors que les équipements sportifs financés par les collectivités sont multidisciplinaires par essence”, relève le rapport.
Les changements de tracé en constituent un bon exemple. Les fédérations ne se coordonnant pas, les collectivités doivent intervenir sur un même terrain accueillant plusieurs sports collectifs à la fois – basket, volley, badminton… – qui se jouent dans les mêmes gymnases et sur les mêmes “parquets”. Enfin, privilégiant avant tout la compétition, les fédérations en oublient la dimension “loisir”.

Sauf que les aménagements réclamés ne bénéficient souvent qu’à une partie minoritaire des sportifs licenciés dans les clubs.

Eu égard au bénéfice attendu par la collectivité dans son ensemble, les élus sont aujourd’hui tentés d’y réfléchir à deux fois avant de débourser les sommes nécessaires à ces mises aux normes. Un rôle d’arbitre bien délicat à tenir.
Xavier Sidaner

Damien Carême, maire PS de Grande-Synthe (Nord) : “Nous déplorons subir un diktat des fédérations”
La mise aux normes d’un terrain de foot imposée par la fédération est pour l’heure mise en sommeil. Le déplacement des sautoirs engendré par l’agrandissement du terrain de foot tel que l’impose la réglementation de la fédération de football représente en effet un investissement de près de 400 000 euros, si l’on y inclut la pose de la clôture opaque tout autour du stade que la fédération réclame par ailleurs. À cette somme, déjà importante pour un club qui n’est classé « qu’en » CFA 2, s’ajoutent les 100 000 euros que représente la mise aux normes des terrains de basket de la ville. Nous avons tenté de faire pression sur la fédération de football, qui persiste à ce jour dans les menaces de relégation. Nous déplorons aujourd’hui subir un véritable diktat des fédérations, qui ne semblent pas avoir pris conscience des coûts des normes qu’elles édictent, d’autant que nos clubs ne sont pas subventionnés. Coûts encore moins supportables en cette période de crise où les collectivités voient leurs ressources s’assécher. Ce n’est pas pour autant que nous délaissons le sport. La ville a en effet beaucoup investi dans le sport, et sans l’aide de l’État. Mais nous devons faire face à des priorités en matière sociale, au risque de mécontenter les présidents de section sportive.”

François Scavini, maire adjoint (NC) d’Annecy (Haute-Savoie) chargé des sports : “Les droits TV pourraient être diminués”
“Les exigences posées par la ligue professionnelle et la fédération française de football ont un impact que nous ressentons très fortement puisqu’il nous a fallu tout à la fois revoir l’éclairage pour en augmenter la puissance, mais également accroître la capacité du stade ou la taille des vestiaires pour tenir compte de la montée en ligue 1 en 2011. Cela représente un coût d’environ 2 millions d’euros, que nous rembourse dans sa quasi-totalité le football club d’Évian-Thonon, après déduction des subventions que nous avons obtenues de la région et du conseil général. De leur côté, la fédération de basket, avec les nouveaux tracés de « raquette », ou celle de hockey nous imposent ou ont en projet de nouvelles normes qui nous obligent à trouver, pendant les travaux, des solutions de rechange souvent coûteuses pour permettre la poursuite de la pratique sportive. Et la tendance n’est pas près de s’inverser, puisque la ligue de football professionnel a décidé dès la saison 2012-2013 la mise en place d’une licence club, qui nous obligera à de nouveaux aménagements, faute de quoi les droits TV reversés au club par la ligue pourraient être diminués.”
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Jaginho
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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Le problème du foot et des réglementations est très vieux.

Je me souviens d'un TD de Maitrise sur la mise aux normes des terrains. Nos pontes fédéraux avaient décidé (car ils se faisaient chier ?) de normaliser les terrains en 105x68m ! Avant c'était des normes hausses et basses, souvenez-vous de l'AJA de Guy Roux qui élargissait ou non le terrain suivant l'adversaire :-) Les couts étaient monstrueux et limites inapplicables à tous les clubs...

Les fédés ne se rendent pas compte de cela, j'ai 2 exemples très proches :
- un membre de ma famille est maire adjointe chargé des sports dans une commune de 5000 habitants. Ils vont construire une nouvelle salle (etc.) mais le club de hand ne pourra y jouer car ils demandent des débordements sur le coté, des tribunes mini, vestiaires spécifiques (etc.) qui font que le budget ne passait pas et donc pas de terrain homologué => à voir si la Fédé va reconduire la dérogation...
- mon ex club de foot monte en CFA2 et les exigences sont de la folie sur les tribunes, vestiaires, sorties des joueurs, dépassement balustrades... 100.000€ de travaux pour la ville !

De mémoire, un club comme Lens en D1 revenait à env. 110 € par habitant, faut pas déconner.

Ne parlons pas des montpellierains qui cassent tout en foot (homme & femme), rugby, hand, quand on sait que l'argent publique est le principal revenu (excepté foot homme), je n'aimerais pas payer mes impots la bas !

Pour conclure, c'est simplement l'importance de l'argent publique dans le sport qui m'effraie de temps en temps, les clubs de D1 en tri ne pourront pas dire le contraire !
« L'entraineur médiocre parle, le bon explique, le super démontre et le meilleur inspire. » (John Kessel)
tribuddy
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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http://www.leparisien.fr/flash-actualit ... 096744.php

"Les élus EELV parisiens demandent la suppression de la subvention de Paris au PSG

Publié le 20.07.2012, 17h15

Les élus Europe Ecologie-Les Verts de Paris ont demandé vendredi la suppression de la subvention de la ville d'un montant d'un million d'euros au Paris-Saint-Germain, après l'arrivée dans le club de football de la capitale de l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic.
"Il est pour nous évident que, dans un tel contexte, la subvention de la Ville de Paris au PSG, déjà sensiblement diminuée comme le demandaient depuis longtemps les élus écologistes, doit être tout simplement supprimée", écrit Sylvain Garrel, co-président du groupe écologiste au Conseil de Paris, dans un communiqué.
"Cela n'a plus de sens et est totalement indécent dans le contexte de contraintes budgétaires fortes que connaît la Ville de Paris", ajoute-t-il.
"Le PSG, depuis que le club est sous présidence qatarie, n'en finit pas de battre des records. Le dernier en date : l'arrivée de la star Zlatan Ibrahimovic qui vient de signer un contrat pour un salaire annuel de près de quatorze millions d'euros. Ainsi, le club parisien a dépensé ces dernières semaines près de cent millions d'euros pour s'assurer la venue de quatre nouveaux joueurs", résument les élus écologistes.
La Ville de Paris devrait diminuer sa subvention au PSG de 250.000 euros pour la ramener à un million d'euros pour la prochaine saison, a annoncé le 5 juillet l'adjoint au maire en charge du sport."


Assez logique en temps de crise, mais 1 million d'euros c'est encore beaucoup trop je trouve car les Qatariens ont-ils vraiment besoin de cet argent? J'ai l'impression que la mairie a toujours relancé cette subvention car elle a eu (ou a toujours) peur que les Qatariens aillent au SDF. Maintenant que la menace est a priori éloignée, il faudrait certainement se poser la question de cette subvention.
D'autre part les actions "sociales" habituelles qu'inclut ce partenariat (genre les joueurs vont rencontrer des gamins, ou la mairie offre des places pour certains matchs...) ont-elles encore leur place dans un club où on veut à tout prix augmenter les recettes?
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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fifi63
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Vu l'importance du document, y'a quelque chose la dedans qui se rapporte au sport ou au triathlon ?
Philippe
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

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fifi63 a écrit :
Vu l'importance du document, y'a quelque chose la dedans qui se rapporte au sport ou au triathlon ?
Beh ouais... :D
https://www.google.fr/search?sugexp=chr ... ionn%C3%A9

Les sportifs sont des "cibles" pour les soit-disants experts de l'évasion fiscale, avec des retours de bâton...parfois sévères.
Pour qu'il touche 14 millions nets, Abramovich, des cerveaux de fiscalistes fument :sm11:
NickTheQuick
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Richie a écrit : Pour qu'il touche 14 millions nets, Abramovich, des cerveaux de fiscalistes fument :sm11:
Ibrahi pas Abra (cadabrantesque ;-))

Nick
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Richie
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Re: Billet #1 . Parlons sport, argent et marketing...

Message non lu par Richie »

NickTheQuick a écrit :
Richie a écrit : Pour qu'il touche 14 millions nets, Abramovich, des cerveaux de fiscalistes fument :sm11:
Ibrahi pas Abra (cadabrantesque ;-))

Nick
C'est une "contraction" entre les pétrodollars du londonien proprio de Chelsea et les pieds du suédois multimillionnaire, dont je comprends mieux la motivation lors de l'euro à se mettre en valeurs :idea:
Les transferts quataris, ce sont des "sinistres industriels" pour l'instant.0
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