Silver0l a écrit :
Il se peut aussi que commettre une négligence puisse être considéré par un employeur comme une faute professionnelle comme tu le suggères, ça n'en demeure pas moins une négligence, et ce n'est pas ce à quoi le code de l'UCI se réfère...
Si

Le terme négligence pour une violation anti-dopage est même quasi-systématiquement (une bonne vingtaine de fois) associé au terme faute dans le code de l'UCI que tu as dû autant survoler que le jugement du TAS quand tu écrivais le très faux
Silver0l a écrit :Non, le TAS rejette complètement la possibilité d'une transfusion
Puisque tu te focalises sur la notion d'intention pour distinguer faute et négligence, c'est l'article 295 du code de l'UCI qui traite de cela or il stipule :
Lorsqu’un coureur ou un personnel d’encadrement du coureur peut établir comment une substance spécifiée a pénétré dans son organisme ou est arrivée en sa possession et que ladite substance spécifiée n’était pas destinée à améliorer les performances sportives du coureur ou à masquer l’usage d’une substance améliorant les performances, la période de suspension pour une première violation stipulée à l’article 293 sera remplacée par la suivante : au minimum, une réprimande et aucune période de suspension de manifestations futures, et au maximum, deux ans de suspension.
Pour justifier toute élimination ou réduction, le licencié doit produire des preuves corroborantes, outre sa parole, qui démontrent à la pleine satisfaction de l’instance d’audition l’absence d’intention d’améliorer les performances sportives ou de masquer l’usage d’une substance améliorant les performances. Le degré de faute du licencié est le critère pris en compte pour évaluer toute réduction de la période de suspension
Or combien a pris Contador jugé sur la base juridique de ces articles ? Le maximum ! Donc, selon le TAS, il n'a pas su faire la démonstration de l'absence d'intention, comme tu veux le faire croire.
C'est ce que t'a fait remarquer Pascal L depuis le début
Pascal L a écrit :
Tu ne trouveras aucune citation dans le jugement publié par le TAS affirmant, comme tu le dis, que la présence du clenbuterol est due à une négligence et non à une faute.
Donc quand tu mets :
Silver0l a écrit :En droit, ce qui caractérise la négligence, c'est l'absence d'intention.
et que tu mets qqs lignes avant :
Silver0l a écrit :
Il sera justement condamné au regard du code très sévère de l'UCI, qui nie la présomption d'innocence, met la charge de la preuve sur l'accusé et condamne à 2 ans de suspensions pour une simple négligence.
1) Tu es à nouvelle fois en totale contradiction
Tu dis que le TAS a jugé justement au regard du code UCI, le code UCI précise que si pas preuve de l'intention c'est peine max, Contador prend peine max et toi tu trouves le moyen de lire entre les lignes que le TAS considère qu'il y a eu une simple négligence. Ben, non désolé, là, toi tu interpètes là où le TAS applique et conclus donc, de fait, autrement.
2) Tu répètes à nouvelle fois (puisqu'on te l'a déjà fait remarquer à maintes reprises mais même quand tu as 100% tort tu ne l'admets pas) une complète inexactitude puisque l'UCI ne met absolument pas la charge de la preuve sur l'accusé, c'est écrit en toutes lettres :
Charge de la preuve et degré de preuve
22.
La charge de la preuve incombe à l’UCI et à ses fédérations nationales, qui doivent établir la violation d’une règle antidopage.
Il te faut quoi de plus ???????
Il n'y a aucune négation de la présomption d'innocence, ce serait le cas si on arrêtait les gars pour performances suspectes ou physiologiquement surhumaines. Et c'est bien les instances anti-dopages qui doivent apporter la preuve qu'il y a substance ou méthode interdite, ce qu'elles ont fait. Ensuite évidemment le gars a évidemment le droit de prouver que c'est une simple négligence et de ne manifestement pas être convaincant.
Après, on peut juger que le code UCI est trop sévère, que la décision du TAS est motivée par X ou Y, que Contador s'en sortira bla bla bla, mais c'est un autre débat et il y aurait effectivement bcp à dire (y compris sur ADAMS).
Nick