Je ne vais pas revenir longuement sur tes nombreuses erreurs passées, Silver0l, tu te ridiculises très bien tout seul. Juste une remarque : penses-tu que la Suisse soit une dictature ? Tu écrivais en effet (en réponse à un de mes arguments, dont la pertinence je pense ne t’échappe plus maintenant) :
Il n'y a que dans tes rêves et ceux des dictateurs que la charge de la preuve est du côté de l'accusé».
Or le TAS dit : Article 242 : «the burden of proof shifts to the athlete» ; Article 259 : «in the case at hand, the first respondent has ... the burden of proof».
En revanche, tu continues en dépit du verdict (cruel pour toi) des faits, à dire des choses fausses :
L'erreur dans laquelle nous étions était de croire qu'il fallait choisir entre la thèse de l'AMA (le dopage volontaire) et la thèse de Contador (le steak).
Non, c’est toi seul qui a commis cette erreur, n'attribue pas aux autres tes nombreuses erreurs grossières de raisonnement. Nous avons été plusieurs à essayer de te faire saisir, sans succès, le concept d’inversion de la charge de la preuve. En raison de cette inversion, l’accusation n’avait pas à établir que l’hypothèse de la transfusion était plus probable que celle de la contamination alimentaire en général ; elle devait établir que l’hypothèse de la viande contaminée (et pas celle de la contamination alimentaire en général) était moins probable que sa négation.
Le TAS renvoie donc les 2 protagonistes dos à dos, en trouvant une 3ème explication, qui a l'avantage d'être plus plausible que les 2 autres.
C’est totalement faux. Le TAS n’a pas renvoyé dos à dos l’accusation et la défense, mais a endossé la thèse de l’accusation, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. L’inversion de la charge de la preuve impliquait que la défense devait prouver que l’hypothèse de l’ingestion de viande contaminée était plus plausible que sa négation, ie que la disjonction de tous les autres scenarii possibles, à l’inclusion de l’hypothèse des compléments alimentaires. Ce n’est aucunement le TAS qui a soulevé cette hypothèse, mais bien l’accusation, très précisément l’AMA. Voici le texte du jugement qui prouve que j’ai raison et que tu as tort (comme d’habitude) :
456 : according to wada [ie l’ama si tu sais lire] another plausible scenario is that the adverse finding results from a contamination through a food supplement.
Voir aussi les articles suivants qui montrent de façon tout à fait transparente (pour quiconque prend la peine de lire réellement) que la thèse de la contamination par des suppléments alimentaires est défendue par les plaignants et contestée par les défenseurs.
Et en l’occurrence, il a jugé qu'il y avait eu négligence
Il n'a jamais jugé qu'il y avait eu tricherie (ou "faute" en langage juridique)...
C'est inexact et choquant. Le TAS jugeait un appel d’une décision de la fédération espagnole, qui proposait de blanchir Contador suite à la découverte de clenbuterol dans un contrôle. Le jugement portait sur la procédure en appel de l’UCI et de l’AMA, et a donné raison aux plaignants sans la moindre ambiguïté. Comme les plaignants considéraient que M. Contador avait violé les règles anti-dopage, la conclusion n'est pas qu'il y a eu "négligence", mais bien violation des règles anti-dopage, je pense que c'est tout de même clair. On peut citer la conclusion du jugement pour éviter toute discussion oiseuse : "the athlete is found to have comitted an anti-doping violation" § 489. Et on peut aussi citer la conclusion finale du texte : "no evidence has been adduced proving that the athlete acted with no fault or no negligence or no significant fault or negligence" (§512).
Que toi, Silver0l, tu considères que violer les règles anti-dopage n'est rien d'autre qu'une négligence ne surprendra personne, mais par pitié n'attribue pas cette position honteuse au TAS.