C'est quoi encore ses conneries ? Les indices de suspicions de dopage eh ben
L'UCI réagit aux "indices de suspicion"
Le quotidien français L’Equipe a publié dans son édition du 13 mai un article consacré aux procédures de contrôle antidopage sur le Tour de France 2010.
Pour permettre la correcte compréhension des informations publiées dans ce cadre, l’UCI tient à rappeler qu’avant chaque grand Tour, tous les participants font l’objet d’un contrôle sanguin. Le Service Antidopage de l’UCI établit ensuite, sur la base des résultats de ces contrôles ainsi que du passeport biologique des athlètes, un « testing plan ». Ce plan de contrôle définit les priorités, la fréquence et la spécificité des contrôles qui seront effectués sur la course.
Il est indispensable de noter que la liste publiée par le journal L’Equipe et intitulée « Indice de suspicion » est susceptible d’être interprétée de façon erronée et nuisible : elle n’exprime que l’évaluation sommaire et à première vue des résultats de ces analyses dans le seul but d’établir un ordre de priorités pour les contrôles et ne permet en aucun cas de préjuger a priori d’une éventuelle culpabilité des personnes dont les noms y figurent. En effet, quelle que soit l’évaluation de l’opportunité de tester un certain coureur, la liste ne justifie aucune suspicion ou condamnation.
Ce procédé sommaire mais pratique a été rendu possible dans le cadre du programme du passeport biologique – lancé par l’UCI en 2008 en collaboration avec l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) – dont l’affinement du ciblage des contrôles représente l’un des axes principaux. Toutefois, les informations publiées par le quotidien français sont encore loin de l’examen des données hématologiques par les experts du passeport biologique.
En condamnant les possibles instrumentalisations de la situation qui s’est créée et les inéluctables distorsions de la réalité que les révélations de L’Equipe ne manqueront pas de susciter – ainsi que des conséquences malheureuses qui pourraient en découler pour les coureurs et les équipes – l’UCI désire souligner quelques points fondamentaux qui apparaissent dans l’article en question.
Sur la base du principe « suspect n’est pas coupable », il est évident premièrement que ce système permet de mieux cibler les contrôles antidopage et de rendre donc toujours plus performante la lutte contre le dopage dans son ensemble.
Reconnue comme « un document unique, sans précédent dans les autres sports » cette liste « révèle une réalité très éloignée du « tous dopés » et tord le cou à l’idée d’un dopage d’équipe organisé ».
Grâce au « travail formidable accompli par l’UCI ces dernières années (…), la proportion de coureurs qui franchissent la ligne blanche a diminué ».
Evidemment, cela ne signifie pas du tout nier l’existence du problème. Toutefois, il est montré que les services antidopage de l’UCI ont la situation en main, et que leur monitorage – par le biais du passeport biologique notamment – sera de plus en plus efficace.
De par son engagement quotidien, l’UCI fait la preuve de sa volonté de s’opposer avec tous ses moyens au fléau du dopage, et va toujours pleinement assumer son rôle de Fédération à l’avant-garde dans ce domaine.
Finalement la publication confirme que l’UCI met tout en œuvre afin de se battre pour un cyclisme toujours plus propre (tel que ce sport est en train de devenir comme le prouvent aussi les statistiques).
Cependant, l’UCI déplore et condamne fermement la faille dans le principe de confidentialité qui a permis que cette liste ait été transmise à la presse. Une telle fuite est donc hautement irresponsable et inadmissible. L’UCI se concertera avec l’AMA pour mener une investigation en profondeur à ce sujet.
I don't ride a bike to add days to my life. I ride a bike to add life to my days !!!