Kenzo a écrit :Juste une petite question pour ceux qui suivent le GIRO est ce que vous voulez en + un post sur "LE TOUR DE CALIFORNIE" ?
Si tu as d'aussi belles photos à dispo, bien sur que oui.
t'es tout seul dans le bus ?
Pour info :
Des chutes de neige retardent le départ
Les organisateurs du Tour de Californie ont annoncé ce matin qu'ils ont raccourci la première étape de 80 kilomètres, passant donc de 191 à 111 bornes.
Ils ont pris la décision suite aux chutes de neige qu'il y a eu cette nuit et qui a rendu la plupart du tracé très dangereuse. "Il fait vraiment trop froid pour les coureurs aujourd'hui", ajoute le directeur de la course, Andrew Messick à Cyclingnews. Après avoir déblayé la plupart du circuit final, les organisateurs ont tout de même élaboré des plans de secours avec notamment un prologue. Mais les coureurs sont toujours en attente d'une décision de la part du staff de la course.
I don't ride a bike to add days to my life. I ride a bike to add life to my days !!!
La première étape du Tour de Californie qui devait se courir ce dimanche entre Lake Tahoe et North Lake Tahoe sur 191 kilomètres a été dans un premier temps raccourcie puis annulée suite à la grogne des coureurs, la faute à de fortes chutes neige qui ont rendu la chaussée glissante voire dangereuse.
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Bon revenons au Giro voulez vous donc demain c'est..
Journée de repos à Termoli
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Dans l'Equipe ils pourraient pas nous parler un peu du beau parcours de Le Mevel plutôt que de nous faire des envolées oniriques sur le décors de l'Etna
Sur la première réelle étape de montagne hier, qui s'achevait au sommet de l'Etna, Alberto Contador a plus que répondu présent. Il a véritablement assommé la concurrence. Après coup, près d'un jour après, il est revenu sur cette démonstration face aux journalistes présenst lors d'une conférence de presse organisée durant cette journée de repos.
"Pour dire vrai, hier, c'était une belle journée. Mais en aucun cas l'objectif était d'aller chercher le maillot rose, l'objectif était de faire le plus différence possible par rapport à mes concurrents. C'était une montée qui me convenait particulièrement bien, mais le résultat fut tout de même incroyable et j'en suis très heureux. Prendre le maillot rose n'est pas significatif" débute le Madrilène. Touefois, le poulain de Bjarne Riis a assez d'experience pour savoir que rien n'est encore joué, surtout que le plus dur est à venir :
"Le Giro ne fait que commencer, les neuf premiers jours ont été très nerveux, usants, ont créé les premières différences et ont permis de tirer les premières conclusions quant à la condition de chaque favori, mais maintenant nous allons faire face à des étapes incroyables dans les Dolomites, à un contre-la-montre en montée et au chrono de Milan. Ca ne fait que commencer, mais c'est toujours bien de prendre de l'avance." Pour autant, le coureur de la Saxo Bank-SunGard, qui possède plus d'une minute d'avance sur ses concurrents ne va peut-être pas forcer pour conserver sa tunique : "Nous allons voir au jour le jour, mais pour nous, l'objectif est de l'avoir le 29 à Milan. Le Giro est très difficile à contrôler, surtout avec ces étapes si longues et si dures. Pour nous, ce n'est pas une obsession de garder la tête"
Irait-on donc vers une échappée victorieuse permettant à un coureur de ravir la tunique rose au triple vainqueur du Tour. C'est envisageable. Mais Contador gardera surtout un oeil sur ses rivaux qui n'ont, selon lui, pas changé : "Mes rivaux restent les mêmes. Il y a ceux qui ont perdu un certain temps hier, mais je ne sais pas si c'était dû à une mauvaise journée ou parce qu'ils ne sont pas en bonne forme. Hier ça a concerné Menchov et Joaquín Rodríguez, qui n'ont pas eu un super journée, mais ça va être très dur. Tout le monde va attaquer, attaquer de loin, ils vont envoyer des coureurs à l'avant et ça va être très difficile" analyse celui qui est entré hier dans la cour des coureurs ayant remporté au moins une étape sur chaque Grand Tour.
Et si certains ont certifié hier que Contador était devenu l'homme à battre, le patron de ce Giro, lui rejete ce statut : "En aucun cas, je ne me considère comme le patron. Hier, c'était une bonne journée, où j'ai pu faire des différences, qui se sont révélées importantes. Si cela peut me pénaliser ? C'est quelque chose d'insignifiant, car la plupart des yeux sont tournés vers moi et le monde entier regarde ce que je fais. Je ne pense pas que cela va changer grandement le comportement de mes rivaux avec moi."
Enfin, l'Espagnol a été interrogé vis à vis de son équipe. Et Alberto Contador dit avoir foi en ses coéquipiers : "J'ai pleinement confiance en eux, nous devons être conscients que le Giro est très difficile à contrôler pour une équipe seule, mais ils sont très motivés et ces jours-ci, ils ont bien travaillé et ça m'a permis d'être aussi détendu que possible dans le peloton. J'espère que nous pourrons avoir tout sous contrôle."
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'Il nous fait de la com et du politiquement correct la...
Kenzo a écrit :Il y a ceux qui ont perdu un certain temps hier
Ah bon? Parce qu'il y en a qui n'en ont pas perdu? Tout le monde a pris au moins une minute (hormis Rujano, mais qui prendra encore bien plus contre la montre). Quand on regarde les classements des 3 grands tours de ces 5 dernieres annee, 1mn ca suffit bien souvent pour passer de la 2eme a la 1ere place.
Kenzo a écrit :Tout le monde va attaquer, attaquer de loin, ils vont envoyer des coureurs à l'avant
Si seulement... mais ca remonte a quand la derniere fois que l'on a vu un leader attaquer de loin sur un grand tour?
Personnellement, j'aurais plutot tendance a croire qu'ils vont attendre la derniere montee (au besoin en envoyant un equipier a l'avant), ou ils vont encore se faire ramasser par Contador, et joueront alors la deuxieme place.
Kenzo a écrit :le monde entier regarde ce que je fais
Heu... la par contre... on dira "le monde du cyclisme", alors. Parce qu'entre le Japon, Ben Laden, Strauu Kahn, la Lybie,... pas sur quand meme que le monde ait les yeux rives sur le Giro, aussi interessant soit-il.
J'ai bien aime l'interview de Zomegnan publiee aujourd'hui sur Yahoo. Interessant notamment sa reflexion sur le fait de n'avoir que 2 grands cols par jour puisque les premiers sont escamotes lorsqu'il y en a davantage.
Zomegnan : "Le parcours le plus dur de l'histoire"lun, 16 mai 11:29:00 2011
Angelo Zomegnan, le directeur du Giro, est satisfait du tracé 2011 et spécialement du découpage des étapes de montagne, où il n'est pas possible de "bluffer". Défenseur d'un cyclisme "global", il exporte volontiers son épreuve, soucieux de son positionnement par rapport au Tour de France.
..Ce Giro est-il bien le plus difficile de son histoire ?
Angelo Zomegnan : On ne le saura qu'à la fin. C'est à ce moment-là qu'on pourra l'évaluer. Sur le papier, c'est un Giro difficile. Mais ce sont les coureurs qui font la course, sa dureté. Un grand tour devient dur sur la base de plusieurs éléments. Le climat en est un. Rappelez-vous l'étape (enneigée) du Gavia en 1988, ceux qui l'ont faite en ont gardé la trace dans leur chair. Dans le Tour, je me souviens d'étapes d'une chaleur extrême. Une fois, à Bordeaux-Lac, mes chaussures étaient restées collées au goudron...
Est-ce alors le parcours le plus dur de l'histoire du Giro ?
A.Z. : Oui, c'est le plus dur. Parce que les montées sont sans appel. On ne peut pas récupérer, on ne peut pas bluffer.
Pourquoi avoir voulu autant d'arrivées au sommet (huit) ?
A.Z. : Les étapes de cinq cols, on sait ce que ça va donner dans les deux premiers. Mettre cinq cols en 200 kilomètres, cela revient à humilier la montagne. Sur ce Giro, il y a plus souvent deux cols, une montée, une descente et une montée. C'est mieux pour le spectacle et pour la course. Préférerait-on une arrivée au bas de la descente du dernier col ? Cela changerait-il quelque chose dans l'appréciation des difficultés ?
Pourquoi partir de l'étranger (Herning, Danemark) l'an prochain ?
A.Z. : Ce n'est pas seulement Herning, c'est le Danemark. Le Giro se mondialise. Il est retransmis maintenant sur 167 pays. Pour la première fois, la télévision danoise va couvrir la course. Avant, des pays comme le Danemark, la Suède, la Finlande, n'avaient pas de direct.
Et les Etats-Unis, puisqu'un projet de départ à Washington a existé pour 2012 ?
A.Z. : On y réfléchit toujours. Les conditions politiques ont changé. C'est compliqué. Pour prendre un seul exemple, Washington est la seule ville qui compte trois corps distincts de police. Mais un départ des Etats-Unis est toujours à l'étude.
Comment voyez-vous l'afflux des candidatures italiennes pour recevoir le Tour, voire accueillir un grand départ ?
A.Z. : Il n'existe plus de territoire national de ce point de vue. Le monde a changé. Sur votre téléviseur, vous avez accès à des chaînes du monde entier. Nous sommes dans un cyclisme global, comme dans les autres activités. Il n'y a aucun conflit avec ASO (organisateur du Tour de France). D'ailleurs, nous aussi, nous avons des candidatures importantes venant de l'étranger. Et même de France...
Laquelle ?
A.Z. : L'Alpe d'Huez a déposé une candidature officielle.
Comment définiriez-vous le Giro et le Tour ?
A.Z. : Le Tour est la plus grande épreuve du monde et nous travaillons pour que le Giro soit la plus belle épreuve. Par rapport au Tour, nous avons le désavantage d'être au mois de mai, pendant que les écoles, les usines, les commerces, sont ouverts. Et, en plus, il arrive qu'on ait la neige
Après la journée de repos, quoi de mieux qu’une étape de plaine pour se remettre en jambe. Après un départ de Termoli, les coureurs s'élanceront pour une étape longue de 159 kilomètres, direction le Nord en bordant cette fois-ci la mer adriatique, en en prenant toujours soin de faire attention à la direction du vent. Une seule côte est à répertorier, il s’agit de la montée du Vasto (4ème catégorie), situé seulement après 30 kilomètres de course. L’arrivée de cette étape se fera à Teramo. Même si la fin du parcours monte très légèrement durant plus de vingt kilomètres, la victoire ne devrait pas s’échapper aux sprinteurs même si les derniers cent mètres sont en légère montée, estimée à 4 %.
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Le leader suédois de la formation Sky Pro Cycling, Thomas Lovkvist a estimé que la présence d'Alberto Contador sur le Giro dégradait l'image de cette course par étapes. Il signale que lorsqu'un coureur est entrainé dans une affaire de dopage, il ne devrait pas prendre le départ d'une course :
"D'après les règles internationales, il a le droit de courir, mais je trouve cela ennuyeux de le voir sur ce Giro alors qu'il va passer devant le TAS [Tribunal Arbitral du Sport]", explique-t-il à Feltet. "De plus, s'il est reconnu coupable, ses performances sur le Giro seront remises en cause. Qui sait ce qui se serait passé sans la présence de Contador dimanche lors de la montée de l'Etna ? Le résultat aurait été différent. De toute manière, je pense que les règles internationales de la lutte contre le dopage doivent être à nouveau étudiée."
Ce matin, Thomas Lovkvist occupe la 21ème place à 3 minutes et 27 secondes d'El Pistolero, nouveau maillot rose.
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jmboma a écrit :Dans l'Equipe ils pourraient pas nous parler un peu du beau parcours de Le Mevel plutôt que de nous faire des envolées oniriques sur le décors de l'Etna
Christophe Le Mével. Troisième du classement général à la sortie de la première semaine de course du Tour d'Italie, le Breton Christophe Le Mével (Garmin-Cervélo) s'est accroché dimanche sur l'Etna malgré des maux de gorge et des quintes de toux. "J'ai vécu sur l'Etna une journée très difficile, commentait hier le coureur français. Je n'étais pas dans un grand jour mais j'ai limité la casse ! J'ai souffert des bronches à cause de la poussière et j'avais beaucoup de mal à respirer. Mais bon, ça pouvait être pire." Hier, les coureurs de Garmin-Cervélo ont profité d'une bonne grasse matinée. Ils se sont contentés d'une séance de home-trainer d'une demi-heure plutôt que d'aller rouler sur la route. Pour la formation américaine, l'objectif est maintenant de préserver une place dans le Top 10 par le biais de Christophe Le Mével.
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Après une reprise en douceur, la onzième étape de ce 94ème Giro présentera demain un parcours assez vallonné, typé ardennais, sur une distance relativement courte. Dès le départ, le peloton escaladera sans cesse des côtes "dites" casse-pattes. Ce départ qui devrait d'ailleurs être bien agité car le profil de la journée pourrait très fortement avantager une échappée. Beaucoup voudront prendre le bon groupe de fuite du jour, et il se peut que celui-ci mette du temps à se dessiner. En outre, quatre Grands Prix de la Montagne sont répertoriés lors de cette étape qui reliera Tortoreto Lido à Castelfidardo. La victoire d’étape se jouera au sommet d’une côte longue de 3,5 kilomètres avec notamment un dernier kilomètre à 6% et un passage à plus de 10 % à une petite centaine de mètre seulement de la ligne d’arrivée. Sur cette étape qui s'annonce nerveuse, les favoris ne devrait pas se montrer mais devront rester vigilants. Sur un tel parcours, la défaillance est interdite, car de précieuses secondes, voire minutes, pourrait être lâchées avant que la vraie bataille ait réellement commencé.
A dire vrai, on voit mal comment une échappée ne pourrait pas aller au bout. Les raisons sont multiples. Les équipes de sprinteurs ne rouleront assurément pas sur un tel parcours et quant au maillot rose, Alberto Contador, il a déclaré qu'il ne défendrait pas envers et contre tout son maillot rose dès maintenant, la Saxo Bank-SunGard ne devrait donc pas mener la chasse. Alors qui pour la mener ? Une équipe osera-t-elle prendre le risque de prendre les commandes et reprendre l'échappée sans l'assurrance que son leader puisse briller dans le final ? C'est loin d'être certain. Et plus généralement, sur ce genre d'étape, il est plutôt fréquent que des fuyards se jouent la victoire. On devrait retrouver à l'avant les baroudeurs, les chasseurs d'étape mais aussi, et c'est probable, les leaders qui aimeraient se replacer au général après une première semaine plutôt moyenne. Les principaux favoris ne devraient quant à eux pas esquisser le moindre geste, si ce n'est - peut-être - dans la dernière ascension. Mais rappelons-nous que sur le Giro, rien est improbable.
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