FAYARD a écrit :Richie a écrit :Bon, moi, je ne veux pas rentrer dans un débat stérile,
mais oui, les aveux sont des preuves en matière de dopage :
Virenque : aucun contrôle positif :
aveux tardifs : condamné.
Marion jones : aucun contrôle positif :
aveux tardifs...condamné.
Chiotti : aucun contrôle positif :
aveux spontanés...sanctionné.
Etc...
Inversement, des contrôles positifs...la négation absolue de l'intéressé...certains blanchis quand suffisamment "forts" médiatiquement....
Un sportif de haut niveau qui tient à ses sous doit être avant tout un bon acteur et n'être doté d'aucune peur, ni conscience (...).
Plus intéressante, la future confrontation vache au clenbutérol contre contador
Qui gagnera
http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves20 ... heval.html
Les aveux sont des preuves en matiére de dopage mais pas en droit pénal comme je l'ai indiqué or Silver a parlé d'enquête, saisie de produits, fouilles, interrogatoire de suspect, démantelement de filiéres de trafic, écoutes téléphoniques...rassure moi, c'est bien le domaine policier et judiciaire donc droit pénal, non ????
Ton "droit pénal" et ton droit tout court, a de grosses lacunes
Virenque, il a été jugé par un
tribunal correctionnel
Il a avoué dans ce cadre et a été relaxé dans ce cadre (
"ses" aveux lui ont sûrement évité une peine de principe

), donc "droit pénal", donc "aveu = preuve".
Il encourait une peine de nature "pénale" :
http://www.lalibre.be/sports/cyclisme/a ... ussel.html
Sa fédé a ensuite tenu compte de ses aveux intervenus dans une affaire pénale et dans laquelle, en dehors de ses aveux, aucune preuve matérielle directe ne l'impliquait, si ce n'est des témoignages.
Ton raisonnement reviendrait donc à donner une valeur plus forte aux témoignages en matière pénale que des aveux, certains procès n'étant "montés" que sur des témoignages
Toute la débilité de l'affaire Outreau repose là dessus : la force donnée aux témoignages.
En contrepartie, malgré le nombre d'accusés, pas d'aveu, pas de preuve matérielle contre ceux innocentés...
Comme bien souvent les témoignages à charge sont eux mêmes parfois afférents à des aveux à décharge pour son propre rôle, ton système pénal personnel, il est un peu foireux
Le problème de la valeur des aveux, ce n'est pas la notion "d'aveu",
mais la façon dont ils sont recueillis.
Ainsi, tu généralises et tu effectues un raccourci fatal, en pensant que les aveux recueillis lors d'une garde à vue n'ayant pas valeur de preuve, il en est de même pour ceux effectués dans un autre cadre...
Une avocate, devenue juge, puis avocate, puis procureure... puis (je m'y perds, elle a tout fait) a écrit un bouquin où elle évoque notamment une affaire de viol en cour d'assises. La parole d'une femme contre deux accusés, des témoignages à décharge, quelques témoignages à charge, aucune preuve directe (elle s'était lavée et avait porté plainte au delà du délai de 48 heures).
Bilan, l'auteure du livre pensait qu'ils seraient acquittés.
Par quelques phrases magiques lors de l'audience, soulignant que c'étaient des "lâches", et bien, ils ont avoué le dernier jour.
Bilan : condamnation évidente et aucune prise en compte des remords des "accusés coupables", par les jurés, choqués par la démolition en règle de la victime effectuée par l'avocat des accusés.