Silver0l a écrit :NickTheQuick a écrit :Silver0l a écrit :
Après, le code de l'UCI met la charge de la preuve sur l'accusé, mais c'est un autre débat...
Pourtant, un mec qui n'écrit que du solide et du vérifié selon lui, a écrit il y a moins de 2 jours :
Silver0l a écrit :La charge de la preuve est toujours à l'accusation. C'est une règle fondamentale de la justice et de la morale, et il n'y pas d'exceptions, que ce soit en sport ou en affaires criminelles.
T'es quand même un clown

avoue-le !
Nick
Non. Simplement, dans la première citation, je me plaçais d'un point de vue moral.
D'un point de vue réglementaire, tu peux tout relire depuis le début, j'ai toujours pensé que la Fédé espagnole ou l'UCI pouvaient condamner Contador en vertu de leurs propres règlements, mais qu'une telle décision pouvait être cassée par une instance juridique, car on ne peut (moralement et juridiquement) pas causer un préjudice moral et matériel aussi lourd à quelqu'un sans preuve solide.
Donc on arrive là où je voulais en venir et où, à mon avis, tu fais fausse route depuis le début.
1) Tu présentes le règlement UCI comme abusif et susceptible d'être cassé par une juridiction supérieure.
2) Et tu essaies de faire passer comme exceptionnelle (la charge de la preuve à l'accusé) une règle de l'UCI qui ne l'est pas puisque qu'elle n'existe pas.
Pour le 1) Contador est loin d'être le premier à avoir été condamné en vertu de ce même règlement ; or s'il était aussi manifestement abusif, tous les dopés condamnés auraient fait appel devant une juridiction supérieure et aurait eu évidemment gain de cause et l'UCI aurait modifié son règlement pour qu'il soit applicable. Est-ce le cas ? Combien de condamnés parce qu'on a trouvé une substance interdite dans leur corps ont fait cassé leur jugement à la
seule raison que le préjudice moral et matériel était trop lourd ou le règlement excessif dans les moyens qu'ils s'arrogent pour condamner un athlète ?
Pour le 2) Le règlement de l'UCI est comparable à nombre d'autres (pour ne pas dire tous), en ce sens, que la charge de la preuve est d'abord à l'accusation (comme je te l'ai mis en haut de page 34), c'est le principe même du contrôle antidopage (apporter un preuve matérielle). Une fois l'accusation établie, l'article 296 offre la possibilité à l'accusé de se défendre (rien de plus normal) et charge alors à lui de démontrer MALGRE la preuve PREALABLEMENT fournie par l'accusation qu'il n'y a eu ni faute ni négligence ou bien de prouver que la méthode de détection est non valable.
C'est ultraclassique, ultralogique moralement et juridiquement.
Ta théorie d'une réglementation de l'UCI abusive par rapport au droit commun et dont les pouvoirs excessifs seraient remis à leur place par la première instance venue est juste un pur fantasme, sinon il y a longtemps que les contrôlés positifs se serviraient de cela pour casser leur condamnation. Bizarrement même la batterie de très bons avocats de Contador a préférer miser notamment sur le vice de forme.
Nick