Perf marathon sec versus Perf marathon ironman

[leratz06210]

Hello à toutes et tous,
L'objet du post est d'avoir une idée de la différence chrono qu'il pourrait y avoir entre votre performance sur marathon sec et sur ironman.
Attention, pour être objectif, il faut pouvoir comparer ce qui est comparable.
C'est à dire que cela s'adresse aux personnes qui ont couru un marathon et ironman dans un laps de temps raisonnable pour ESSAYER de minimiser au max les différences pouvant être liées au niveau de forme.
Le but est d'essayer de nous (la communauté Onlinetri) faire une idée de ce que pourrait être la notion d'enchaînement Vélo-CAP optimisée.
Exemple: une différence de 5,10,15% voir plus.

Alors je sais déjà que certains vont dire que cela dépend d’une multitudes de facteurs (engagement sur le vélo, topo parcours vélo, état d'esprit dans lequel tu attaques l'IM : pour finir ou faire une perf.....)

C'est pour cela que dans vos réponses il serait sympa de donner des détails:

Temps marathon sec (et quel marathon histoire de se faire une idée de la topographie)
Temps marathon IM
Temps total IM (et quel IM histoire de se faire une idée de la topographie)
Etat d'esprit (juste pour finir ou pour une faire une perf)
Délai entre marathon sec et IM
Remarques/commentaires (conditions météo particulières, problème divers ayant conditionné le résultat final...)

Merci pour vos réponses

[Merri]

Bonjour,
J'ai toujours eu des temps identiques sur IM et sur marathon sec, à mon grand désespoir. Mais je fais un marathon en toute fin de saison, après tous les tri (Longs ou IM, entre 7 et 8 par an).
Sur IM : entre 3h20 et 3h35, parcours plat. J'ai mis 4 h à Embrun (genous "glacés", ça ne m'est jamais arrivé depuis) en 2008 et 5h (!) cette année sur l'Altriman mais je l'ai fait avec une lombalgie et à l'arrache totale, j'ai donc dû marcher pas mal.
Sur marathon sec : entre 3h20 et 3h30, parcours relativement plat (La Rochelle, Vannes qui est un peu plus "pentu").

En parcours roulant (Ch'triMan), je mets entre 10h20 et 11h00 sur IM, ça dépend des conditions (et de mes courses d'avant...). Je les fais pour finir, je ne vise jamais une place, j'essaie de ne pas me faire trop mal pour enchaîner ensuite les autres courses.
Sur marathon, en fin de saison (entre 5 et 8 semaines après le dernier IM), j'essaie de me préparer bien, je cours, je bouffe, je dors dans l'optique de faire un bon chrono. Au départ je reste avec le ballon des 3h, mais je n'ai jamais tenu plus de 25-28 bornes, après je saute, j'ai deux poteaux et le moral en berne.
Je crois que le marathon sec est très exigeant, il faut se connaître à fond et être capable de régler son allure selon un plan préétabli très sérieusement. Il faut être au top partout (prépa physique, bouffe, plages de récup', préparation des temps de passage, etc.). Bref, je trouve que c'est très dur. En tous cas, je ne recommencerai plus après une saison de tri. Et en début de saison, ça met par terre un paquet de semaines pour récupérer.

Voilà, j'espère ne pas avoir écrit trop de bêtises. Tu auras certainement d'autres réponses de gens plus pointus.

[clef de 12]

c'est le 36 ième post sur ce sujet............

[leratz06210]

J'ai fait des recherches et je n'ai pas trouvé les infos que je cherchais dans les 36 posts que tu cites

[Scranun]

Aucune réponse à t'apporter directement car jamais participé à un marathon ou IM ... alors . Cependant cela pose la question de courir en préfatigue (va voir le post)ce que j'expérimente sur 10 et 20 bornes sec et sur tri.
Moi aussi 10-15% de temps en plus et d'autant plus que le parcours est long. Pas de dfférence significative sur 5 bornes
On m'a dit d'aller voir comment s'entrainer les décathloniens pour ce qui est de la préfatigue... mais bon on reste un peu sur sa faim (fin)
dans le post "courir en préfatigue" il y a bien quelques mais rien de serieux ou de révolutionnaire

[leratz06210]

Et oui, le problème est bien là!!!
L'optimisation de l'enchaînement vélo - CAP est important car cela conditionne pour un grande part le résultat final même si la course à pied ne représente que grosso modo 1/3 de la course sur un ironman d'une durée 10h00
nat:1h00= 10%
vélo:5h40= 56%
CAP:3h20=33%

Généralement on parle de sur CD que l'enchainement est optimisé qd la différence entre le tps sur 10km n'excéde pas 10% de la perf sur 10km sec.

Je pense que cela vaut la peine de s'interoger sur la question d'autant plus qu'il n'existe pas grand chose sur la question et c'est tout aussi légitime que de vouloir gagner du temps en achetant les dernières roues de pimpins pour reprendre une expressions que l'on aime bien ici

[magnus]

Bonjour,
J'ai toujours eu des temps identiques sur IM et sur marathon sec, à mon grand désespoir. Mais je fais un marathon en toute fin de saison, après tous les tri (Longs ou IM, entre 7 et 8 par an).
Sur IM : entre 3h20 et 3h35, parcours plat. J'ai mis 4 h à Embrun (genous "glacés", ça ne m'est jamais arrivé depuis) en 2008 et 5h (!) cette année sur l'Altriman mais je l'ai fait avec une lombalgie et à l'arrache totale, j'ai donc dû marcher pas mal.
Sur marathon sec : entre 3h20 et 3h30, parcours relativement plat (La Rochelle, Vannes qui est un peu plus "pentu").

En parcours roulant (Ch'triMan), je mets entre 10h20 et 11h00 sur IM, ça dépend des conditions (et de mes courses d'avant...). Je les fais pour finir, je ne vise jamais une place, j'essaie de ne pas me faire trop mal pour enchaîner ensuite les autres courses.
Sur marathon, en fin de saison (entre 5 et 8 semaines après le dernier IM), j'essaie de me préparer bien, je cours, je bouffe, je dors dans l'optique de faire un bon chrono. Au départ je reste avec le ballon des 3h, mais je n'ai jamais tenu plus de 25-28 bornes, après je saute, j'ai deux poteaux et le moral en berne.
Je crois que le marathon sec est très exigeant, il faut se connaître à fond et être capable de régler son allure selon un plan préétabli très sérieusement. Il faut être au top partout (prépa physique, bouffe, plages de récup', préparation des temps de passage, etc.). Bref, je trouve que c'est très dur. En tous cas, je ne recommencerai plus après une saison de tri. Et en début de saison, ça met par terre un paquet de semaines pour récupérer.

Voilà, j'espère ne pas avoir écrit trop de bêtises. Tu auras certainement d'autres réponses de gens plus pointus.

Ben moi c'est tout a fait l'inverse................marathon sec meilleur temps 3h09 et moins bon temps 3h27....et sur IM, meilleur temps chtriman 2009 en 4h10 et moins bon 4h42 frankfurt 2008.....c'est râlant, surtout en posant le vélo en 6h05.....
Mais bon faut dire aussi que je n'ai jamais vraiment travaillé les grosses transitions vélo-cap et avec du recul, mes entraînements CAP sont souvent trop light avec des sorties de max 2h (1 ou 2 fois sur ma prépa)....

En fait la grosse différence pour moi est plutôt dans le temps total de course........quand je fais des compets de moins de 5h (VTT, trail, multiraid, marathon, IM 70.3, etc...), j'ai la gnac jusqu'a l'arrivée, tandis que sur IM, j'ai tendance a "m'emmerder" a partir du moment ou je commence a courir....c'est trop long et je ne reste pas dans ma course.....

[Sophie]

4h53 sur le marathon du Ch'triman en 2009 (1er IM... et 1er marathon )
4h50 sur celui d'Embrun cette année.
Jamais fait de marathon sec, mais je crois que ce ne serait pas très rapide de toutes façons : 4h peut-être ?
En tous cas, 1h48 sur semi-marathon ses il y a un peu plus d'un an.

Voilà, quelques données pour décomplexer tout le monde

[ufoot]

Merci pour vos réponses

• Marathon sec: environ 2h55 (plus exactement, 2h55, 2h56 et 2h52+qq secondes ces 3 dernières années à Paris)
• Marathon IM: de 4h à 5h (un peu plus de 4h à Nice en 2009, un peu moins de 4h cette année à Embrun)

Donc moi, je perds ouvertement une heure, une bonne heure bien grasse et épaisse. En même temps bon, le marathon de Paris au printemps par rapport à un marathon sous la chaleur comme Nice ou un poil pentu comme Embrun, c'est fastoche de chez fastoche, et par ailleurs sur les 2 tris en question j'étais pas dans une phase "optimale", plutôt dans une optique "je viens pour voir et si le chrono tombe il tombe sinon tant pis". Tandis que les marathons secs j'y suis allé le couteau entre les dents. Mais je ne vois pas comment perdre moins d'1/2 heure, autant je peux m'imaginer faire 3h30 sur IM (mais attention, c'est de la pure fiction, je ne l'ai jamais fait...) autant approcher les 3h ça me paraît absolument totalement utopique, à moins de sacrément progresser *aussi* sur marathon sec.

Je ne sais pas si je dois m'entraîner en préfatigue, j'en doute, je pense surtout que j'optimise bien mes marathons.

A+

ufoot.

[leratz06210]

Merci pour vos témoignages
Pour toi ufoot, tu me sembles ramasser un peu beaucoup sur marathon Ironman avec une perf à 2h55 même si à Nice il fait super chaud (je sais j'y habite ).

[tritof]

année 2006 : Ironsapin :3h57(12h30 au total)-Embrun 4h06 (13h37)-marathon Beaujolais 3h24

[cap05]

marathon sec=>3h11 en 2009
IM NIce 2010=> 4h15

[Obiyann]

Marathon sec : 2h59'55'' (Mont Saint Michel Mai 2010)
Marathon Embrun 2010 : 3h42... (Total : 11h26...)
2 nouveautés pour moi

[ufoot]

Merci pour vos témoignages
Pour toi ufoot, tu me sembles ramasser un peu beaucoup sur marathon Ironman avec une perf à 2h55 même si à Nice il fait super chaud (je sais j'y habite ).

Yep, mais c'est une marque de fabrique de ma part, je termine tout ce que je commence, même si la perf est pas au RDV. À Nice je suis bien parti, je croyais au 3h30, et pis boum patatra, c'est pas passé. Mais c'est pas grave Ceci dit mon expérience est une expérience réelle et ce serait mentir que de dire que je vaux mieux que ça, ça fait partie du jeu de l'IM, cette petite dose d'imprévu que certains n'aiment pas, mais que moi j'aime bien.

A+

ufoot.

[Nico U.]

Pour moi c'est un peu pareil que Merri.

Record sur marathon = Record sur IM = 3:18
La marathon c'etait a Paris, l'IM a Nice temps final 9h50.

Je peux dire que j'ai moins d'experience sur marathon sec (j'ai ai fait 4) que sur IM (15 fois finisher) en tout cas je ne le suis jamais vraiment fait plaisir sur nu marathon sec. D'ailleurs je n'ai plus aucune envie d'en faire alors que l'IM je me dis que j'y reviendrait un jour.