kimaswan a écrit :Christian Robin a écrit :lullabies a écrit :j'espere ne jamais arriver à 80 ans...
Lullabies, sur ce coup là, tu es pire que con: tu es inculte. Mathématiquement, littérairement, philosophiquement.Tu atteindras peut être 80 ans, mais tu ne mourras pas d'une tumeur au cerveau !
Troll, dont je salue l'âge et le 1500 m assez semblables aux miens, ainsi que moi même, on t'encule, ensuite on te pisse à la raie, et enfin on nique ta meuf si elle est assez bien pour nous.
Bonne journée , mon poussin jaune !
C'est du HS la mais je trouve ca dommage de tjrs emettre l'hypothese de l'absence de cerveau chez quelqu'un. Et bien plus quand ca devient vulgaire, du coup on peut serieusement se demander si tu ne devrais pas appliquer ta maxime a toi-meme. Lullabies a sa vision de la vieillesse qui n'est pas denuee d'etre interessante et on peut soupconner que nbx sont ceux qui l'ont eut avant de ceder aux sirenes hypersucrees de la vie, ceux qui abandonnent leurs ideaux parce qu'ils deviennent trop contraignants (comme vous le dites, "tu verras quand t'auras vieilli...", je ne m'en vantrais pas) et qu'etre atypique est relativement dur a supporter dans ce monde. Personnellement, je doute que ce soit un privilege de vivre jusqu'a 80 ans, d'autant plus que je doute que cela soit tres responsable (et par extension que la "sante" soit le secteur miracle ou tous les progres sont bons). M'enfin, je vais pas developper car c'est un point de vue tres conteste.
S'il avait lu les mêmes conneries que moi, Lullabies se serait posé quelques questions:
1) qu'est ce que "bien vivre", et
2) jusqu'à quand ?
Solon soutient que lorsque les enfants ont pris la relève, que le domaine ou le fief va bien, on sait qu'on a bien vécu et qu'on peut mourir. Les grecs sont très sensibles à l'alternance, au cycle qui va du succès à l'échec, de la naissance à la mort, et qu'il est du devoir de l'être humain de le parcourir: Il n'est que de relire Hérodote quimentionne les inquiétudes de Crésus et de Xerxès sur la pérénnité de la gloire...
Quand on s'intéresse à Oedipe, entre deux triathlons, on sait qu'il tue son père et couche avec sa mère....mais on oublie la question de LA sphinx: "quel est l'animal qui ...etc etc"
Le sens de cette question est:
1) que l'homme est un animal comme les autres.
2) que l'homme , par fatalité, doit parcourir les étapes: à quatre pattes, puis à 2, puis à 3.
Joint à cela la pensée stoicienne: le "souverain bien", c'est vivre selon ce qui est "honestum", honorable, sans que cela soit facile à définir positivement.
Ce qui est sûr, c'est que "l'homme est dans la vie comme le soldat dans la bataille": à son rang, à son poste.
Il doit y assumer son "ponos", sa charge, sans s'y soustraire ( c'est ce que 400 ans plus tard, les chrétiens récupéreront pour expliquer qu'un fils de Dieu accepte la mort pour suivre la volonté de son père)
Mais chez les stoïciens, il n'y a pas d'impératif au dessus de l' analyse personnelle de ce qui est "honorable". Raison pour laquelle Sénèque se suicide...
On est loin du triathlon ??? Pas tant que ça !
Pourquoi, à 59 ans, prends-je encore le départ de tris - du sprint à l'Embrunman ?
Qu'est ce que j'ai à prouver, après avoir été 4 fois champion de France d'aviron, participé à une bonne dizaine de finales, avoir été international, avoir "fait" le Bataillon de Joinville...?
C'est que j'ai un corps, support de mon esprit. Je l' entretiens à la manière de l'esprit, en lui faisant faire de l'exercice jusqu'à ses limites. Voilà ce que j'estime honorable.
En même temps, je sais que cela m'est compté: par où la vieillesse et la mort arriveront elles ? Voilà un sujet d'observation qui ne me ravit pas ( qui serait joyeux de voir ses performances tout azimut décroître petit à petit ? ) mais qu'il est de mon devoir d'observer faute de pouvoir l'éviter ...ne serait-ce que pour montrer à mon fils ce qu'est vivre...
Tu dis "je doute que ce soit un privilège de vivre jusqu'a 80 ans". Ce n'est pas un privilège, c'est juste ce qui t'attend, de façon irrémédiable. Si tu meurs avant, c'est que :
1) tu auras eu un accident, ou
2) un cancer comme Fignon, ou
3) que tu te seras suicidé:
auxquels cas:
1) deuil prématuré pour les tiens,
2) douleur physique et morale pour toi,
3) long état de décrochage et de déliquescence terribles avant d'en arriver là.
Alors, la remarque de Lullabies, comme la tienne, je les prends pour ce qu'elles sont: vous chiez de trouille d'envisager que vous allez débander ( et vous n'êtes pas les seuls), et vous reportez votre chiasse en la transformant en haine de ceux qui vous présentent aujourd'hui le visage que vous aurez demain celui de vieux.
C'est à la fois mathématique ( Euclide et Pythagore n'avaient pas besoin de Texas Intrument pour expliquer clairement voici 2400 ans ce que votre descendance n'aura toujours pas compris dans 3000 ans), un peu littéraire, et un peu philosophique.