
Vous la prenez pour une tendre ou quoi?
Chacun ? Pour soi ?OS a écrit : La société, c'est pas les politiques, c'est chacun.
Et pour cause, grâce aux 35 heures, les entreprises ont touché une manne près 65 milliards d'euros pour créer des emplois...alecbrac a écrit :La preuve que les 35 heures sont une mauvaise chose, la droite ne les a jamais supprimées !Pourtant avec 5 ans sans cohabitation, ce n'est pas le temps qui leur a manqué !
oui vivre de sa passion( vendre des cervélo par ex!) est un luxe car c'est pas seulement un choix , sinon ça serait trop facile , on choisirait tous un boulot qu'on aimeOS a écrit :ENORME.
Le boulot qui plaît est un luxe?
Non, c'est un choix.
Je veux croire que la vie de tout un chacun est guidée par autre chose que les autres, et qu'il reste donc une part d'indépendance pour être un peu autonome. Sinon, quelle désolation!!!! Quelle triste vie!!!!
Où est donc l'adage que nous naissons libres et égaux, derrière lequel tout le monde se cache?
Ca veut dire quoi LIBRE?
Franchement, les politiques, il n'y en a pas besoin, un peu comme les arbitres en triathlon.
Mais vous vous cachez tous derrière ces gens là pour expliquer votre immobilisme, attentisme et assistanat, en imaginant que c'est un politique, quel que soit son bord, qui va changer les choses? Foutaise!!! Ils n'ont aucune marge de manoeuvre.
Vous oubliez que ces gens là ne sont que vos représentants, et que vous pourriez tout à fait être à leur place, si vous étiez un mini un peu plus impliqués que ça dans la vie de votre pays, plutôt que d'attendre un droit au travail, un droit au logement, un droit à faire chier le monde sans jamais essayer de construire quoi que ce soit.
Et un devoir d'être citoyen aussi et surtout.
La société, c'est pas les politiques, c'est chacun.
Ce qui est vraiment nul dans le débat politique du moment, c'est qu'il y en a une qui s'appuie sur une seule stratégie: défoncer l'autre. Après, qui est mieux ou pas, peu importe, il n'y en a pas un pour rattrapper l'autre. Mais les méthodes de l'une sont vraiment petites et sans dignité. Alors, avoir des petites gens comme ça qui prennent des décisions en notre nom, certainement pas. Je préfère à la limite des gens qui feraient peur mais qui respectent leur adversaire.
Ne vous inquiétez pas, le monde est monde.
Les gens qui prennent leur vie en main, ils n'ont besoin ni de la cruche immobile ni d'un autre, quel que soit le choix des assistés qui s'impose à eux, ils tireront toujours leur épingle du jeu et auront les ressources nécessaires pour s'en sortir.
Après tout, le triste constat est que les (faux) assistés les poussent à une position limite égoïste, parce qu'ils ne voulent jamais se donner la chance de changer leur condition, sauf à attendre qu'on les sorte de là où ils sont.
Bonne chance pour la suite.
La solidarité est un bon système, mais pour moi il doit être réservé aux accidentés de la vie, comme les personnes que tu as citées.Boulegan a écrit :Chacun ? Pour soi ?OS a écrit : La société, c'est pas les politiques, c'est chacun.
Tu peux continuer à penser que les gens qui sont au chômage, qui touchent des Assedic ou le RMI sont des assistés, et qu'il suffit de se lever tôt et de retrousser les manches pour sortir de l'ornière, mais ça, c'est ta vision du monde, de ton monde... Mais la réalité est tout autre et tu le sais.
Je comprends que certains en aient ras-le-bol de cotiser pour environ 3 à 5 % de profiteurs, d'assistés (chiffres INSEE et Assedic) comme tu dis mais comme le disait tseusitchu plus haut, je reste persuadé que l'immense majorité de celles et ceux qui perçoivent des allocations, 1. n'en sont pas fiers, 2. aimeraient avoir un job.
Tiens, deux exemples concrets, de personnes qui me sont proches :
1 - Une femme, 40 ans, cadre supérieur dans une grande banque, salaire entre 6500 et 7500 euros/mois (oui, par mois). Un matin, elle se réveille avec un mal de dos terrible. Après plus de six mois d'examens, de diagnostics auprès des plus grands professionnels de la médecine, il s'avère que cette personne souffre d'un empoisonnement du sang (au plomb). Cette maladie dégénérative lui cause tremblements, douleurs, paralysie, etc. Elle ne peut plus s'asseoir ni rester debout... Travailler, pour elle, est désormais impossible. Donc, à 40 ans, sa vie professionnelle est terminée. Financièrement, elle a un crédit (maison) et ne vit pas sur l'or. Elle n'a pas assez cotisé à la sécu pour obtenir une retraite décente. L'assurance maladie lui verse désormais l'équivalent de 800 euros/mois (allocation qui n'a pas été indexée sur ses trois dernières fiches de salaires sachant que sa maladie n'est pas "reconnue" comme telle parce le médecin référent de la l'AM, donc, elle perçoit une somme forfaitaire). Elle a aussi fait une croix sur un désir de maternité. Ah, si, j'allais oublier : le seul avantage perçu, c'est un macaron "handicapés" qu'elle peut coller sur le pare-brise de sa voiture. Donc, OS, pour toi, est-ce que cette femme va profiter du système tout sa vie ?
2 - Un homme, 53 ans, sur-diplômé, qui a bossé aux EU, en Allemagne, ancien directeur d'une enseigne Carrefour (850 salariés), etc... Du jour au lendemain, il se fait lourder de la boite de RH où il bossait. Vu son bagage, il ne trouve plus un job, disons correct, correlé à ses compétences et son expérience. Il a revu ses "exigences" salariales par deux, par trois, il adresse une trentaine de CV/jour, épluche les petites annonces et les offres d'emploi sur internet, fais appel à ses réseaux, effectue des stages obligatoires de remise à niveau (internet, management) dispensés par des personnes qui n'ont pas le 10e de ses compétences. Oui, il trouve du boulot, des missions, un mois ou deux, bien payées parce qu'en intérim, mais le reste du temps, il pointe à l'ANPE. Profite-t-il du système. Est-ce un assisté ?
3 - Tiens, pour la route, un troisième exemple : une femme, 64 ans, propriétaire de deux maisons et trois appartements sur le secteur Cannes-Antibes (tu connais les prix), divorcée (elle touche une confortable pension de son ex-mari qu'elle a spolié sans vergogne), vit seule, joue au casino tous les jours, touche le RMI (dossier bidon, complicité à la mairie qui lui a fait un faux certificat de ressources) et une allocation pour personne isolée et, accessoirement, vote FN parce que, dixit il y a trop d'arabes et trop de noirs qui touchent des allocations et que quand je me promène en ville, ils ne se poussent pas quand je passe
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(oui, j'en rigole)
Tout ça pour dire que le modèle social à la française - et même si une minorité en abuse - est juste et équitable. Et qu'il doit être absolument défendu et conservé. Parce que même exemplaire et envié dans le monde entier, notre système social n'empêche guère d'enrayer la précarité. Mais il assure aux plus démunis, un minimum vital. Un minimum républicain que se doit de maintenir un pays comme le nôtre.
Et plus que de dire aux Français qu'ils sont fainéants (et que s'ils veulent gagner plus, ils n'ont qu'à travailler plus) ou qu'ils pourront gagner un SMIC à 1500 euros sans un faire plus, la vraie question, la vraie interrogation, le vrai doute, c'est l'emploi. Et la peur que suscite le chômage, qui touche aujourd'hui toutes les tranches socioprofessionnelles, de l'employé au cadre sup.
C'est cette insécurité là qu'il faut combattre.
Et ça, je ne l'ai pas entendu, ni dans la bouche de Sarko ni dans celle de Royal.
Braziou,braziou a écrit :la majorité des gens ne font pas le boulot de leur reve , facile de dire change de boulot quand t'as pas le choix ou les possibilités
des millions de gens , à l'usine ou ailleurs , font des boulots qui leur plaisent pas, donc travailler plus , pour eux non merci ; ils sont bien contents de ne faire que 35h
et dans l'administration ( j'en fais partie ) souvent je vois les gens tirer jusqu'à 39h pour les RTT mais en fait ils glandouillent pendant 4h!!!
quand tu fais un boulot qui te plait , c'est différent mais c'est un luxe