COVID-19, de l'espoir?

Que faire quand ça va pas?
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felipe
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 06 nov. 2021 01:48
Covid-19 : Emmanuel Macron prononcera une allocution solennelle mardi à 20 heures
pass sanitaire pour une troisième dose ?
Vu que les effets de la vaccination s'estompent avec le temps, la logique serait d'imposer une 3è dose pour la validation des pass des plus de 65 ans.

Mais le problème c'est que la logique médicale se heurte au postulat de base de notre cher conseil constitutionnel : ne pas faire de discrimination sur l'âge.

Allez, un petit effort de la part du conseil constitutionnel, du sénat et plus globalement de nos dirigeants pour qu'ils se rendent enfin compte que la santé, elle, fait une discrimination sur l'âge et on aura fait une grande avancée.
Mais je n'y crois plus : ce sera donc 3e dose pour tous !
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USAT
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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felipe a écrit : 04 nov. 2021 18:36
FAYARD a écrit : 04 nov. 2021 17:59
Marc 4 tri a écrit : 04 nov. 2021 15:00 Dans le genre flippant :

Article du Huffington post.


SANTÉ - Il n’est plus l’heure de tirer la sonnette d’alarme, la situation est déjà critique : les services d’urgences des hôpitaux publics ferment en cascade dans toute la France. Que ce soit pour quelques heures chaque jour ou pendant plusieurs semaines, ces services doivent fermer leurs portes faute de personnels soignants.
Depuis plusieurs semaines, la presse régionale ne cesse de relayer des annonces de fermetures de services d’urgences dans toute la France :
“Le service des urgences de l’hôpital de Givors ferme temporairement la nuit jusqu’au 30 novembre prochain”
“Les urgences de l’hôpital de Laval ferment quatre nuits cette première semaine de novembre”
“Le service de soins non programmés de la polyclinique Maymard de Bastia sera fermé du lundi 1er au mardi 9 novembre 2021”
“Jusqu’au 31 décembre, les urgences de l’Hôpital du Gier seront ouvertes uniquement de 9h à 19h”
ou encore: “Le Pôle Santé Sarthe et Loir (PSSL) ferme ses urgences le 8 novembre, de 20h30 à 8h30”.
À ce jour, 20% des lits sont fermés dans le public et la situation est tout aussi préoccupante pour les urgences pédiatriques. Une situation qui oblige certains patients à être transférés vers d’autres hôpitaux, quitte à mettre leur vie en danger.
“La situation est au-delà de catastrophique”, déplore auprès du HuffPost Fabien Paris, infirmier et membre du Collectif Inter Urgences - qui se décrit comme “la première association professionnelle d’ampleur pour l’exercice paramédical aux urgences”.
“Et ça ne va pas aller en s’arrangeant, ce phénomène de fermeture des urgences va continuer et s’amplifier”, prévient-il. L’inquiétude règne, pour aujourd’hui et surtout pour demain, quand accueillir des patients en urgence ne sera plus possible.
Fermetures en cascades et “services dégradés”

Car cette épidémie de fermetures est un symptôme carabiné de la crise que subit l’hôpital public “depuis bien avant le Covid”, souligne Fabien Paris. Il dénonce une “situation extrêmement dégradée”, conséquence directe de “trente ans de politique et réformes destructrices de l’hôpital public”. “Il y a 15 ans, la France était le pays avec le meilleur système de santé. Aujourd’hui nous ne sommes même pas dans les dix premières places de ce classement”, annonce-t-il.
Je ne remets pas en cause la fermeture des lits depuis des années et cette politique mortifère, mais on oublie trop souvent un petit détail. Une bonne partie des gens qui vont aux urgences n’ont rien à y faire. Une simple consultation chez un médecin aurait pu éviter un engorgement de ces services d’urgences. À leur décharge, obtenir un rdv chez un généraliste ou un spécialiste devient de plus en plus difficile. La féminisation du métier c’est bien mignon, mais il y a le revers de la médaille. Je ne connais plus un seul médecin qui bosse 5 ou 6 jours par semaine, et qui fait des heures de ouf. J’ai deux amies médecins, elles font des semaines de 3 jours et demi. Il y a aussi les déserts médicaux, on oblige pas les nouveaux médecins à s’installer là où il en manque, c’est une règle à revoir.
Heureusement qu’il y a des médecins étrangers pour faire tourner les urgences sinon ce serait vraiment la merde.
Les jeunes générations de medecin ne veulent plus faire des semaines de 60h.
Ils ont bien raison.
Mais il faudrait former plus de médecins. Ça urge surtout que cela prend plus de 10 années.
Si on commence maintenant on aura les effets qu'à partir de 2040...
c'est un sujet qui me concerne puisque je reprends ça, pour me mettre en zone blanche ( Si j'y arrive)
Medecine c'est : un concours d'enfer dès la 1 ère année. je Pèse mes mots.
2 et 3 année "cool"
4,5 et 6 ème c'est l'externat ( Moitié de ton temps à l hôpital, moitié en cours ) avec un concours classant à la fin, bcp de pression pas de vie, tu touches entre 100 et 200 e par mois
Ala suite de ce classement tu es classé nationalement, dans les 8000 personnes.
S'ensuit l'internat, les internes font tourner les hopitaux. sa durée est variable de 3 ans pour un généraliste 5 ans pour certains spé. Donc là concrètement tu travailles déjà ; en même temps tu dois rédiger une Thèse.
Ensuite tu peux avoir 2 ans de Clinicat, ophtalmo par exemple.
C'est bcp de sacrifice, vraiment. tu ne fias plus que ça, c'est vraiment complexe mais passionnant et valorisant puisque tu soignes des gens etc.

QD tu sors de là, la moindre des choses c'est de choisir ou tu veux travailler.
il y a des dispositifs incitatifs, mais qui aimerait qu on lui impose d'aller bosser dans la Creuse, sérieusement?
En rual c'est complexe, les km, les gens agés etc, c'est un état d'esprit.
Et effectivement les jeunes Docteurs ne font plus 60h, quoique.
Travailler aux urgences à Montpellier c'est te taper une faune que tu imagines même pas ; d'ailleurs faire son internat ici, vaut mieux éviter.


il ya une ouverture pour faire medecine, y'a eu eu une réforme très récente, mais malheureusement guère plus de place à la clé. Il y a aussi pas mal d abandons en cours de route, 15 a 20% et bien sur au départ avec seulement 5 a 10% qui passe la 1 ère année; être confronté à la mort, et tout le reste en général, c'est pas possible pour tout le monde.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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USAT a écrit : 06 nov. 2021 20:18
felipe a écrit : 04 nov. 2021 18:36
FAYARD a écrit : 04 nov. 2021 17:59

Je ne remets pas en cause la fermeture des lits depuis des années et cette politique mortifère, mais on oublie trop souvent un petit détail. Une bonne partie des gens qui vont aux urgences n’ont rien à y faire. Une simple consultation chez un médecin aurait pu éviter un engorgement de ces services d’urgences. À leur décharge, obtenir un rdv chez un généraliste ou un spécialiste devient de plus en plus difficile. La féminisation du métier c’est bien mignon, mais il y a le revers de la médaille. Je ne connais plus un seul médecin qui bosse 5 ou 6 jours par semaine, et qui fait des heures de ouf. J’ai deux amies médecins, elles font des semaines de 3 jours et demi. Il y a aussi les déserts médicaux, on oblige pas les nouveaux médecins à s’installer là où il en manque, c’est une règle à revoir.
Heureusement qu’il y a des médecins étrangers pour faire tourner les urgences sinon ce serait vraiment la merde.
Les jeunes générations de medecin ne veulent plus faire des semaines de 60h.
Ils ont bien raison.
Mais il faudrait former plus de médecins. Ça urge surtout que cela prend plus de 10 années.
Si on commence maintenant on aura les effets qu'à partir de 2040...
c'est un sujet qui me concerne puisque je reprends ça, pour me mettre en zone blanche ( Si j'y arrive)
Medecine c'est : un concours d'enfer dès la 1 ère année. je Pèse mes mots.
2 et 3 année "cool"
4,5 et 6 ème c'est l'externat ( Moitié de ton temps à l hôpital, moitié en cours ) avec un concours classant à la fin, bcp de pression pas de vie, tu touches entre 100 et 200 e par mois
Ala suite de ce classement tu es classé nationalement, dans les 8000 personnes.
S'ensuit l'internat, les internes font tourner les hopitaux. sa durée est variable de 3 ans pour un généraliste 5 ans pour certains spé. Donc là concrètement tu travailles déjà ; en même temps tu dois rédiger une Thèse.
Ensuite tu peux avoir 2 ans de Clinicat, ophtalmo par exemple.
C'est bcp de sacrifice, vraiment. tu ne fias plus que ça, c'est vraiment complexe mais passionnant et valorisant puisque tu soignes des gens etc.

QD tu sors de là, la moindre des choses c'est de choisir ou tu veux travailler.
il y a des dispositifs incitatifs, mais qui aimerait qu on lui impose d'aller bosser dans la Creuse, sérieusement?
C'est aussi ce qui arrive aux enseignants ou aux flics qui se retrouvent dans des coins paumés qu'ils n'ont pas choisi. Je ne sais pas quelle est la bonne manière de faire, mais il faut des médecins dans ces zones là, donc il faut bien que quelqu'un si colle.

Pour moi, l'important c'est que les jeunes étudiants en médecine choisissent en connaissance de cause et qu'on ne change pas les règles en cours de route.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 06 nov. 2021 21:29
USAT a écrit : 06 nov. 2021 20:18
felipe a écrit : 04 nov. 2021 18:36
Les jeunes générations de medecin ne veulent plus faire des semaines de 60h.
Ils ont bien raison.
Mais il faudrait former plus de médecins. Ça urge surtout que cela prend plus de 10 années.
Si on commence maintenant on aura les effets qu'à partir de 2040...
c'est un sujet qui me concerne puisque je reprends ça, pour me mettre en zone blanche ( Si j'y arrive)
Medecine c'est : un concours d'enfer dès la 1 ère année. je Pèse mes mots.
2 et 3 année "cool"
4,5 et 6 ème c'est l'externat ( Moitié de ton temps à l hôpital, moitié en cours ) avec un concours classant à la fin, bcp de pression pas de vie, tu touches entre 100 et 200 e par mois
Ala suite de ce classement tu es classé nationalement, dans les 8000 personnes.
S'ensuit l'internat, les internes font tourner les hopitaux. sa durée est variable de 3 ans pour un généraliste 5 ans pour certains spé. Donc là concrètement tu travailles déjà ; en même temps tu dois rédiger une Thèse.
Ensuite tu peux avoir 2 ans de Clinicat, ophtalmo par exemple.
C'est bcp de sacrifice, vraiment. tu ne fias plus que ça, c'est vraiment complexe mais passionnant et valorisant puisque tu soignes des gens etc.

QD tu sors de là, la moindre des choses c'est de choisir ou tu veux travailler.
il y a des dispositifs incitatifs, mais qui aimerait qu on lui impose d'aller bosser dans la Creuse, sérieusement?
C'est aussi ce qui arrive aux enseignants ou aux flics qui se retrouvent dans des coins paumés qu'ils n'ont pas choisi. Je ne sais pas quelle est la bonne manière de faire, mais il faut des médecins dans ces zones là, donc il faut bien que quelqu'un si colle.

Pour moi, l'important c'est que les jeunes étudiants en médecine choisissent en connaissance de cause et qu'on ne change pas les règles en cours de route.
Sauf que ce n'est pas un emploi public pour la plupart. Tu es en profession libérale.
Mais quel est le problème, et surtout quelle est la pirouette?
Le manque de docteurs est une conséquence, et pas une cause de la situation de manque, et l'enfumage ça marche bien vu les réactions ici.
Les causes de la mauvaise santé générale de la population est - elle due aux gens qui les soignent? non. ( pour rappel environ et seulement 10% des individus a l'âge de 40 ans sont considères comme en bonne santé, ça fait pas lourd.)
Si la santé publique était réellement une préoccupation, on en serait pas ou on est à ce jour.

les causes sont multiples, mais surtout le fruit de nombreuses politiques notamment de santé public, aussi bien physique que mentale, c'est intriqué ; comme l'alimentation, la pollution, l obésité, L'hypertension etc, vous voyez l'idée. Quand on se sent bien, et qu on mange bien, avec un peu d activité physique c'est 7 ans de vie de gagné en moyenne. Mais se sentir bien mentalement est devenu délicat depuis une paire d'années, pour x raisons, beaucoup de personnes souffrent, et de tous âges. et bizarrement, ce qui est mis pour améliorer soit disant la situation, au contraire la détériore.


Ce qui est fort c'est que les gouvernements veulent vous expliquer que le problème c'est ces foutus médecins qui veulent pas s'installer la ou il faut, ces mêmes lieux ou les services publiques sont détruits, qu'ils ne travaillent pas assez ce qui explique les délais si longs( alors qu'en moyenne, un géné taffe 55h par semaine ), qu'ils ne veulent pas aller bosser à l hôpital ( vous savez la ou il y a des moyens dérisoires, si vous pouvez aller voir par vous même ) ; bref ils ont bon dos. Comme bien d'autres catégories de population me direz vous.

En fait y'a qqchose qui est pas mal pour se rendre de l'état des hôpitaux en Fr, c'est de s'y rendre, ou m malheureusement, d'y avoir été pour causes de maladies. en 2016, je dormais dans la salle d'attente et j'avais eu la chance que c'était en été, sinon je n'aurais pas pu y rentrer en hiver, car pas de moyens ( Mot du docteur de l'époque ) ; ça se vit et vous marque à vie, et c'est en partie pourquoi je veux faire ça.

Un personnel soignant, quelqu'il soit, se dévoue pour autrui, de l'aide soignant au médecin; tous les jours, je pense pas qu on puisse en dire autant de tout le monde. Ce métier est sans comparaison avec un autre puisqu'il concerne la vie, et la mort.

Pour ce qui est des aides :
il existe des dispositifs comme le CESP, sorte de bourse qui va financer tes études à partir de la 4 ème année et en contrepartie tu t'engages a t'installer le temps équivalent a que tu as été financé ( Par exemple 6 ans ) en zone blanche.

Tu sais en tant généraliste il existe des aides très intéressantes, mais pas au niveau gouvernemental, par exemple tu peux être aider jusqu'à hauteur de 50.000 e si tu t'installes en zone blanche ; y'a des villes qui peuvent te financer, locaux etc, ce qui se fait de plus en plus ce sont des pôles santé, même en village, ça regroupe un doc, kiné, psy, et permet de réduire les couts pour les collectivités locales.
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abdo_kassou
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par abdo_kassou »

USAT a écrit : 07 nov. 2021 18:13
Z__orglub a écrit : 06 nov. 2021 21:29
USAT a écrit : 06 nov. 2021 20:18

c'est un sujet qui me concerne puisque je reprends ça, pour me mettre en zone blanche ( Si j'y arrive)
Medecine c'est : un concours d'enfer dès la 1 ère année. je Pèse mes mots.
2 et 3 année "cool"
4,5 et 6 ème c'est l'externat ( Moitié de ton temps à l hôpital, moitié en cours ) avec un concours classant à la fin, bcp de pression pas de vie, tu touches entre 100 et 200 e par mois
Ala suite de ce classement tu es classé nationalement, dans les 8000 personnes.
S'ensuit l'internat, les internes font tourner les hopitaux. sa durée est variable de 3 ans pour un généraliste 5 ans pour certains spé. Donc là concrètement tu travailles déjà ; en même temps tu dois rédiger une Thèse.
Ensuite tu peux avoir 2 ans de Clinicat, ophtalmo par exemple.
C'est bcp de sacrifice, vraiment. tu ne fias plus que ça, c'est vraiment complexe mais passionnant et valorisant puisque tu soignes des gens etc.

QD tu sors de là, la moindre des choses c'est de choisir ou tu veux travailler.
il y a des dispositifs incitatifs, mais qui aimerait qu on lui impose d'aller bosser dans la Creuse, sérieusement?
C'est aussi ce qui arrive aux enseignants ou aux flics qui se retrouvent dans des coins paumés qu'ils n'ont pas choisi. Je ne sais pas quelle est la bonne manière de faire, mais il faut des médecins dans ces zones là, donc il faut bien que quelqu'un si colle.

Pour moi, l'important c'est que les jeunes étudiants en médecine choisissent en connaissance de cause et qu'on ne change pas les règles en cours de route.
Sauf que ce n'est pas un emploi public pour la plupart. Tu es en profession libérale.
Mais quel est le problème, et surtout quelle est la pirouette?
Le manque de docteurs est une conséquence, et pas une cause de la situation de manque, et l'enfumage ça marche bien vu les réactions ici.
Les causes de la mauvaise santé générale de la population est - elle due aux gens qui les soignent? non. ( pour rappel environ et seulement 10% des individus a l'âge de 40 ans sont considères comme en bonne santé, ça fait pas lourd.)
Si la santé publique était réellement une préoccupation, on en serait pas ou on est à ce jour.

les causes sont multiples, mais surtout le fruit de nombreuses politiques notamment de santé public, aussi bien physique que mentale, c'est intriqué ; comme l'alimentation, la pollution, l obésité, L'hypertension etc, vous voyez l'idée. Quand on se sent bien, et qu on mange bien, avec un peu d activité physique c'est 7 ans de vie de gagné en moyenne. Mais se sentir bien mentalement est devenu délicat depuis une paire d'années, pour x raisons, beaucoup de personnes souffrent, et de tous âges. et bizarrement, ce qui est mis pour améliorer soit disant la situation, au contraire la détériore.


Ce qui est fort c'est que les gouvernements veulent vous expliquer que le problème c'est ces foutus médecins qui veulent pas s'installer la ou il faut, ces mêmes lieux ou les services publiques sont détruits, qu'ils ne travaillent pas assez ce qui explique les délais si longs( alors qu'en moyenne, un géné taffe 55h par semaine ), qu'ils ne veulent pas aller bosser à l hôpital ( vous savez la ou il y a des moyens dérisoires, si vous pouvez aller voir par vous même ) ; bref ils ont bon dos. Comme bien d'autres catégories de population me direz vous.

En fait y'a qqchose qui est pas mal pour se rendre de l'état des hôpitaux en Fr, c'est de s'y rendre, ou m malheureusement, d'y avoir été pour causes de maladies. en 2016, je dormais dans la salle d'attente et j'avais eu la chance que c'était en été, sinon je n'aurais pas pu y rentrer en hiver, car pas de moyens ( Mot du docteur de l'époque ) ; ça se vit et vous marque à vie, et c'est en partie pourquoi je veux faire ça.

Un personnel soignant, quelqu'il soit, se dévoue pour autrui, de l'aide soignant au médecin; tous les jours, je pense pas qu on puisse en dire autant de tout le monde. Ce métier est sans comparaison avec un autre puisqu'il concerne la vie, et la mort.

Pour ce qui est des aides :
il existe des dispositifs comme le CESP, sorte de bourse qui va financer tes études à partir de la 4 ème année et en contrepartie tu t'engages a t'installer le temps équivalent a que tu as été financé ( Par exemple 6 ans ) en zone blanche.

Tu sais en tant généraliste il existe des aides très intéressantes, mais pas au niveau gouvernemental, par exemple tu peux être aider jusqu'à hauteur de 50.000 e si tu t'installes en zone blanche ; y'a des villes qui peuvent te financer, locaux etc, ce qui se fait de plus en plus ce sont des pôles santé, même en village, ça regroupe un doc, kiné, psy, et permet de réduire les couts pour les collectivités locales.
La fille d'un ami, infirmière, travaillait en arrière pays, Lozére limite sud, pas trop dépeuplé. Des journées de dingue, d'astreinte 7j/7, des heures de voiture et il lui restait entre 1500 et 1700 par mois, marre de cette galère, elle s'est installée à Marseille, avec son copain aussi infirmier (il bossait à l'hopital à 50 kms pour un salaire de misère aussi). Pourtant, tous les deux étaient des locaux, des amoureux de la nature et trés attachés à leur pays.
Au final, en bossant que 4 jours par semaine pour elle, 5 pour lui, ils se sortent entre 7 et 8000€ chacun par mois en libéral (le matin, ils se garent devant une barre d'immeuble et font 30 à 40 domiciles sans bouger: c'est normal ça? non, les frais de déplacements sont payé à chaque fois pourtant comme en Lozére)
Il aurait fallu réformer le systéme de santé et profiter de la crise pour le faire, mais voilà, au lieu de ça on communique sur un Ségur de la santé qui distribue des aumones à droite et à gauche, toujours ce même logiciel de l'argent
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felipe
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par felipe »

Recentrons le débat.

J'ai passé 3 jours en Allemagne (bade wurtemberg), j'ai été surpris qu'il y ait contrôle du pass sanitaire sans scan du QR code mais avec vérification de l'identité (passeport ou CNI).
Pareil pour accéder à ma location.
Par contre, mes gosses sont passés sans contrôle (alors que ma fille a plus de 12 ans).

Sur le pass sanitaire, il faut quand même constater que Macron a été traité de dictateur lorsqu'il a imposé le pass en juillet, mais que de nombreux pays ont pris des mesures similaires, plus ou moins fortes suivant le taux de vaccination atteint spontanément par la population.
Assez surprenant par contre la mesure de l'Autriche qui ne prendra plus les tests PCR pour le pass sanitaire. Le pass sanitaire va devenir vaccinal (ou guérison) :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le- ... 6f5883ff1f

On constate une recrudescence des prises de rendez vous pour la vaccination.
Il y a les éligibles à la 3è dose qui anticipent les annonces de Macron de mardi soir mais il y a aussi quelques non vaccinés qui espéraient que le pass sanitaire soit levé au 15/11 et qui comprennent qu'on ne verra plus le bout du tunnel avant le printemps maintenant et qui, de guère lasse, finissent pas se faire vacciner.

On est pas sorti des ronces...
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Petithomme »

C'est normal pour tes gosses. Les enfants sont testés en PCR 2 fois par semaine ici, donc on considère qu'ils sont ok niveau covid.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Jerome.A »

PCR? pour nous c'est schnelltest a l'ecole 2x par semaines, (3x/ semaine et masque en permanence sauf assis a la cantine en ce moment vu qu 'on est en retour de vacances).
l'Allemagne est egalement passe de ''3G'' a ''2G'' ce qui veut dire que l'on ne peut plus montrer de test negatif pour acceder a certaines choses.
Les 3G representants: Recovered / Vaccinated / tested.
Maintenant on est en Recovered ou Vaccinated, et les chiffres commencent a bien monter depuis 10jours.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Petithomme »

Oui PCR en Bavière.
Là on est en mix 2G / 3G+ cela dépend des endroits. Les restos c'est 3G+, mon patron me dit 2G au travail.
3G+ : schnelltest non reconnu, uniquement PCR.
On a même dû négocier dans un parc avec ma femme car vacciné depuis 13 jours et on a ramené un schnelltest pour ce jour manquant ..... et il a fallu bien bien négocier pour passer .....
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felipe
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par felipe »

Jerome.A a écrit : 08 nov. 2021 09:24 PCR? pour nous c'est schnelltest a l'ecole 2x par semaines, (3x/ semaine et masque en permanence sauf assis a la cantine en ce moment vu qu 'on est en retour de vacances).
l'Allemagne est egalement passe de ''3G'' a ''2G'' ce qui veut dire que l'on ne peut plus montrer de test negatif pour acceder a certaines choses.
Les 3G representants: Recovered / Vaccinated / tested.
Maintenant on est en Recovered ou Vaccinated, et les chiffres commencent a bien monter depuis 10jours.
En France, c'est la 5G depuis le début de l'année. :lol:
Bon, je :arrow:

En tous cas, merci pour ces précisions qui permettent de relativiser les mesures françaises.
C'est toujours intéressant de voir comment cela se passe dans les pays voisins.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Z__orglub »

felipe a écrit : 08 nov. 2021 11:56
Jerome.A a écrit : 08 nov. 2021 09:24 PCR? pour nous c'est schnelltest a l'ecole 2x par semaines, (3x/ semaine et masque en permanence sauf assis a la cantine en ce moment vu qu 'on est en retour de vacances).
l'Allemagne est egalement passe de ''3G'' a ''2G'' ce qui veut dire que l'on ne peut plus montrer de test negatif pour acceder a certaines choses.
Les 3G representants: Recovered / Vaccinated / tested.
Maintenant on est en Recovered ou Vaccinated, et les chiffres commencent a bien monter depuis 10jours.
En France, c'est la 5G depuis le début de l'année. :lol:
Bon, je :arrow:

En tous cas, merci pour ces précisions qui permettent de relativiser les mesures françaises.
C'est toujours intéressant de voir comment cela se passe dans les pays voisins.
Ici au Royaume Uni, toujours aucune mesure. A part des appels à une une troisième dose. Par ailleurs, le nombre de cas qui était élevé est entrain de chuter. Je prédis que les situations vont s'inverser. C'est un peu ce qu'on observe depuis le début de la pandémie : les endroits qui ont eu peu de cas, se retrouvent plus tard avec beaucoup de cas et inversement. D'ailleurs, Eric Caumes expliquait que c'est ce qu'on observait en France. Aujourd'hui, c'est l'ouest de la France qui a un taux d'incidence plus élevé, alors qu'il était épargné au début de la pandémie.
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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bnt734
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Re: COVID-19, de l'espoir?

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Z__orglub a écrit : 08 nov. 2021 12:12 Ici au Royaume Uni, toujours aucune mesure.
Ca commence à bouger, avec la possible vaccination obligatoire pour les soignants au printemps 2022
https://www.personneltoday.com/hr/covid ... announced/

La France a été clairement "innovante" avec le pass sanitaire, qui se retrouve maintenant deployé dans de plus en plus de pays.
A voir si cela va influencer ou non l'impact de cette nouvelle vague
Z__orglub
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par Z__orglub »

bnt734 a écrit : 09 nov. 2021 16:33
Z__orglub a écrit : 08 nov. 2021 12:12 Ici au Royaume Uni, toujours aucune mesure.
Ca commence à bouger, avec la possible vaccination obligatoire pour les soignants au printemps 2022
https://www.personneltoday.com/hr/covid ... announced/

La France a été clairement "innovante" avec le pass sanitaire, qui se retrouve maintenant deployé dans de plus en plus de pays.
A voir si cela va influencer ou non l'impact de cette nouvelle vague
Sur le papier, c'est un bon outil. A voir s'il passe l'épreuve des faits. En pratique, les gens se contaminent (surtout ?) dans leur foyer, à l'école, sur le lieu de travail. Les enfants sont clairement un vecteur. D'ailleurs, je le vois avec mes collègues qui ont des gamins : ils sont tout le temps malade. Les gamins se tout le temps entrain de tout tripoter et ramènent toutes les saloperies de la crèche ou de l'école.
bnt734
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Re: COVID-19, de l'espoir?

Message non lu par bnt734 »

Z__orglub a écrit : 09 nov. 2021 16:52 Les enfants sont clairement un vecteur. D'ailleurs, je le vois avec mes collègues qui ont des gamins : ils sont tout le temps malade. Les gamins se tout le temps entrain de tout tripoter et ramènent toutes les saloperies de la crèche ou de l'école.
Oui c'est sur, voire le vecteur principal
C'est le seul point qui va m'interesser ce soir dans le discours de Macron, les creches vont elles rester ouvertes ? :lol:
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