Je confirme mon ignorance crasse. Cependant, il semble que cela ne présente aucun handicap pour mieux appréhender le Réel que Bardamu.
Y aurait il qqch de contradictoire la dedans mon cuistre préféré ?
Je confirme mon ignorance crasse. Cependant, il semble que cela ne présente aucun handicap pour mieux appréhender le Réel que Bardamu.
J'ai fait exactement ce que tu dis, et je connais plusieurs personnes qui l'ont fait et ont eu la même expérience. Tu as vraiment une vision totalement idéalisée et fausse. C'est pas du tout ça !Silver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 09:24Ouais, ça daube bien sur les startups, mais j'aimerais bien les voir moi, tous ces gars, planqué derrière leur sécurité de l'emploi, leurs horaires, leurs syndicats... lâcher tout ça et aller tenter le coup dans une startup. Tout de suite pas le même rythme, pas les mêmes horaires, pas les mêmes risques, les salaires élastiques, les 3/4 qui se cassent la gueule dans les 2 ans...Marc 4 tri a écrit : ↑26 avr. 2021 22:51Petite précision, ce ne sont pas les profs qui lui ont appris, c est lui qui apprenait aux profs.
Aujourd'hui, un jeune ingénieur qui veut s'acheter une Tesla ne va pas se faire chier avec une startup. Il va bosser dans une banque ou une gafa, une boite quelconque en Suisse ou au Luxembourg. Ou s'il a pas envie de bosser, il va se planquer dans une grosse corporation bien bureaucratique qui a un quelconque monopole, et ou il pourra se congratuler de valoir beaucoup plus que tous ces fonctionnairesOn se fait plaiz derrière un clavier, mais pour agir il y a pas grand monde. C'est bizarre que puisque la vie est si simple en startup et qu'on s'achète des Tesla comme on veut, tout le monde ne se jette pas dans cette aventure.
La plupart des startup ne créent strictement rien et vivent de subventions et de l'argent facile des banques centrales. Les fonctionnaires contribuent bien plus à la création de richesse que les startup. C'est eux qui se sacrifient, bossent dans des conditions parfois difficiles, pour que d'autres puissent s'enrichir.Beaucoup de monde volontaire pour vivre du produit de nos impôts, beaucoup moins pour produire de la richesse et y contribuer - mais par contre, les premiers pour se moquer de ceux qui tentent quelque chose.
Aucun rapport.Tout le déclin industriel et technologique de la France au cours des dernières décennies parfaitement expliqué en quelques posts.
Ah parce que tu crois que tous ceux ici présent sont des employésSilver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 09:24Ouais, ça daube bien sur les startups, mais j'aimerais bien les voir moi, tous ces gars, planqué derrière leur sécurité de l'emploi, leurs horaires, leurs syndicats... lâcher tout ça et aller tenter le coup dans une startup. Tout de suite pas le même rythme, pas les mêmes horaires, pas les mêmes risques, les salaires élastiques, les 3/4 qui se cassent la gueule dans les 2 ans...Marc 4 tri a écrit : ↑26 avr. 2021 22:51Petite précision, ce ne sont pas les profs qui lui ont appris, c est lui qui apprenait aux profs.
On se fait plaiz derrière un clavier, mais pour agir il y a pas grand monde. C'est bizarre que puisque la vie est si simple en startup et qu'on s'achète des Tesla comme on veut, tout le monde ne se jette pas dans cette aventure.
Beaucoup de jalousie à l'égard de ceux qui prennent des risques, et des très rares qui réussissent, mais pas beaucoup de monde pour en prendre et essayer de vraiment créer quelque chose. Beaucoup de monde volontaire pour vivre du produit de nos impôts, beaucoup moins pour produire de la richesse et y contribuer - mais par contre, les premiers pour se moquer de ceux qui tentent quelque chose.
Tout le déclin industriel et technologique de la France au cours des dernières décennies parfaitement expliqué en quelques posts.
Silver est dans son rôle ....kestrel a écrit : ↑27 avr. 2021 10:46Ah parce que tu crois que tous ceux ici présent sont des employésSilver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 09:24Ouais, ça daube bien sur les startups, mais j'aimerais bien les voir moi, tous ces gars, planqué derrière leur sécurité de l'emploi, leurs horaires, leurs syndicats... lâcher tout ça et aller tenter le coup dans une startup. Tout de suite pas le même rythme, pas les mêmes horaires, pas les mêmes risques, les salaires élastiques, les 3/4 qui se cassent la gueule dans les 2 ans...Marc 4 tri a écrit : ↑26 avr. 2021 22:51
Petite précision, ce ne sont pas les profs qui lui ont appris, c est lui qui apprenait aux profs.
On se fait plaiz derrière un clavier, mais pour agir il y a pas grand monde. C'est bizarre que puisque la vie est si simple en startup et qu'on s'achète des Tesla comme on veut, tout le monde ne se jette pas dans cette aventure.
Beaucoup de jalousie à l'égard de ceux qui prennent des risques, et des très rares qui réussissent, mais pas beaucoup de monde pour en prendre et essayer de vraiment créer quelque chose. Beaucoup de monde volontaire pour vivre du produit de nos impôts, beaucoup moins pour produire de la richesse et y contribuer - mais par contre, les premiers pour se moquer de ceux qui tentent quelque chose.
Tout le déclin industriel et technologique de la France au cours des dernières décennies parfaitement expliqué en quelques posts.
Il y a bien longtemps que ma femme et moi, chacun dans notre domaine, avons pris des risques pour comme tu le dis, créer de la richesse.
ça ne veut pas dire pour autant qu'en tant que patrons, nous devons adhérer à l'idéologie du Medef et du Gvt.
Ma femme et moi travaillons pour la France et nous en sommes particulièrement fiers.
Je suis bien heureux quand j'écoute le Président du Ghana remettre en place l'Europe et la France en particulier car l'idéologie mondialiste et surtout cette mauvaise habitude que nous avons de vouloir être les assistantes sociales de l'Afrique est insupportable.
https://www.youtube.com/watch?v=Tx4BmFEndBM
Ce que je n'aime pas dans le modèle de Silver, c'est que tout le monde perd, sauf quelques uns qui gagnent le jackpot (une partie par le simple effet du hasard). C'est peu comme dans certain sports, on a 99.9999% des athlètes qui font tous les sacrifices, pour un qui sera plein aux as. Il n'est pas plus méritant que les autres, et il ne sait pas quoi faire de son fric. Ces distributions des richesses extrême ne servent pas vraiment la société. D'une part, ça crée des tensions (cf. gilet jaunes qui veulent casser la gueule de Silver aux rond points), d'autre part, ça ne sert pas l'économie réelle : les mecs super riches mettent leur fric dans les marchés secondaires et font gonfler des bullets qui ne servent à rien, plutôt que de consommer localement et de faire bosser les gens. Et la précarité de tous ceux qui ne sont pas les gagnants a un cout important pour la société (insécurité, besoin d'aides en tout genre).Joel a écrit : ↑27 avr. 2021 11:25Silver est dans son rôle ....kestrel a écrit : ↑27 avr. 2021 10:46Ah parce que tu crois que tous ceux ici présent sont des employésSilver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 09:24
Ouais, ça daube bien sur les startups, mais j'aimerais bien les voir moi, tous ces gars, planqué derrière leur sécurité de l'emploi, leurs horaires, leurs syndicats... lâcher tout ça et aller tenter le coup dans une startup. Tout de suite pas le même rythme, pas les mêmes horaires, pas les mêmes risques, les salaires élastiques, les 3/4 qui se cassent la gueule dans les 2 ans...
On se fait plaiz derrière un clavier, mais pour agir il y a pas grand monde. C'est bizarre que puisque la vie est si simple en startup et qu'on s'achète des Tesla comme on veut, tout le monde ne se jette pas dans cette aventure.
Beaucoup de jalousie à l'égard de ceux qui prennent des risques, et des très rares qui réussissent, mais pas beaucoup de monde pour en prendre et essayer de vraiment créer quelque chose. Beaucoup de monde volontaire pour vivre du produit de nos impôts, beaucoup moins pour produire de la richesse et y contribuer - mais par contre, les premiers pour se moquer de ceux qui tentent quelque chose.
Tout le déclin industriel et technologique de la France au cours des dernières décennies parfaitement expliqué en quelques posts.
Il y a bien longtemps que ma femme et moi, chacun dans notre domaine, avons pris des risques pour comme tu le dis, créer de la richesse.
ça ne veut pas dire pour autant qu'en tant que patrons, nous devons adhérer à l'idéologie du Medef et du Gvt.
Ma femme et moi travaillons pour la France et nous en sommes particulièrement fiers.
Je suis bien heureux quand j'écoute le Président du Ghana remettre en place l'Europe et la France en particulier car l'idéologie mondialiste et surtout cette mauvaise habitude que nous avons de vouloir être les assistantes sociales de l'Afrique est insupportable.
https://www.youtube.com/watch?v=Tx4BmFEndBM
On y est un paquet de professions indépendantes, artisans, commerçants ... à avoir pris des risque (et à continuer tous les jours), à se lever un cul pas possible pour ramener un peu de tunes qui partent en impôts, taxes et prélèvements divers.
Ca ne fait pas particulièrement plaisir mais on accepte de jouer le jeu parce que justement on veut avoir un bon système d'éducation, de santé, de retraite.
Et pendant ce temps, ceux qui font et mettent en place nos gouvernements se gavent comme des porcs, font de "l'optimisation" fiscale (on a pas le droit de dire fraude mais ils en font aussi), corrompent tous les niveaux de décision ....
Et comme par hasard ce putain de covid il a profité à qui ?
C'est à gerber
Vraie question ça, qui est le cuistre ? Celui qui démasque les imposteurs incultes ou celui qui prétend donner des leçons à tout le monde tout en feignant de se considérer avec humilité ?
Si tu penses avoir la capacité de démasquer les imposteurs incultes, t'as la réponse.Bardamu a écrit : ↑27 avr. 2021 11:58Vraie question ça, qui est le cuistre ? Celui qui démasque les imposteurs incultes ou celui qui prétend donner des leçons à tout le monde tout en feignant de se considérer avec humilité ?
Complétement d'accord avec Z_orglud.Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14
J'ai fait exactement ce que tu dis, et je connais plusieurs personnes qui l'ont fait et ont eu la même expérience. Tu as vraiment une vision totalement idéalisée et fausse. C'est pas du tout ça !
Dans une startup d'informatique, les gens prennent littéralement 0 risque (quand tu as un certain niveau d'éducation, tu trouves toujours du boulot), et ne bossent pas nécessairement plus qu'ailleurs. Tu parles de salaire élastique, mais les salaires de la fonction publique ça n'existe pas dans le privé, et certainement pas dans une startup. Aujourd'hui, les 3/4 des startups, c'est du bidon. Les investisseurs ont trop de fric, et ils parient sur certains domaines où les attentes dépassent largement la réalité. L'argent coule à flot.
Ahah j'ai l'impression que tu décris mon début de carrière.Aujourd'hui, un jeune ingénieur qui veut s'acheter une Tesla ne va pas se faire chier avec une startup. Il va bosser dans une banque ou une gafa, une boite quelconque en Suisse ou au Luxembourg. Ou s'il a pas envie de bosser, il va se planquer dans une grosse corporation bien bureaucratique qui a un quelconque monopole, et ou il pourra se congratuler de valoir beaucoup plus que tous ces fonctionnaires
Pas d'accord avec ca, la fonction publique est le premier ascenseur social. Les salaires pour les postes intermédiaires sont mieux payés que dans le privé. Si tu veux un très gros salaire la question se pose, pour des salaires "raisonnables" la fonction publique est une très belle opportunité.Pour moi, le jeune qui prend un gros risque c'est celui qui va dans la fonction publique. Il risque de plafonner rapidement dans sa carrière et d'avoir du mal à transitionner dans le privé à 30/40 ans s'il a envie de changer. Et il prend un risque financier également parce que les salaires de fonctionnaire ne font que baisser. Même sans être matérialise, on peut pas s'engager dans cette voie sans se demander si on arriver à joindre les deux bouts. J'avais un pote chercheur CNRS à Paris, il a démissionné après 3 ans, il ne s'en sortait pas financièrement avec sa famille (d'ailleurs, il a crée une startup).
Tu as une vision complètement déformée des startups. Pour toi, une startup, c'est une startup informatique, mais tu as 12000 sortes de startup qui n'ont rien à voir avec l'informatique ou des salaires de stars. Une boîte avec quelques biologistes qui développent un nouveau vaccin ou un nouveau patch anti-allergique, c'est une startup. Une boîte qui vend du miel localement en développant des ruches collaboratives en habitat collectif, c'est aussi une startup. Une boîte qui travaille sur les véhicules autonomes c'est aussi une startup. Une boulangerie collaborative fonctionnant suivant le principe de l'abonnement à montant volontaire, c'est aussi une startup. Un gars qui organise des cours de yoga en ligne, c'est aussi une startup. Un gars qui lance des cours de langue associé à du home trainer, c'est aussi une startup. Du moment qu'il y a un risque et de l'innovation dans le business model, c'est une startup. Et l'argent ne coule pas à flot pour tous ces gens. Tous ces gens sont rémunérés avec de l'espoir, l'espoir qu'un jour ça va marcher, mais aucun salaire ronflant pour passer les périodes de vaches maigres.Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14J'ai fait exactement ce que tu dis, et je connais plusieurs personnes qui l'ont fait et ont eu la même expérience. Tu as vraiment une vision totalement idéalisée et fausse. C'est pas du tout ça !Silver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 09:24
Ouais, ça daube bien sur les startups, mais j'aimerais bien les voir moi, tous ces gars, planqué derrière leur sécurité de l'emploi, leurs horaires, leurs syndicats... lâcher tout ça et aller tenter le coup dans une startup. Tout de suite pas le même rythme, pas les mêmes horaires, pas les mêmes risques, les salaires élastiques, les 3/4 qui se cassent la gueule dans les 2 ans...
Dans une startup d'informatique, les gens prennent littéralement 0 risque (quand tu as un certain niveau d'éducation, tu trouves toujours du boulot), et ne bossent pas nécessairement plus qu'ailleurs. Tu parles de salaire élastique, mais les salaires de la fonction publique ça n'existe pas dans le privé, et certainement pas dans une startup. Aujourd'hui, les 3/4 des startups, c'est du bidon. Les investisseurs ont trop de fric, et ils parient sur certains domaines où les attentes dépassent largement la réalité. L'argent coule à flot.
Bien d'accord! Et c'est bien ça qui rend méritoire ceux qui vont dans une startup!Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14Aujourd'hui, un jeune ingénieur qui veut s'acheter une Tesla ne va pas se faire chier avec une startup. Il va bosser dans une banque ou une gafa, une boite quelconque en Suisse ou au Luxembourg.On se fait plaiz derrière un clavier, mais pour agir il y a pas grand monde. C'est bizarre que puisque la vie est si simple en startup et qu'on s'achète des Tesla comme on veut, tout le monde ne se jette pas dans cette aventure.
Non, il y a zéro risque à aller dans le public, tu as aucun risque de te faire virer, tu es promu à l'ancienneté, ton salaire ne peut pas baisser... Peut-être que tu peux gagner un peu plus d'argent dans le privé si tu arrives à choper un très gros poste, mais souvent le plus sûr moyen d'arriver à un gros poste dans le privé, c'est justement de passer par le public. Si tu veux des exemples, il y en a des wagons et des wagons (à la grande frustration de ceux qui ont fait toute leur carrière dans le privé d'ailleurs).Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14 Pour moi, le jeune qui prend un gros risque c'est celui qui va dans la fonction publique. Il risque de plafonner rapidement dans sa carrière et d'avoir du mal à transitionner dans le privé à 30/40 ans s'il a envie de changer. Et il prend un risque financier également parce que les salaires de fonctionnaire ne font que baisser. Même sans être matérialise, on peut pas s'engager dans cette voie sans se demander si on arriver à joindre les deux bouts. J'avais un pote chercheur CNRS à Paris, il a démissionné après 3 ans, il ne s'en sortait pas financièrement avec sa famille (d'ailleurs, il a crée une startup).
C'est le principe même des startups. Pour 10 qui se lancent, il y en a 1 qui réussit - mais alors quelle réussite!Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14La plupart des startup ne créent strictement rien et vivent de subventions et de l'argent facile des banques centrales. Les fonctionnaires contribuent bien plus à la création de richesse que les startup. C'est eux qui se sacrifient, bossent dans des conditions parfois difficiles, pour que d'autres puissent s'enrichir.Beaucoup de monde volontaire pour vivre du produit de nos impôts, beaucoup moins pour produire de la richesse et y contribuer - mais par contre, les premiers pour se moquer de ceux qui tentent quelque chose.
Le pb en France, c'est qu'on a pas les Google, les Microsoft, les Tesla... qui étaient de petites startups il y a 20 ans et qui aujourd'hui sont devenus des géants qui imposent leurs technologies au monde entier et qui créent des emplois bien payés par centaines de milliers et contribuent si fortement à la richesse et l'influence de leur pays. Notre CAC40 a plus d'un siècle d'âge moyen, alors que le GAFAM est tout neuf, nous n'avons pas su renouveler notre industrie, qui a décliné faute de sang neuf et de startups qui ont réussi. Par ce mépris si français des startups, on s'obstine et on perd notre énergie à maintenir des fossiles, sans réussir à créer les industries et les emplois de demain. Du coup, on s'engage dans une spirale dépressives: moins d'industrie, donc moins de jobs, donc moins de cotisations et d'impôts, donc des services publics en déshérence... etc etc
C'est la mouise, y a plus d'argentSilver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 15:31Tu as une vision complètement déformée des startups. Pour toi, une startup, c'est une startup informatique, mais tu as 12000 sortes de startup qui n'ont rien à voir avec l'informatique ou des salaires de stars. Une boîte avec quelques biologistes qui développent un nouveau vaccin ou un nouveau patch anti-allergique, c'est une startup. Une boîte qui vend du miel localement en développant des ruches collaboratives en habitat collectif, c'est aussi une startup. Une boîte qui travaille sur les véhicules autonomes c'est aussi une startup. Une boulangerie collaborative fonctionnant suivant le principe de l'abonnement à montant volontaire, c'est aussi une startup. Un gars qui organise des cours de yoga en ligne, c'est aussi une startup. Un gars qui lance des cours de langue associé à du home trainer, c'est aussi une startup. Du moment qu'il y a un risque et de l'innovation dans le business model, c'est une startup. Et l'argent ne coule pas à flot pour tous ces gens. Tous ces gens sont rémunérés avec de l'espoir, l'espoir qu'un jour ça va marcher, mais aucun salaire ronflant pour passer les périodes de vaches maigres.Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14J'ai fait exactement ce que tu dis, et je connais plusieurs personnes qui l'ont fait et ont eu la même expérience. Tu as vraiment une vision totalement idéalisée et fausse. C'est pas du tout ça !Silver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 09:24
Ouais, ça daube bien sur les startups, mais j'aimerais bien les voir moi, tous ces gars, planqué derrière leur sécurité de l'emploi, leurs horaires, leurs syndicats... lâcher tout ça et aller tenter le coup dans une startup. Tout de suite pas le même rythme, pas les mêmes horaires, pas les mêmes risques, les salaires élastiques, les 3/4 qui se cassent la gueule dans les 2 ans...
Dans une startup d'informatique, les gens prennent littéralement 0 risque (quand tu as un certain niveau d'éducation, tu trouves toujours du boulot), et ne bossent pas nécessairement plus qu'ailleurs. Tu parles de salaire élastique, mais les salaires de la fonction publique ça n'existe pas dans le privé, et certainement pas dans une startup. Aujourd'hui, les 3/4 des startups, c'est du bidon. Les investisseurs ont trop de fric, et ils parient sur certains domaines où les attentes dépassent largement la réalité. L'argent coule à flot.
Bien d'accord! Et c'est bien ça qui rend méritoire ceux qui vont dans une startup!Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14Aujourd'hui, un jeune ingénieur qui veut s'acheter une Tesla ne va pas se faire chier avec une startup. Il va bosser dans une banque ou une gafa, une boite quelconque en Suisse ou au Luxembourg.On se fait plaiz derrière un clavier, mais pour agir il y a pas grand monde. C'est bizarre que puisque la vie est si simple en startup et qu'on s'achète des Tesla comme on veut, tout le monde ne se jette pas dans cette aventure.
Et j'ajouterai: s'il veut du pouvoir et faire carrière à long terme, un jeune qui a de l'ambition ira dans la fonction publique. Il n'y a que là où on peut avoir autant de pouvoir avec si peu d'expérience, et où on peut ensuite pantoufler vers le privé le jour où on est plus intéressé par l'argent que par le pouvoir.
Et c'est pour ça qu'il est déplacé de se foutre de la gueule de ceux qui n'ont pas choisi le chemin le plus facile ou le moins risqué en lançant leur startup.
Non, il y a zéro risque à aller dans le public, tu as aucun risque de te faire virer, tu es promu à l'ancienneté, ton salaire ne peut pas baisser... Peut-être que tu peux gagner un peu plus d'argent dans le privé si tu arrives à choper un très gros poste, mais souvent le plus sûr moyen d'arriver à un gros poste dans le privé, c'est justement de passer par le public. Si tu veux des exemples, il y en a des wagons et des wagons (à la grande frustration de ceux qui ont fait toute leur carrière dans le privé d'ailleurs).Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14 Pour moi, le jeune qui prend un gros risque c'est celui qui va dans la fonction publique. Il risque de plafonner rapidement dans sa carrière et d'avoir du mal à transitionner dans le privé à 30/40 ans s'il a envie de changer. Et il prend un risque financier également parce que les salaires de fonctionnaire ne font que baisser. Même sans être matérialise, on peut pas s'engager dans cette voie sans se demander si on arriver à joindre les deux bouts. J'avais un pote chercheur CNRS à Paris, il a démissionné après 3 ans, il ne s'en sortait pas financièrement avec sa famille (d'ailleurs, il a crée une startup).
C'est le principe même des startups. Pour 10 qui se lancent, il y en a 1 qui réussit - mais alors quelle réussite!Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14La plupart des startup ne créent strictement rien et vivent de subventions et de l'argent facile des banques centrales. Les fonctionnaires contribuent bien plus à la création de richesse que les startup. C'est eux qui se sacrifient, bossent dans des conditions parfois difficiles, pour que d'autres puissent s'enrichir.Beaucoup de monde volontaire pour vivre du produit de nos impôts, beaucoup moins pour produire de la richesse et y contribuer - mais par contre, les premiers pour se moquer de ceux qui tentent quelque chose.
Et non, de quelque façon que tu le prennes, la fonction publique est rémunérés par les prélèvements opérés sur le secteur privé. C'est le privé qui nourrit le public et non l'inverse - ce qui n'enlève d'ailleurs rien au mérite et à la nécessité des fonctionnaires qui font bien leur job!
Le pb en France, c'est qu'on a pas les Google, les Microsoft, les Tesla... qui étaient de petites startups il y a 20 ans et qui aujourd'hui sont devenus des géants qui imposent leurs technologies au monde entier et qui créent des emplois bien payés par centaines de milliers et contribuent si fortement à la richesse et l'influence de leur pays. Notre CAC40 a plus d'un siècle d'âge moyen, alors que le GAFAM est tout neuf, nous n'avons pas su renouveler notre industrie, qui a décliné faute de sang neuf et de startups qui ont réussi. Par ce mépris si français des startups, on s'obstine et on perd notre énergie à maintenir des fossiles, sans réussir à créer les industries et les emplois de demain. Du coup, on s'engage dans une spirale dépressives: moins d'industrie, donc moins de jobs, donc moins de cotisations et d'impôts, donc des services publics en déshérence... etc etc
Les OS ? PouahhhTrapanelle en nat a écrit : ↑26 avr. 2021 17:08euh, une question comme ça, que font vos OS les gars ? C'est un peu leur boulot de porter de telles revendications !!FAYARD a écrit : ↑26 avr. 2021 16:47Tu verras c’est une question d’habitude. Y a bien longtemps que les FO achètent et utilisent leur propre matériel pour palier les manques de l’administration. On s’y fait parce qu’on est obligé. Moi j’ai de la chance, je ne manque de rien dans mon unité, mais c’est une exception. Ailleurs les policiers s’achètent des lampes parce qu’il n’y en a pas, on te donne des menottes, mais faut s’acheter le porte menotte, certains utilisent leur propre caméra Go-pro pour filmer leurs interventions parce que celles de l’administration ne sont pas adaptées..etc. Si par malheur tu abîmes un objet personnel, comme des fringues, une montre, un téléphone portable, bah l’administration te donne un forfait unique, mais une seule fois dans ta carrière et si tu abîmes le matériel fournit bah tu payes ou tu es sanctionné.
Je sais que les militaires c’est pareil, ils achètent pas mal de trucs.
Silver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 15:31Tu as une vision complètement déformée des startups. Pour toi, une startup, c'est une startup informatique, mais tu as 12000 sortes de startup qui n'ont rien à voir avec l'informatique ou des salaires de stars. Une boîte avec quelques biologistes qui développent un nouveau vaccin ou un nouveau patch anti-allergique, c'est une startup. Une boîte qui vend du miel localement en développant des ruches collaboratives en habitat collectif, c'est aussi une startup. Une boîte qui travaille sur les véhicules autonomes c'est aussi une startup. Une boulangerie collaborative fonctionnant suivant le principe de l'abonnement à montant volontaire, c'est aussi une startup. Un gars qui organise des cours de yoga en ligne, c'est aussi une startup. Un gars qui lance des cours de langue associé à du home trainer, c'est aussi une startup. Du moment qu'il y a un risque et de l'innovation dans le business model, c'est une startup. Et l'argent ne coule pas à flot pour tous ces gens. Tous ces gens sont rémunérés avec de l'espoir, l'espoir qu'un jour ça va marcher, mais aucun salaire ronflant pour passer les périodes de vaches maigres.Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14J'ai fait exactement ce que tu dis, et je connais plusieurs personnes qui l'ont fait et ont eu la même expérience. Tu as vraiment une vision totalement idéalisée et fausse. C'est pas du tout ça !Silver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 09:24
Ouais, ça daube bien sur les startups, mais j'aimerais bien les voir moi, tous ces gars, planqué derrière leur sécurité de l'emploi, leurs horaires, leurs syndicats... lâcher tout ça et aller tenter le coup dans une startup. Tout de suite pas le même rythme, pas les mêmes horaires, pas les mêmes risques, les salaires élastiques, les 3/4 qui se cassent la gueule dans les 2 ans...
Dans une startup d'informatique, les gens prennent littéralement 0 risque (quand tu as un certain niveau d'éducation, tu trouves toujours du boulot), et ne bossent pas nécessairement plus qu'ailleurs. Tu parles de salaire élastique, mais les salaires de la fonction publique ça n'existe pas dans le privé, et certainement pas dans une startup. Aujourd'hui, les 3/4 des startups, c'est du bidon. Les investisseurs ont trop de fric, et ils parient sur certains domaines où les attentes dépassent largement la réalité. L'argent coule à flot.
Bien d'accord! Et c'est bien ça qui rend méritoire ceux qui vont dans une startup!Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14Aujourd'hui, un jeune ingénieur qui veut s'acheter une Tesla ne va pas se faire chier avec une startup. Il va bosser dans une banque ou une gafa, une boite quelconque en Suisse ou au Luxembourg.On se fait plaiz derrière un clavier, mais pour agir il y a pas grand monde. C'est bizarre que puisque la vie est si simple en startup et qu'on s'achète des Tesla comme on veut, tout le monde ne se jette pas dans cette aventure.
Et j'ajouterai: s'il veut du pouvoir et faire carrière à long terme, un jeune qui a de l'ambition ira dans la fonction publique. Il n'y a que là où on peut avoir autant de pouvoir avec si peu d'expérience, et où on peut ensuite pantoufler vers le privé le jour où on est plus intéressé par l'argent que par le pouvoir.
Et c'est pour ça qu'il est déplacé de se foutre de la gueule de ceux qui n'ont pas choisi le chemin le plus facile ou le moins risqué en lançant leur startup.
Non, il y a zéro risque à aller dans le public, tu as aucun risque de te faire virer, tu es promu à l'ancienneté, ton salaire ne peut pas baisser... Peut-être que tu peux gagner un peu plus d'argent dans le privé si tu arrives à choper un très gros poste, mais souvent le plus sûr moyen d'arriver à un gros poste dans le privé, c'est justement de passer par le public. Si tu veux des exemples, il y en a des wagons et des wagons (à la grande frustration de ceux qui ont fait toute leur carrière dans le privé d'ailleurs).Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14 Pour moi, le jeune qui prend un gros risque c'est celui qui va dans la fonction publique. Il risque de plafonner rapidement dans sa carrière et d'avoir du mal à transitionner dans le privé à 30/40 ans s'il a envie de changer. Et il prend un risque financier également parce que les salaires de fonctionnaire ne font que baisser. Même sans être matérialise, on peut pas s'engager dans cette voie sans se demander si on arriver à joindre les deux bouts. J'avais un pote chercheur CNRS à Paris, il a démissionné après 3 ans, il ne s'en sortait pas financièrement avec sa famille (d'ailleurs, il a crée une startup).
C'est le principe même des startups. Pour 10 qui se lancent, il y en a 1 qui réussit - mais alors quelle réussite!Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 10:14La plupart des startup ne créent strictement rien et vivent de subventions et de l'argent facile des banques centrales. Les fonctionnaires contribuent bien plus à la création de richesse que les startup. C'est eux qui se sacrifient, bossent dans des conditions parfois difficiles, pour que d'autres puissent s'enrichir.Beaucoup de monde volontaire pour vivre du produit de nos impôts, beaucoup moins pour produire de la richesse et y contribuer - mais par contre, les premiers pour se moquer de ceux qui tentent quelque chose.
Et non, de quelque façon que tu le prennes, la fonction publique est rémunérés par les prélèvements opérés sur le secteur privé. C'est le privé qui nourrit le public et non l'inverse - ce qui n'enlève d'ailleurs rien au mérite et à la nécessité des fonctionnaires qui font bien leur job!
Le pb en France, c'est qu'on a pas les Google, les Microsoft, les Tesla... qui étaient de petites startups il y a 20 ans et qui aujourd'hui sont devenus des géants qui imposent leurs technologies au monde entier et qui créent des emplois bien payés par centaines de milliers et contribuent si fortement à la richesse et l'influence de leur pays. Notre CAC40 a plus d'un siècle d'âge moyen, alors que le GAFAM est tout neuf, nous n'avons pas su renouveler notre industrie, qui a décliné faute de sang neuf et de startups qui ont réussi. Par ce mépris si français des startups, on s'obstine et on perd notre énergie à maintenir des fossiles, sans réussir à créer les industries et les emplois de demain. Du coup, on s'engage dans une spirale dépressives: moins d'industrie, donc moins de jobs, donc moins de cotisations et d'impôts, donc des services publics en déshérence... etc etc
Mouais, tu nous parles de qq haut fonctionnaires déjà blindés qui vont pantoufler dans le privé. C'est une vision hyper restreinte de la fonction publique.Silver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 15:31 Et j'ajouterai: s'il veut du pouvoir et faire carrière à long terme, un jeune qui a de l'ambition ira dans la fonction publique. Il n'y a que là où on peut avoir autant de pouvoir avec si peu d'expérience, et où on peut ensuite pantoufler vers le privé le jour où on est plus intéressé par l'argent que par le pouvoir.
Je confirme, cela ne concerne que quelques hauts fonctionnaires, qui sont suffisamment hauts placés pour passer entre les mailles du filet de la commission de déontologie.Z__orglub a écrit : ↑27 avr. 2021 18:35Mouais, tu nous parles de qq haut fonctionnaires déjà blindés qui vont pantoufler dans le privé. C'est une vision hyper restreinte de la fonction publique.Silver0l a écrit : ↑27 avr. 2021 15:31 Et j'ajouterai: s'il veut du pouvoir et faire carrière à long terme, un jeune qui a de l'ambition ira dans la fonction publique. Il n'y a que là où on peut avoir autant de pouvoir avec si peu d'expérience, et où on peut ensuite pantoufler vers le privé le jour où on est plus intéressé par l'argent que par le pouvoir.
Le sujet c'était les flics ou les profs qui doivent payer leur équipement pour pouvoir faire correctement leur travail.