Joel a écrit : 22 janv. 2021, 23:28
C'est là qu'on atteint les limites de la vie en société.
C'est un autre débat mais la privation de liberté, pas seulement au niveau physique parce que c'est pas une prison, mais au niveau psychique, est une atteinte extrêmement violente.
Et parfois, mais là encore c'est un autre débat, qui a été évoqué de temps en temps dans le fil, quelle est la plus grande légitimité entre imposer cette privation de liberté et ce soi disant bien sociétal de vouloir sauver tout le monde (en admettant que ce soit bien la réalité ...) ?
Perso je ne suis pas un anti social, ni un rebelle dans l'âme juste pour être rebelle, ni un égoïste, mais mon besoin personnel de liberté entraine des comportements que les bien pensants ici qualifieraient de tous les noms.
Chacun à son propre curseur, ses propres limites, son propre rapport au danger, à la mort .....
Ma couche d'éducation et d'empathie me permet de rester correct dans les paroles et les actes mais je me sens de plus en plus contraint dans cette société et je comprends parfaitement que certains pètent complètement les plombs.
Et encore une fois, pourquoi ce serait ceux qui sont raisonnables et acceptent tout, justifient tout, excusent tout et condamnent, qui auraient raison ?
Au nom du plus grand nombre ?
Je ne suis pas suffisamment patient, ni armé intellectuellement pour partir dans un débat mais nous y sommes un paquet dans ce cas, de toutes origines, tous bords sociaux, politiques à en avoir ras la casquette.
ET donc, pour en revenir à ces jeunes, ils étaient soi irresponsables soi justes "vivants" (et sans doute les 2) et c'est le propre de la jeunesse.
Et sont-ils plus à blamer eux, que ces putains de gouvernements successifs de tous bords qui sous des prétextes financiers fallacieux ont fermés les lits d'hôpitaux et flingué les systèmes de santé, détruits nos systèmes immunitaires et amenés dans cette galère ?