PEB a écrit : 19 janv. 2020, 15:43
Choupix a écrit : 19 janv. 2020, 14:52
shika a écrit : 18 janv. 2020, 22:29
Le problème cçest que dans l'eau c'est compliqué de se ravitailler.
Tu mets un ravito sur une sortie à l'australienne et le tour est joué.
Un 6/160/40, ç'aurait de la gueule. Avec 6 bornes de nat, on peut même garder 180 et le marathon pour faire plaisir à venner, ne chipotons pas.
Au-delà d'une recherche d'équilibre des temps, je trouve que ce serait intéressant de raisonner en termes d'impact sur l'organisme, dans une logique de "sport-santé". Par exemple, 3,8 ou 6km de natation est un effort qui peut être répété quotidiennement sans impact négatif sur le corps humain. 120km de vélo idem, voir 180 (bon là, ça commence à générer une vrai fatigue...). Mais 42 km de CàP quotidiennement, là ça te détruit
A mon âge (V3), bien entraîné, les half, ça passe nickel et sans séquelles. J'aimerai me tenter un IM, mais j'ai peur que mes articulations aient du mal à récupérer d'un marathon (et du coup avoir des douleurs qui me privent de sport ensuite...). Je pense qu'au delà de 30km de CàP ça a vraiment un impact négatif sur le corps humain. Donc effectivement le format L "historique" 4/120/30 me paraît plus adapté au corps humain.
NB: Je n'arrive pas à comprendre la logique de ceux qui veulent absolument faire un IM, quitte à finir dans un état lamentable -vomissement, mal de ventre, malaise, douleurs articulaires, etc.

(à part une question d'égo mal placé qui n'a plus rien à voir avec ce qui me semble être les enjeux du sports (la santé -physique et mentale-, le plaisir...). Mais c'est un autre débat...
Bonjour, assez d’accord avec ta remarque, mais le problème est que l'IM n'est pas né dans un but de sport-santé, mais de défi, sur base d'une question à la con de qui serait le sportif d'enchaînement le plus performant entre le nageur d'eau libre, le cycliste sur route ou le marathonien. Ben aucun des trois, évidemment.
L'autre problème est que les organisateurs d'IM ont rapidement flairé le bon filon (plus rapidement que les organisateurs d'épreuves plus "équilibrées", en tout cas), et que maintenant l'IM est devenu la distance étalon du triathlon L, tant dans l'esprit de nombreux pratiquants que dans celui de ceux qui n'y connaissent rien. Les fédés ont loupé le coche.
Par ailleurs et sans me lancer dans une étude sociologique faute d'en avoir la moindre compétence, et sans vouloir non-plus mettre tout le monde dans le même panier (des pratiquants humbles, ça existe), le souci vient à mon sens du triathlète lui-même, qui est certes un sportif voulant pratiquer, mais qui veut surtout être considéré comme quelqu'un d'important. En payant quelque chose très cher on le devient !
Alors oui, on peut toujours regretter de tels "déséquilibres" entre les disciplines durant un IM ou un half, mais pour un gars qui s'entraîne intelligemment en vue de ces formats ou pour un gars qui a un point fort en vélo, c'est parfaitement équilibré. Et puis ces courses référence apportent une immense plus-value: la reconnaissance des collègues de bureau, le paluchage, le vent sous les balloches qu'on se fait en racontant ses exploits, ou plus simplement les voyages, les souvenirs ou la satisfaction d'avoir concrétisé comme finisher après pas mal de sacrifices.
J'ai regardé la vidéo de l'Isoman (format hyper intéressant au demeurant), et bien au vu du nombre de spectateurs, de concurrents, de l'allure du parc, et bien cela ne fera pas rêver quelqu'un qui bande pour IM et tout ce qui gravite autour, CQFD.
J'allais conclure en m'excusant du HS, le post traitant de Geraint Homas, mais en fait on est en plein dans le sujet, si les stars du vélo veulent passer sur IM, c'est notamment pour tout cela, et IM y verra un moyen de plus de rayonner. Est-ce une bonne chose? Dans le cas d'anciens dopés, non, évidemment, et pour les autres, il serait bon qu'ils courent en pros sur invitation et non-pas en GA. Mais ce n'est que mon avis.
A+!