Vank a écrit : 15 sept. 2018, 15:27
superdario a écrit : 15 sept. 2018, 14:29
Statistiquement sur 3000 nageurs, en autorisant la combine tu sauves une vie
Le choix est facile à faire pour toute personne responsable
Quelles sont tes sources?
Bien sûr que j exagere heureusement le cota n'est pas de 1/3000 mais de 1/76000
la problématique est bien là
La surmortalité par rapport au marathon tiens à la natation
La combinaison permet à un nageur en difficulté respiratoire de s en sortir
Ne pas oublier que dans l'eau que pour tout problème de santé la sanction c'est la noyade
L'oedeme pulmonaire d'immersion décrit chez les plongeurs et les triathletes sur coeur sain est probablement l étiologie la plus probable
Ce qui interpelle c'est que sur 43 décès de cette etude c'est la grande majorité 30 survenues dans la première épreuve
Le rolling start et la combinaison participent à cette prevention
"43 morts en huit an
Une étude de USA Triathlon, dévoilée en 2012, recensait ainsi 43 morts lors des huit années précédentes sur le sol américain. Cela équivaut à une personne sur 76 000 participants, un chiffre certes bas, mais tout de même
deux fois plus élevé que dans le cadre des marathons.
«La réponse facile est que c'est plus intense et que c'est plus dur, mais il y a d'autres différences. L'âge des participants peut être un facteur, puisque ce sont des gens un peu plus âgés dans les triathlons, souligne le Dr Martin Juneau, cardiologue et directeur de la prévention à l'Institut de cardiologie de Montréal. Avec tout l'équipement nécessaire, comme un vélo en carbone, ce ne sont pas forcément des jeunes qui peuvent se payer tout ça. Cela dit, ces morts sont spectaculaires, mais elles sont très rares. Ça frappe l'imagination parce que ce sont des gens en forme.»
Sur les 43 morts,
30 sont survenues au cours du volet natation, soit la première des épreuves d'un triathlon. Huit personnes sont mortes à vélo, dont cinq après une chute, et trois seulement au cours du marathon. Enfin, deux décès ont été constatés une fois la ligne d'arrivée franchie. Comment expliquer ce nombre si élevé en natation par rapport aux deux autres portions?
«L'adrénaline qui monte, les conditions parfois difficiles et le côté physique de la nage peuvent mener à une arythmie fatale, propose le Dr Lawrence L. Cresswell, cardiochirurgien à Jackson, au Mississippi, et auteur du blogue Athlete's heart. Si ça arrive, ça peut être difficile de repérer la victime, de la ramener sur la terre ferme et de tenter une manoeuvre de réanimation. Aux États-Unis, il n'y a que très peu de nageurs qui ont survécu à un épisode cardiaque. À vélo ou lors de la course, le rythme cardiaque est habituellement plus bas, ce qui diminue le risque d'incidents. De plus, ils peuvent tout simplement s'arrêter, si ça ne va pas, et être plus facilement secourus par des spectateurs.»
Oedème pulmonaire
Une autre théorie est de plus en plus avancée pour expliquer le nombre de morts que l'on constate souvent dans les 100 premiers et derniers mètres de nage.
«
Un oedème pulmonaire (swimming induced pulmonary edema ou SIPE) survient chez les gens normaux lors des courses de natation, généralement en eau vive, explique de son côté le Dr Juneau. Il y a des sécrétions qui s'accumulent dans vos alvéoles, c'est-à-dire du liquide qui vient de vos vaisseaux. Le cas classique, c'est un jeune homme en parfaite santé qui va nager en eau froide, avec une combinaison [...] qui comprime la circulation. Et à l'autopsie, on constate un oedème pulmonaire.»
D'autres problèmes peuvent avoir des conséquences fatales lors d'une course d'endurance, telles l'hyponatrémie (concentration trop basse de sodium dans le sang) ou l'hyperthermie. Dans tous les cas, toutes les catégories sont touchées, même si les risques sont accrus après l'âge de 35 ans. Selon l'étude de USA Triathlon, la grande majorité des victimes étaient âgées de 30 à 60 ans.