Le marketing c'est un gros mot pour beaucoup pour désigner le mal qui est responsable des comportements du consommateur. Sauf que le marketing c'est pas l'outil miracle pour vendre tout et n'importe quoi. Faut qu'il y a ait un besoin à la base pour susciter le désir. Sinon suffirait de faire marketing pour vendre n'importe quel produit ou service (0 échecs commerciaux, 0 entreprises qui ferment, génial). Ok parfois le besoin est bien bien accessoire.
Bref je suis d'accord avec toi. C'est l'esprit de la population qui a changé. Peut être que le triathlète des 90's n'est plus le même que maintenant. La mentalité de la société en général a bien évolué... Les premier responsable c'est nous. On est désormais plus dans une logique consumériste (d'un côté si les prix sont plus élevés on est aussi en droit d'en demander plus?) Le sportif a changé et ça des boites comme ASO l'ont bien compris.Don a écrit : 17 janv. 2018, 13:58 L'esprit triathlon disparaît lentement au profit d'épreuve marketée construite pour flatter une population de cadres sportifs friqués en mal de reconnaissance.
C'est dur que participer à une épreuve locale est plus difficile à valoriser auprès du collègue lecteur de l'équipe qui n'y panne rien qu'une épreuve IM ou ASO avec foyers médaille pour tous le monde t-shirt et slogan i' thé King of tri![]()
Pour prendre l'exemple de la cap: De plus en plus de petites organisations à prix très abordables disparaissent. (Les démarches administratives n'en parlont pas!) Quand je pense que il y a encore 10 ans on trouvait à foison des 10km à moins de 10€. C'est maintenant plus rare. Que dire de celles à plus de 20€bnt734 a écrit : 18 janv. 2018, 09:09 La reprise des courses par une grosse organisation privée est un aussi symptomatique de la difficulté pour des "amateurs" d'organiser des événements (sportif ou autres)
Toujours plus de complication, des autorisations tjs plus dure à avoir, des coureurs (nous!) de plus en plus exigeant, chiant à raler et se plaindre sur FB à la 1ere occaz ..bref je peux comprendrea la tentation de laisser le navire à un gros groupe au bon d'un moment...
Bien sur que le prix augmentera, comme à chaque fois qu'ASO (ou autre) a repris un évènement, mais plus de pub derriere et toujours plus de participants

La cible du sportif pour la performance n'est plus la cible des gros organisateurs. Ils ont bien compris qu'ils y avaient plus d'argent à se faire en visant la "nouvelle" tendance du sportif citadin à pouvoir d'achat qui achètent les accessoires et produits à la mode (toujours plus chers au passage). Ou le sportif occasionnel en quête de défi: le tri de Paris à très bien réussi à capter cette cible là.
Rien qu'à voir certaines courses les gens se plaignent de pas avoir de goodies ou de médailles. C'est sûr que c'est important d'avoir un bout de fer qui restera dans le placard jusqu'au prochain déménagement! En attendant les goddies on les retrouve dans le prix d'inscriptions.