
En gros on perd notre temps à répondre à cet abruti sur ce fil parce qu'in fine, nous sommes à peu près tous d'accord sur les méthodes à appliquer pour progresser.
Ah ben ça, on a rien sans rien.
Si je puis me permettre, l'équation de conservation de la quantité de movement dans un fluide (même parfait) est un peu plus compliquée. L'équation que tu cites peut s'appliquer par exemple à des chocs élastiques (en négligeant les frottements) comme 2 boules de billards qui s'entechoquent... mais bon, il y a plein de cours de mécanique des fluides (la plupart assez complexes) disponibles sur Google...Silver0l a écrit : 18 avr. 2017, 13:05 L'approche que tu donnes est une approche dans laquelle on essaye de décomposer les forces s'appliquant à une nageur, tandis que moi je raisonne en quantité de mouvement.
Un même phénomène physique peut être analysé selon des angles différents, en utilisant des principes différents (principe fondamental de la dynamique pour toi, principe de la conservation de la quantité de mouvement pour moi) suivant ce que l'on cherche à démontrer.
Les deux analyses (par les forces appliquées ou la quantité de mouvement) sont correctes et complémentaires, pas contradictoires.
Tout d'abord, je parle ici de tout ce qui permet d'augmenter sa vitesse de nage "pure", en régime stationnaire (vitesse constante).Mr Belette! a écrit : 18 avr. 2017, 17:48 "Tout ce que l'on fait à l'entraînement ne devrait avoir que pour objectif d'améliorer soit sa fréquence, soit son amplitude (distance par cycle de bras), soit les deux. Tout ce qui n'améliore ni la fréquence ni l'amplitude ne sert à rien."
"Tous nos efforts doivent servir à augmenter soit la masse m' d'eau déplacée (les fameux appuis...), soit la vitesse moyenne v' avec laquelle on la déplace vers l'arrière. Tout le reste ne sert strictement à rien."
J'ai juste une question pour Silver.
Faisons un instant un parallèle avec le cyclisme. Osons dire que la masse d'eau déplacée s'apparente à la longueur de bitume que tu déplaces (par l'intermédiaire de la roue) à chaque tour de jambe, et que la vitesse à laquelle cette masse d'eau est déplacée s'apparente à la fréquence de cette jambe.
Oserais-tu dire que tout exercice qui ne tend pas à améliorer soit la fréquence, soit le développement ne servirait strictement à rien? Et si on considère une épreuve de CLM avec du vent de face?
Ecoute, je ne crois pas qu'on soit en désaccord fondamental sur le fond. Évidemment que la technique joue un rôle très important en nat. Si les fondamentaux ne sont pas assurés (nager horizontal, bons appuis, ne pas tortiller...) on n'avancera jamais très vite. Mais je trouve que la discussion sur ce forum se centre un peu trop sur la technique, et exclusivement dessus.Mr Belette! a écrit : 19 avr. 2017, 09:00 Le débat tourne autour de : "que faire pour progresser" et pas des conséquences de tel ou tel exercice.
Si ton discours se résume à "il ne faut faire que les exercices qui te font aller plus vite"... merci mais c'est évident et cela n'apporte rien de nouveau!
J'ai volontairement fait le parallèle avec le vélo pour mettre en lumière une limite à ton raisonnement. Augmenter la force et la vélocité (en natation ou vélo) demande une adaptation musculaire ou physiologique que tu peux obtenir par l'effort répété en lui-même (aligné les longueurs ou les km de bitume) ou par de la musculation, idéalement par les deux conjointement. Je pense qu'on est tous d'accord avec ça.
En revanche, mettre un casque aéro, passer de la position assise à allongée en vélo ou travailler le roulis, le gainage ou gommer les gestes parasites en natation ne demandent (quasi) aucuns efforts, en tout cas énormément moins qu'une séance physique.
Et si le gain en vélo est de l'ordre de quelques secondes à quelques minutes par heure de course, il est de l'ordre de la seconde à la dizaine de secondes par 100m en natation (viscosité de l'eau oblige)!
Et même si cela conduit effectivement comme tu le dis à augmenter aussi "artificiellement" la force et/ou la vélocité, cela n'a rien à voir avec une adaptation physiologique. Cela confirme simplement que "oui" il est possible de progresser (considérablement) en travailler toute l'énorme composante technique que recèle la natation. Et j'en suis le meilleur exemple. Je suis descendu à 38 ans à 4'57" au 400m en nageant 2 fois par semaine. Je plafonnais à 5'25" depuis des années et j'ai gagné plus de 25 secondes en 6 mois en travaillant le roulis, le front quadrant stroke (un peu grâce à toi d'ailleurs), le gainage etc. Je précise que je nage depuis l'age de 19 ans en club de tri (et à l'époque c'était du grand n'importe quoi), 2 fois par semaine pas plus et que je n'ai pas de génétique extraordinaire par ailleurs (record de 39' au 10 km càp...).
Un fois encore, et je sais que c'est ton terrain de prédilection, je pense que la question n'est ni un débat théorique, ni une joute sémantique.
Les athlètes de haut niveau sont tous des extra-terrestres (souvent d'ailleurs bénéficiant ou souffrant de mutations génétiques plus ou moins délétères mais c'est un autre débat...) avec une génétique hors- normes qui exploitent et travaillent à fond toutes les composantes de leurs disciplines.
Et concernant des sports techniques comme la natation, le tennis, le foot, le ski de fond... la marge de progression est colossale, même si certains gestes ne peuvent se maitriser qu'avec une adaptation physiologique préalable (gymnastique par exemple).
eric d a écrit : 19 avr. 2017, 10:31 Il me reste plus qua mesurer ma ftp natation selon le protocole eric d. Il faut bien lui donner un nom. Je sugere 2 poulie au plafond, deux corde et deux poids. On compte le nombre de fois que lon souleve les poids pendant une heure, on multiplie par la course des poids en mettre, par la masse et on divise par 3600 et on obtient la ftp natation eric d r.
A mon avis je doit etre a une bonne centaine de watt vue que a une cadence de 60 coup minute je souleve le poids de 10 kg sur 1,7 m, soit 170 w et quau bout de 5 minute je suis mort.
Apres il y a forcement une technique pour ameliorer la penetration des poids dans lair que lon peu ameliorer en regardant des video. Hein![]()
C'est bien de ça dont on parle: la FTP c'est les Watts qu'on peut tenir une heure, la FTP par kg dont je parlais plus haut, c'est les Watt/kg qu'on peut tenir sur 1h sur un mouvement donné (pédaler, crawler).captaingloomy a écrit : 19 avr. 2017, 12:46 Sinon les watt/kilo c'est pas mal aussi au lieu de comparer l'incomparable