débutant a écrit :FVI70 a écrit :Quand on dit la liste des produits interdits est nulle (ou « has been »). Ok mais alors quelle est la bonne liste ? La naïveté n’est-elle pas plus importante dans le fait de croire que l’on pourrait faire beaucoup mieux ?
La bonne liste est celle additionnée des produits inconnus qui se prennent en ce moment
Ne t'inquiète pas, ils seront ajoutés dès connaissance de ceux-ci, lorsque encore d'autres nouveaux produits inconnus seront pris ou nouvelles méthodes appliquées
Faut arrêter de prendre les agents de la lutte anti-dopage pour des jambons...
En fait la liste des produits interdits comporte déjà les produits inconnus, puisqu'elle précise bien que les produits en cours de développement, qui n'ont par conséquent pas encore bénéficié d'une autorisation de mise sur le marché, sont interdits. Or l'évaluation des effets dopants d'un produit fait partie de la procédure d'autorisation de mise sur le marché. Il n'y a pas de trous dans la raquette: soit un médicament n'est pas autorisé sur le marché, et il est considéré de toute façon comme dopant, soit il est autorisé sur le marché, et on sait alors s'il est dopant ou pas.
Quoiqu'en disent les ignares,
la liste des produits et procédures interdits est très bien, elle a exigé un boulot considérable, et son processus de mise à jour également, il n'y a rien de fondamental à y changer, si ce n'est sa mise à jour régulière sur la base des informations nouvellement acquises.
Par contre, ce qui peut être discuté, ce sont les moyens de détections existant (ou pas) par rapport aux produits figurant sur cette liste. Il est clair qu'aujourd'hui tous les produits et processus dopants ne peuvent pas être détectés par test sanguin ou urinaire, mais il est clair aussi qu'une certaine incertitude quant à ce qui est détectable ou pas est nécessaire à la dissuasion, il est clair également que le passeport biologique réduit de toute façon considérablement l'intérêt du dopage (en ce qu'il observe les variations bénéfiques anormales de paramètres physiologiques résultant du dopage), et enfin il est clair que les contrôles ne constituent pas l'alpha et l'omega de la lutte contre le dopage, et que des moyens complémentaires (investigations) doivent être et sont engagés.