Sérieusement je trouve que les repères perceptifs de F. Grappe sur 10 sont suffisants. 4.5/10 = SV1 et 6.5/10 = SV2.
http://www.fredericgrappe.com/?p=1387
Et donc j'ouvre le débat sur "l'endurance moyenne requise pour le slot". % se FTP, % de PMA, % de VMA%, de FC max, % d'après Korvonen (% réserve). Quand êtes - vous prêt ? A quel niveau devient - on une machine... ?[/quote]
Les repères perceptifs de F. Grappe, ou la mesure subjective de l’aisance respiratoire, moi je trouve ça très subjectif, en tout cas beaucoup moins fiable / répétable qu’une mesure de FTP avec un test type Coggan, ou qu’une mesure de VMA avec un VAMEVAL.
C’est pour ça que je dis que SV1 doit être mesuré en labo (mesure des échanges gazeux), alors que FTP, VMA, PMA, FCmax, FCréserve… ça peut se mesurer précisément sur le terrain.
On dit par exemple qu’en moyenne on est à SV1 à 70% de FCmax, et à SV2 à 90%. Mais ce qui est peut-être vrai en moyenne masque des disparités individuelles, et tout l’intérêt de la notion de SV1 est de prendre en compte ces disparités, par exemple un gars qui a une puissance élevée à SV1 mais une FTP faiblarde, comme l’exemple donné plus haut par Nick. Mais si on prend une valeur approximative, non individualisée de SV1, soit en prenant un pourcentage de FCmax, soit en prenant une valeur estimée de façon subjective (échelle de Grappe) qui ne serait guère plus précise, alors autant donner directement une consigne d’allure ou faire un test en % de FCmax, et pas s’embêter avec SV1.
A ce propose, si on admet avec Nick que la puissance (en vélo) ou la vitesse (à pied) à SV1 soit l’indicateur le plus fiable de la performance sur IM, ça devrait faire réfléchir les chercheurs de slots.
Car cela implique que l’indicateur à suivre, observer, mesurer, améliorer… c’est celui-ci, et pas la FTP, la PMA, la VMA que tout le monde mesure et observe en permanence.
Un test tout simple à faire (sans aller en labo), et pas du tout éprouvant (pas comme un Coggan ou un Conconi en tout cas!): mesurer sa puissance (en vélo) et sa vitesse (à pied) à 70% de FCmax, et regarder comment ça évolue au cours de la saison : c’est ce paramètre qu’il faut prioritairement améliorer, puisque c’est lui qui conditionne prioritairement la performance.
En gros, ça ne sert à rien de produire le plus de puissance possible sur 6 minutes (PMA) ou 1h (FTP), ce qui compte, c’est d’aller le plus vite possible à un taux d’effort soutenable sur une dizaine d’heures, et c’est cette capacité, ce métabolisme spécifique, qu’il faut prioritairement développer.
Une fois qu’on a pris conscience de ça, on redécouvre l’intérêt d’une approche LSD, chère à Maffetone, à Mark Allen… et à Eric et son post![/quote]
ça m'arrive rarement mais là : entièrement d'accord avec SilverOl

Concernant Grappe , j'ai lu avec la plus grande attention ses 2 pavés sur l'optimisation de l'entraînement cycliste ( je n'ai pas tout compris à 100 % car je n'ai pas un niveau scientifique suffisant ) mais j'en ai été fort déçu : peu d'enseignements pratiques à en tirer sur le terrain ( sinon ses réponses aux questions de ses lecteurs que l'on trouve également sur son blog ) ; d'autre part il doit garder ses "secrets" pour la FdJ ce que je comprends tout à fait ;
Pour un "entraînement dit scientifique " allez dire aux athlètes de se fier à leurs sensations sur une échelle de 1 à 10 c'est léger et complètement subjectif ...
J'ai préféré de loin le côté hyper pratique et connecté au terrain de Joe Friel
J'ai testé ( à vélo ) de cibler uniquement la NP sur IM : ça marche bien surtout au début où 80% de triathlètes partent beaucoup trop vite
