En lisant cet échange ( parmi d'autres ) sur le post les grèves , je me suis souvenu que dans le désert de convictions profondes qui anime notre président , ce dernier avait malgré tout toujours confirmé que le libéral François Guizot était une de ses sources d'isnpiration les plus fécondes . Et pour cause , à l'époque pas si lointaine où le droit de vote était associé à un certain niveau de richesse et où le peuple grondait d'être ainsi privé du droit de vote , ce député orléaniste aurait déclaré :FanchM a écrit :Tu veux dire comme ENRON? Tu arrives avec des gros sabots la...PLUDJAMB a écrit :Et ça se passe comment quand ING ou ton employeur sont en faillite ? est ce que le gouvernement US a mis en place un fonds de garantie pour ce cas de figure ?FanchM a écrit : Je cotise aupres de ING, une societe privee d'investissements. Ton employeur et toi negocient les 'benefits' lors de l'embauche (salaire, couverture medicale, retraite). Ici, en universite, de facon generale, ils te disent que tu choisis combien tu mets de cote par mois, et l'employeur met jusqu'a tant de cote par mois, en plus sur ta retraite.
Par exemple, je met $700, et la fac, en met autant, mais ils ne mettent pas plus, si je veux mettre plus.
Apres, il y a d'autres systemes, mais c'est tjs une retraite par capitalisation. Il y a bien une securite sociale, mais elle est reservee aux demunis.
La plupart des bonnes societes d'investissement ne mettent pas tous tes sous dans le meme panier...par ailleurs, tu peux retirer ton argent quand tu le souhaites. C'est a toi d'etre responsable et de savoir ce que tu fais...par exemple etre sur que tous tes oeufs ne vont pas vers des compagnies cote en bourse ou l'argent est construit sur de l'air...
"Enrichissez-vous par le travail et par l'épargne, et vous deviendrez électeur".
ça ne vous rappelle rien
? En lisant certaines interventions sur le post "les grèves" , cette fameuse déclaration m'est revenue en mémoire . A l'heure du débat sur les retraites et de leur nécessaire remise à jour , pointent certaines aspirations à la rupture ... et d'une certaine manière à un "guizot revival" , sous la forme du "travailler plus pour gagner plus" . L'épargne privée redeviendrait aussi LA solution à tous nos problèmes de financements rencontrés dans les caisses de retraite ou d'assurance maladie . Je me résume
: comme je ne souhaitais pas détourner indéfiniment le post initial , j'ai recréé le présent post pour qu'il soit possible d'échanger nos points de vue sur la question Ô combien sensible du modèle social que nous souhaitons voire pour notre pays dans les prochaines années . En bref , pour tous les économistes , le modèle social français est à bout de souffle , comme l'état déficitaire de ses comptes l'indique cruellement . Si ce constat fait l'unanimité , les remèdes dessinent en revanche de sérieux clivages entre les mêmes observateurs : pour la majorité d'entre eux , le déficit est bien un surendettement , provoqué par les missions trop nombreuses assignées à la puissance publique , et il convient d'y mettre fin en réduisant de façon drastique la surface de voilure du vénérable vaisseau amiral que j'ai nommé Etat-providence ... Parmi d'autres témoins éclairés de leur époque , qui se comptent moins nombreux , le problème de l'Etat-providence ne serait pas depuis trente ans celui d'un surendettement mais celui d'un sous-financement , au regard notamment du déclin de la part des salaires et des cotisations dans la production de richesse nationale , au moment même où la part des placements financiers de toutes sortes s'envolait ...Pour éviter qu'on reste indéfiniment le c... entre deux chaises , j'aimerais vous demancer : et vous , comment percevez-vous cet enjeu qui agite la rue ces derniers jours ? L'Etat-providence est une utopie du 20 siècle qui n'en a plus que pour quelques années ? Ou alors le libéralisme du vieux Guizot , exhumé depuis le 19ème siècle par le sarkozysme triomphant , mérite d'être , enfin , vraiment mis en application ? ( en commençant par une assurance maladie , une retraite à 100 % par capitalisation )
Voilà ... voilà ...
pourquoi s'enrichir quand on l'es déjà 
