Bonjour,
Pour la natation, je suis de l'école
Catteau que certaines Erfan enseignent.
Et celle ci est contre tout matériel dégradant la nage, à l'opposé des "grands" du triathlon comme Sutton, qui est un coach du "haut niveau" et un professionnel qui va vous tuer 3 athlètes pour 1 réussite et donc, sa vision ne s'applique pas aux amateurs...
Ceci n'est pas une critique, mais un fait, en haut niveau il faut pousser les corps à l'extrême et il y a obligatoirement beaucoup de casse, comme Sutton avait une usine "à champion", c'était du marche ou crève.
(dans tous les sports... En foot, les gamins qui sortent éclopés, handicapés à vie par des genoux ou chevilles moisies sont plus nombreux que les réussites)
Pour en revenir au PB c'est rarement et avec un objectif bien précis...
POURQUOI ?
Pourquoi c'est nocif dans l'utilisation principale qu'en fait le triathlète ?
Venner192 a écrit : ↑02 déc. 2017, 22:06
Ils font des impasses techniques préparant une natation en combi, et soulageant les jambes, ça reste mon avis.
Et puis la nat, ce n'est que 10% d'un IM, donc perdre 5/10', c'est mieux que 1 ou 2h sur le reste ...
On met le PB CAR on nage en combinaison et on repose les jambes...
Venner exprime le sentiment de la très grande majorité des triathlètes.
Vouimééééé, le PB mis entre les cuisses par les triathlètes (qui sont rarement des nageurs de haut niveau) génère un mouvement de jambe issu du genou qui sera répété lors de la nage en combinaison.
La très grande majorité des triathlète, voire presque la totalité, battent frénétiquement des jambes avec le PB entre les cuisses.
Cela inscrit dans l'inconscient un mouvement erratique refait lors de la nage complète (avec parfois des genoux qui remontent voire des ciseaux avec pieds en porte manteau) aggravé par une respiration 2 temps, comme "font les meilleurs lors des triathlons".
Quand on va en eau libre, en combinaison, les habitués du PB entre les cuisses trainent une caravane derrière eux que la combinaison n'efface pas, loin s'en faut, en totalité... Or en natation, avant de vouloir passer en force, il faut apprendre à enlever ses freins.
Par contre PB entre les mollets voire au chevilles, c'est top.
Mais le triathlète moyen coule avec, ne baisse pas suffisamment la tête pour redresser ses fesses et d'autres souffrent du dos positionné ainsi.
Il est possible de mettre un élastique avec le pb cuisse...
De plus je ne suis pas sur qu'après une bonne séance de CAP, VMA, seuil, cinétique, le PB "repose" les jambes car justement les jambes bossent "contre nature"...
Je surprends de plus en plus de triathlètes qui réduisent leurs crampes et leur fatigue depuis qu'ils s'astreignent à nager sans PB et tentent de se redresser.
Bien évidemment, ils vont moins vite à l'entrainement (durant la phase d'apprentissage)...
Je leur répète que nous sommes ici pour nous entrainer, pour apprendre, pas pour être devant le petit copain, que c'est dans la compétition qu'il faut être devant, pas à l'entrainement...
En conclusion le moins de matériel possible, et quand il y en a, la consigne doit être claire pour ne pas détruire le mouvement.
(A ce sujet il y a des plaquettes qui vous inscrivent dans l'inconscient de nager doigts écartés, comme avec les gants, et de faire un creux dans la paume de main... A proscrire !)
L'Papy_kidonne_du_PB_avec_parcimonie_et_consignes_strictes