d'après les retours que j'en ai eu des participants de cette année qui ont aussi fait l'édition 2010, les conditions météos n'étaient pas très différentes.jeromenolimit a écrit :alors, je n'ai pas eu le même ressenti que vous, mais pourtant la météo faisait état d'une température plus élevée que 2010. Sinon comment expliquer que le nombre d'abandons à doublé ? le nombres d'inscrits supplémentaires ? (pas suffisant pour tirer une stat fiable). peut être plus de "tous blancs"tom06 a écrit :Non je ne crois pas que Nice 2011 ait été particulièrement chaud, pas plus que les autres années et tout à fait normal pour la saison.jeromenolimit a écrit : je ne pense pas que mes collègues niçois ou locaux me contrediront, mais force est de constater que cet IM france 2011 a été et de loin, effectué par une température anormalement haute pour la saison.
En 2010 il faisait chaud pareil et les autres années j'ai pas connu mais d'après les dires des ceusses c'était au moins aussi chaud voir pire, d'autres (braziou?) pourront confirmer ou infirmer!?
Au niveau des classements, des DNF avec aucun temps, ça ressemble à du DNS pour moi, donc si on compare 2010 et 2011 :
Nice 2010 : 2312 finishers pour 2557 partants et 2734 sur la liste, soit 90,42% de finisher/partants
Nice 2011 : 2058 finishers pour 2275 partants et 2615 sur la liste, soit 88,06% de finisher/partants
donc 2% d'écart seulement, par contre 120 inscrits de moins en 2011 par rapport à 2010 !!
Après, que les pros aient aussi souffert, c'est peut être qu'avec les nouvelles règles de qualif hawaii, ils ont du se mettre plus dans le rouge.
Maintenant, le manque d'entrainement dans des conditions thermiques un peu plus hors normes fait que beaucoup ne savent (ou ne veulent) pas comprendre rapidement qu'ils ont eu un coup de chaud et qu'il faut absolument se refroidir. En vélo, le seul ravito limite est celui sur le col de l'Ecre, car en pleine montée, les 20 km sont longs à la montre. L'an passé, je me suis choppé un coup d'hyperthermie à cet endroit, pourtant j'avais 2 bidons de 1l. Je me suis arrêté plus de 5' au ravito en haut et encore une autre fois pendant 10' dans les sous-bois sur je ne sais plus quelle montée.
Si je m'étais dit "je suis sur une course, je ne peux pas m'arrêter en vélo" je finissais le vélo dans l'ambulance.
A pied, J'ai réduit la vitesse et c'était douche à tous les ravitos.
J'ai pu finir. Loin des temps que j’escomptais, mais j'ai fini sans avoir besoin de faire un tour par la case infirmerie et j'ai pu manger sans problème en arrivant.
Mais il faut savoir reconnaitre un coup d'hyperthermie et le résorber rapidement ou abandonner. Même pour un pro, la santé a (ou devrait avoir) plus d'importance qu'un éventuel chèque à l'arrivée, alors pour des concurrents anonymes encore plus.
(mais effectivement pour prendre les exemples autour de moi Julien a fait 10 ans de nat en compét avant de faire son premier triathlon l'an dernier - par contre parents pas sportifs du tout -, de mon côté mon père était un très bon cycliste d'ultras...mais je n'ai pas fait d'autres sports avant le tri, enfin un peu de tennis quand j'étais jeune mais rien de sérieux, je ne pense pas qu'Aurélie ait une famille sportive...)
Il a toujours son Litespeed Blade 
