kestrel a écrit : 09 nov. 2020, 15:59
Bardamu a écrit : 09 nov. 2020, 14:20
FAYARD a écrit : 09 nov. 2020, 12:15
Perso j’ai bien compris, tu te demandes qui se cache derrière cette publication, en gros à qui profite le crime. Est ce simplement à cette petite entreprise ou il y a quelqu’un derrière ?
Personne ici ne peut dire précisément qui se cache derrière tout cela. D’ailleurs en parlant de ça, des chercheurs commencent à remettre en cause l’origine du virus et ne veulent pas croire à la version officiel des Chinois et de l’OMS. Il était temps...
Qui se cache ? Ben des gens qui y ont i ... histoire.
Tu vas te faire traiter de complotiste
Le Silver et sa meute de loup vont me dégommer
https://www.sudouest.fr/2020/11/09/envi ... 4-4696.php
J'aime bien ce passage:
L’association souligne par ailleurs que ces pénuries ne touchent que rarement les molécules récentes les plus onéreuses.
Pas de pénurie sur les plus coûteux
Mais aussi celui là, plutôt triste:
Une situation d’autant plus alarmante que ces pénuries concernent des médicaments dits d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), "pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients".
Ben oui c'est du complotisme pur et simple, car aller insinuer que derrière Surgisphere il y a un complot mondial pour décrédibiliser Raoult, c'est comment dire...
Pour en savoir plus sur la triste histoire des bras cassés de Surgisphere:
https://www.the-scientist.com/features/ ... ong--67955
Sinon, bon article de Sud Ouest, qui n'a absolument rien à voir avec le sujet (le COVID), posté donc à des fins purement polémiques et idéologiques, mais qui en vérité illustre parfaitement le mécanisme économique bien connu qui se produit toujours lorsqu'un technocrate veut imposer administrativement un prix sans tenir compte de l'offre et la demande: soit la pénurie (quand le prix fixé est trop bas), soit le trop plein (quand le prix fixé est trop haut).
La CNAM veut imposer administrativement aux fabricants de médicament des génériques au prix trop bas => la France n'est plus servie en priorité, ce n'est plus un marché intéressant pour personne, et c'est la pénurie. C'est aussi simple que ça.
Pour les molécules encore couvertes par un brevet, sur lesquelles les prix sont plus hauts, évidemment pas de pb d'appro.
Ça rappelle le bon vieux temps de l'URSS et de l'économie administrée: le pain était pas cher du tout, mais tu devais faire 2h de queue devant la boulangerie pour acheter du pain (quand il en restait).
Ou encore
le bon vieux temps des montagnes de beurre et de lacs de lait accumulées par la Communauté Européenne quand elle garantissait l'achat de lait et de beurre au dessus du prix du marché.
Si la CNAM se comportait en véritable acheteur plutôt qu'en administration et tenait compte des règles élémentaires du marché, nous serions bien mieux servis en médicament, et en plus, il est probable qu'in fine on dépenserait moins.