Alimentation sortie longue

[Christian Robin]

Merci Christian et Lopapy pour toutes ces infos.
Par contre je me pose quelques questions concernant l'hydratation en course.
En imaginant qu'à l'entrainement, on valide/teste le mélange qui va bien. Quid de la course sur IM..Au mieux on peut partir avec 2 litres de boisson préparée...une fois les bidons vides, comment gérez vous la suite, uniquement de l'eau ? Testez vous les boissons proposées par l'orga ?

Bonne question, merci de la poser

Voici comment je m'y prends
Le principe est l'utilisation d'un camelback de 2 litres (on aime ou non: ça fait 12 ans que je la joue " jamais sans mon camelback"
Donc, dedans, deux litres de boisson.
de plus, dans mes 2 porte bidons, 2 bidons de 0.5l remplis de poudre ( un bidon contient aisément 220 grammes de poudre, valable pour 2 litres de boisson.
Donc, j'ai de quoi préparer 4 litres de boisson supplémentaire : faut juste s'arrêter à un ravito, le moment venu, verser la poudre dans le camel, compléter avec de la flotte: ça prend un ou deux minutes....ça doit marcher aussi avec les bidons-pipettes que les gars ont sur le prolongateur....
6 litres, 6 heures de course, ça va pour un truc comme Roth .
Pour EM, il y a sac perso à mi parcours: ( je crois que pour Nice, c'est idem: je n'ai jamais couru Nice en IM)dans le sac, 2 litres de boisson préparée dans un grosse bouteille de coca, plus 2 bidons de poudre....de quoi largement recharger la monture, et si tu n'utilises pas tout, la poudre se conserve pour une utilisation ultérieure.
Voilà une possibilité, donc

Le problème reste entier pour la cap: là, je n'ai pas de solution. je carbure aux gels + eau, en gros, il faut 8 gels, à consommer par moitié, ce qui est facile, vu que le bouchon de gel se retourne, et permets de l'obturer temporairement...Il faut se discipliner pour bien boire ( deux demi gobelets à chaque ravito), et puis, je broute un peu de ravito orga....

[Lavad]

Les bidons de poudre...Plutôt bien vu...Merci pour l'astuce.

[tri-yann]

Sur IM, à Vichy en l'occurrence, j'ai calculé que j'avais besoin de trois litres environs pour boucler le vélo, n'ayant qu'un bidon de 700ml sur le guidon et un porte bidon pour un autre bidon de 700ml et qu'il y a un ravito perso à mi-parcours j'ai fait un peu comme Christian sauf que j'ai mis ma poudre pour un bidon de 700ml avec très peu d'eau dans une mini bouteille de nestfluid (http://www.google.fr/imgres?imgurl=http ... AA&dur=130) qui ne tient pas de place dans la poche, quand j'ai fini mes deux premiers bidons, je mettait le contenu de la mini bouteille dans le bidon de guidon, compléter avec de l'eau pris au ravito de l'organisation ! Autre avantage que d'avoir sur tout le parcours sa boisson perso c'est que à Vichy l'eau était à peu prés fraiche, au moins pendant 10' donc à +40° (2011) ce n'était pas négligeable ! Puis dans mon sac perso j'avais deux autres mini bouteilles pour finir le parcours vélo

A pied, même système, mais il faut accepter de courir avec les poches un peu pleine (pas trop parce que à vichy on peu récupérer son sac perso à chaque tour de 10km), un bidon à la main mais aussi s'arrêter environ tout le tours à un ravito de l'orga pour remplir le bidon (à peine 10" donc je pense que c'est toujours mieux que de s'arrêter à chaque ravito pour prendre un verre d'eau et de coca ....)

[francky48]

Un peu sur le même principe que tri-yann sauf que je prépare des petits paquets de mélange pour bidon de 70cl (60gr de caloreen + 25gr de sucre en poudre) que je mets dans des petits sacs à congélation. Lorsqu'un de mes deux bidons est vides, je verse le contenu du paquet dedans et je complète avec l'eau du ravitaillement course ou à l'entrainement je fais le plein d'eau si je passe devant un cimetière ou une fontaine.

[tri-yann]

La poudre direct j'ai essayé mais le probléme c'est que en course on a pas spécialement le temps / envie de s’arrêter donc avec le vent, les vibration et encre plus quand on la met dans le bidon de cintre (type profiledesign) il y a un grand risque d'en mettre la moitié à coté alors que quand c'est liquide (enfin pateus on va dire) je trouve cela plus commode

[francky48]

La poudre direct j'ai essayé mais le probléme c'est que en course on a pas spécialement le temps / envie de s’arrêter donc avec le vent, les vibration et encre plus quand on la met dans le bidon de cintre (type profiledesign) il y a un grand risque d'en mettre la moitié à coté alors que quand c'est liquide (enfin pateus on va dire) je trouve cela plus commode

C'est vrai que ta méthode me plait bien. Je vais tester cela avec poudre + un peu d'eau dans une topette.

[lopapy]

Excellente explication avec force détails de L'husky... Peut être pour mon prochain Embrun, même si la poche à eau fait quand même 1,5kg supplémentaire à emporter...
Négligeable pour le Chtriman, peut être plus handicapant à Embrun et surtout à l'Altriman !

J'avoue que je préfère négocier avec l'organisateur que ses bidons soient le mieux dosé possible pour être raccord avec mon hydratation et ainsi, boire 1 bidon entre chaque ravitos.

J'ai eu des soucis de dosage à l'écotrail et du coup, panne de cuisse totale (ce n'est pas la seule raison...)
Au Chtriman j'ai aussi eu 1 tour avec bidon sous dosé, cela s'est senti tout de suite.

Il faut comprendre que pour un IM classique, il "suffirait", sauf carence au départ, d'avoir une base malto/glucose suffisante pour finir "tranquille" la course.
Tous les rajouts agissent à la périphérie mais rarement changeront votre perf plus que de quelques secondes...
C'est au dessus que cela peut jouer...

Maintenant, la technique de boire peut jouer et je m'en rend compte de plus en plus en multipliant mes petites prises que je garde en bouche.
Quantité en baisse et je profite beaucoup plus de ce que je bois !


L'Papy_ki_prie_quand_il_prend_ses_bidons_aux_ravitos...

[JuliusBieber]

Merci pour tous ces excellents conseils.
Tout cela me parait très clair si l'on ne consomme que du liquide pendant la course. Préparant mon premier ironman je me pose pas mal de question sur mon alimentation pendant la course :
- comment intégrer les apports glucidiques des aliments consommés (banane, barres énergétique ou autre sandwich) et l'osmolarité de la boisson préparée?
En gros je suppose que si je consomme du glucose dans ce que je mange je vais devoir diminuer le malto/glucose que je met dans ma boisson mais comment calculer cette diminution?

Je ne sais pas si je suis clair mais en gros ma question c'est comment concilier hydratation et nutrition pour garder une osmolarité dans l'estomac <300 mosm/l ?

[lopapy]

L'un des but ultime en ultra à tenter de tenir est le zéro solide car cela permet de minimiser au maximum le risque de pertubartion d'une digestion mal enclenchée.

L'intérêt premier de la mastication est de rassasier un cerveau qui, par ailleurs, si l'on s'est hydraté correctement avec une boisson bien équilibrée, est bien accompagné par un corps avec les voyants au vert.

D'ou, en ultra, cette tendance à la mastication lente et subjectivement gouteuse, pour minimier les apports stomacaux et maximiser les plaisirs gustatifs.

Maintenant, suivant ses performances en vélo, il existe une fenêtre ou l'on peut se "goinfrer", plus ou moins grande suivant sa vitesse de digestion, en début de parcours. Evidemment suivant ces parcours, la stratégie peut évoluer.
Mais le but est d'arriver avec le moins de "résidus" dans l'estomac au moment du marathon.

L'Papy_kimange_par_plaisir_sur_le_vélo_et_non_par_besoin

[max239]

Moi je prends des powerbar, super gout et c'est 200kc la barre, je les commande sur le net 35e les 25 barres! Et sinon je me fait des bidons d'aptonia iso+!!

[JuliusBieber]

L'un des but ultime en ultra à tenter de tenir est le zéro solide car cela permet de minimiser au maximum le risque de pertubartion d'une digestion mal enclenchée.

L'intérêt premier de la mastication est de rassasier un cerveau qui, par ailleurs, si l'on s'est hydraté correctement avec une boisson bien équilibrée, est bien accompagné par un corps avec les voyants au vert.

D'ou, en ultra, cette tendance à la mastication lente et subjectivement gouteuse, pour minimier les apports stomacaux et maximiser les plaisirs gustatifs.

Maintenant, suivant ses performances en vélo, il existe une fenêtre ou l'on peut se "goinfrer", plus ou moins grande suivant sa vitesse de digestion, en début de parcours. Evidemment suivant ces parcours, la stratégie peut évoluer.
Mais le but est d'arriver avec le moins de "résidus" dans l'estomac au moment du marathon.

L'Papy_kimange_par_plaisir_sur_le_vélo_et_non_par_besoin

Merci pour ces précisions c'est très clair.