Ceditex a écrit :GODASSE DE PLOMB a écrit :
Et pour en revenir au post , tu dis avoir un an de tri , moi + de 10 et tu peux donc juger que ma méthode est mauvaise ! cool ! tu me prouveras ça sur une course en 2010 !ok !
C'est sur que sur une course tu me laisserais sur place dès le départ .... Normal, ça fait 10 ans que tu fais du tri et pas moi !

Mais même si tu me mets ma pâtée, est-ce que ça prouve que ta façon de t'entraîner est la meilleure ?
Si pendant 10 ans tu n'as fais que nager/rouler/courir sans fractionné, spécifique etc ... Tu n'as certainement pas atteint le niveau que tu aurais pu atteindre en t'entraînant autrement.
Je ne suis peut-être qu'un pauvre débutant avec un NDM par rapport à toi, mais c'est pas pour ça que tu auras raison. Ne le prend pas pour toi, c'est pour l'image, mais un jeune con qui vieillit ça donne un vieux con ... Qui, même vieux et expérimenté, sera toujours plus con qu'un jeune moins con, tu vois ?
Hohoho ! calme, mon Bijou ! Céditex, je tiens le cheval, apporte l'enclume !
pas d'insulte, donc !
distingue entrainement au triathlon, et pratique du triathlon:
1) l'entraînement, c'est ce que tu dis, endurance, résistance, VMA, PMA....réactions bio chimique, bref, l'aspect scientifique ou à visée scientifique pour l'amélioration de la performance par hypothèses/ induction/ déduction/ expérimentation. VALABLE of course, et conduisant aussi à une connaissance de soi.
2) la pratique du triathlon, c'est cela, et un peu plus encore: "quelle part de ta vie prend le triathlon dans ta vie ?"
10 ans de pratique ne prouve pas que GDP s'entraîne bien, mais que le triathlon occupe une place "correcte" dans l'ensemble "Travail, Famille, Patrie ":mrgreen: et qu'il peut durer ainsi.
Si GDP juge bon de rouler beaucoup sans fractionner, ( encore qu'il ne doit pas être du genre à traînasser dans les côtes, donc, il doit fartleker) parce que cela lui vide la tête, du point de vue entraînement, ce n'est peut être pas la meilleure chose, mais du point de vue pratique du tri, c'est excellent, puisque bénéfique à l'équilibre ci-dessus décrit.
Bien que tu sois néophyte, et désireux d'obtenir au plus vite les meilleurs résultats, tu dois pouvoir aussi te projeter dans le futur: quelle sera ta pratique du triathlon, ou du sport en 2050 ?
- Oh, t'es trop con, toi ! t'es relou grave, man !
- sans doute, mais écoute:
la première fois que j'ai été champion de France d'aviron, j'avais 17 ans, en 1967. A l'époque, notre prof de latin grec nous parlait de la vie de l'homme comme un cycle à accomplir, tu sais, l'énigme de la Sphinx à Oedipe "quel est l'animal qui marche le matin...."etc.
Ca m'a fait réfléchir que je serai mort en 2050, et que d'ici là, il fallait garder un certain "standing" physique, psychique et intellectuel, autrement dit faire un "beau vieux" pas trop con...
D'où le souci d'envisager où me mèneraient mes excès, et d'essayer d'équilibrer le tout.
" Rien de trop" n'est pas uniquement une frustration constante, par immobilisme, mais c'est un équilibre dynamique, qui se crée entre des excès contraires.
Toujours est il que 42 ans plus tard, je puis raisonnablement envisager de boucler un troisième Embrunman, pourma soixantième année, en m'entraînant très sérieusement, mais sans me prendre au sérieux . Ce que je juge sérieux, c'est l'équilibre dans sa totalité.
L'expérience n'est pas transmissible, parce que l'affectif n'est pas contagieux, mais elle est dicible, et chacun peut analyser celle des autres.
Voilà pour l'entraînement vélo
Pour l'anecdote: parfois, je vais à l'entraînement de natation à vélo (saint Nazaire, et je reviens par le remblai de La Baule pour rentrer chez moi par les marais salants.
J'aime bien La Baule, car on peut mater les gonzesse et les belles bagnoles sur le remblai, mais
je n'aime pas la Baule pour une 1) raison philosophique et 2) une raison technique:
1) La raison philosphique est que La Baule est un gros sparadrap doré qui recueille et absorbe en été le pus qui gicle du furoncle trop mûr qu'est Paris

à savoir les touristes. Mais c'est une autre histoire.
2) La raison technique est que c'est plat, donc j'ai mauvaise conscience de ne pas choisir un retour plus bosselé, et plein de bagnoles,donc ça me casse le train, la moyenne et les couilles.
Un camping car m'a aidé un jour à résoudre cette contradiction: au lieu de le doubler, je l'ai suivi: à chaque rond point, passage clouté, il s'arrêtait presque, puis repartait jusqu'à 40/45 à l'heure: ça m'a obligé à sprinter à chaque fois: je suis arrivé au Pouliguen un peu entamé
J'avais fait un bon petit fractionné...Que j'ai reproduit depuis...

comme quoi on modifie ses méthodes à tout âge
Par contre, plus question de mater les gonzesses....
