O-max a écrit :peut-on preservé son intégritée physique sur une épreuve genre triple IM

a partir du moment ou l'on se met "en danger", est ce du sport

Heu... OU est la mise en danger sur IM ???
Que tu fasses le c*n sur Sprint ou sur IM, la conséquence est la même.
Un semi marathon dans les années 80 correspond à un trail de 50kms aujourd'hui.
Il n'y a aucune mise en danger si tu fais ton sport "intelligemment".
Faire un match de foot après un repas bien alcoolisé est beaucoup plus dangereux.
Les athlètes que je suis sur IM (et Ultra/24h voire 6 jours) courent depuis de nombreuses années. Leurs corps a eu le temps de se modifier et de s'adapter à l'ultra. Si tu fais une biopsie de leur os, tu y trouveras une minéralité sans équivalent dans le monde sédentaire.
Autant, il y a 25 ans faire 3 marathons dans l'année semblait énÔrme, autant, physiquement, pour les "anciens" qui ont de la bouteille faire 3 ou 4 ultra en une année n'est pas un souci physique...
Alors faire 3 ou 4 IM dans une année, c'est presque facile lorsque l'on se rend compte qu'en impact physique c'est peanuts. (pas en fatigue générale, j'insiste bien en impact physique par rapport à l'Ultra CAP)
Pour exemple, j'ai des CAP qui ont fait 2 MD, l'Altriman, l'ultra 600D et l'UTMB... (plus quelques cols durant Juin, quand je faisais le Mercantour)
Ou Ecotrail/Mercantour/Alpedhuez/XLGérardmer avec quelques CD ou Sprint par ci par là pour remplacer un frac...
L'an prochain des tryptique Altriman/Embrun/Ventoux voire Gerardmer/Ventoux suivant la distance du ventoux, avec un ecotrail en début de saison voire un Grand Duc, TGV ou similaire dans les pyrénées (Andorre ?) pour les vacances.
Il est clair que ce genre d'athlète n'a pas 20 ans, rarement 30 ans (quoique les vainqueurs Mercantour/UTMB, ou autre ultra trail, ne sont pas de vieux schnoks) et sur des distances courtes, genre sprint/10kms, CD ou semi, ils sont quasiment absent (ils en font pour faire du rythme économisant la résistance nerveuse)
Beaucoup de sédentaires sont venu me demander de calmer les compétitions des athlètes après le Mercantour. Mais nos amis ne sont pas mort d'épuisement, ni d'inexpérience... Justement, là ou les jeunes sont redescendu attendre à la Madonne, que l'orage passe, ils se sont crus suffisamment expérimentés pour passer. Soit ils ont glissé (pente à 45° plus vraisemblable ou 45% plus bizzare) soit ils ont été soufflé par un blast de foudre.
Mais physiquement ces 2 médecins et ce montagnard, de plus de 50 ans étaient en parfaite santé malgré des UTMB, GRR, GRM, etc... Déjà réalisé..
L'an dernier j'ai fait Embrun sous la grêle avec l'image terrible que j'avais en 1995, ou mon corps n'avait qu'un peu plus de 10 ans de CAP derrière lui.
J'ai presque été déçu.... Oui j'ai planté sous la grêle, le vent, le froid, que je ne supportais plus à partir du Pallon.
Oui j'ai pris 20' de plus qu'en 1995... Mais la course me sembla "facile"...
Derrière ma saison continua avec les marathons et trails d'automne....
Il y a une population qui va arriver sur ultra trail et booster les meilleurs. C'est les skieurs alpinistes...
Leurs corps sont autrement sculpté pour l'effort que beaucoup d'entre nous, pov' citadin...
Et si l'un d'entre eux sait "barboter", il est clair qu'avec leurs cuissots, ils feraient quelques éclats sur IM...
Alors faire 3/4 IM dans une année, si on ne se prend pas le chou (ou faire sa patatoïde) sur un "surentrainement"...
Cela passe, avec d'excellent résultats au bout aussi !!!
Lopapy_qui_est_tenté_par_plusieurs_courses_sus_cité_plus_quelques_trails...