80 km/h de vent ???? Effectivement je n'ai pas prévu ça à l'entraînement...Ce n'est pas l'essoufflement qui va te limiter, mais le mal au jambes, le manque de force, la difficulté à t'alimenter... Parce que, je te le dis d'ores et déjà, tu auras beaucoup de mal à "gérer" le vélo. Dans certaines bosses, et selon les conditions dans d'autres (genre 80 km/h de vent de face dans Pailhères), si t'es pas à bloc, tu marches à côté du vélo.
D'autres surprises du genre ? 
Pour la pente, c'est ok je fais les cols de la région avec plus de 10 % de moyenne et des passages à 13 %. Ca passe bien et au niveau mental, maintenant c'est le plat qui me fatigue le plus au niveau du mental (enfin du dos). Je trouve la montée gratifiante parce que je me dis que le "compte à rebours" du denivelé tourne à fond... Bref, je suis hyper motivé par monter et la descente et le plat m'agacent maintenant. L'alternance danseuse et selle en position relevée est très agréable et se baisser sur le vélo au plat et en descente, au bout de 5-6 h ça commence à être pénible... Mais si on doit se faire du 13 % couché sur le vélo à cause des 80 km/h de vent... ça risque de m'agacer en effet... Alors je prendrais mon petit billet... Le plus important, c'est la tête. Ne jamais lâcher, être capable de débrancher le cerveau quand ca ira mal, avoir la lucidité de bien se ravitailler et de régler les petits problèmes de suite (genre un petit frottement dans la chaussure, et on se dit qu'on réglera ça plus tard car c'est pas encore trop gênant).
OK, mais pour le vélo, je crois que je me suis verrouillé mentalement avec mes cols. Une grande partie de cet entraînement était pour le mental... Ca ne me paraît plus vraiment long. Je suis franchement du genre à me remettre en question, ce qui me fait peur c'est l'ennui technique... genre roue cassée ou pédalier. Ce n'est plus tellement le tour de vélo. Mais bon, ça fait partie du jeu... Je sais que ça ira mal au marathon quand boire et digérer deviendra difficile... Je ne me fais pas d'illusions et je suis content d'avoir eu quelques alertes de surentraînements pour me rappeler de bien gérer et qu'on est pas des machines.
[/quote] Père de famille de 3 enfants en bas âge, ma femme me laisse faire mes 10h... Je réalise ma chance... Comme disait E. Loretan : "j'ai choisi d'être là"...Et je vous donne un petit truc perso pour le moment ou on est au fond du trou : sur un petit papier, marquez" toutes les raisons qui vous ont poussé à venir, prenez le avec vous en course, et prenez 2 minutes pour le relire quand ça va mal.
Et tu viens boire aussi une bière à l'arrivée avec "onlinetri" ?
). Perso je viens faire l'Altriman par plaisir, alors autant se marrer tout le long. J'ai bien stressé pendant un moment.. D'où mes 10'000 questions, mais je suis serein maintenant... Il ne reste plus que le plaisir ! 
