L'ACTUALITE DU CYCLISME

Bonne humeur de rigueur, pour les sujets ne concernant pas le monde sportif merci de poster dans "...et plus si affinité".
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Kenzo
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Joaquin Rodriguez quittera "Katusha pour gagner le Tour, s'il le faut"

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Le chef de file de l'équipe Katusha, Joaquin Rodriguez envisage sérieusement de quitter l'équipe russe, privée de licence WorldTour pour 2013. C'est ce que l'Espagnol a expliqué au journal espagnol El Periodico de Catalunya lundi. "S'il le faut, je quitterais Katusha pour gagner le Tour de France", a expliqué le numéro 1 mondial.



Sur base de critères éthiques et les soupçons de dopage pesant, notamment, sur Denis Menchov, l'équipe Katusha s'est vu refuser sa licence WorldTour pour la prochaine saison. La formation russe ne devrait alors sa participation aux grands Tours qu'à une invitation. Ce qui inquiète Joaquin Rodriguez.

"Je veux aller au Tour de France et je veux le gagner. Cela ne sera pas facile, mais il y a beaucoup de cols lors de la prochaine édition. Le parcours me convient. Ce ne serait pas une décision facile, mais s'il le faut, je quitterais Katusha."

Une position défendue aussi par son manager, Angel Edo qui estime que Rodriguez doit tout faire pour gagner le Tour de de France. "Le Tour 2013 est taillé sur mesure pour lui. Il a 33 ans et ne peux pas se permettre de laisser passer une telle chance. Et s'il faut attendre une wild-card, ce n'est pas évident pour bien se préparer."

Katusha a annoncé aller en appel devant le TAS, le tribunal arbitral du sport de Lausanne, contre la décision de l'UCI.
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Vacansoleil engage Grega Bole malgré les suspicions

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Après une enquête approfondie, Vacansoleil-DCM s'est tout de même adjugé les services du Slovène Grega Bole, a annoncé l'équipe néerlandaise de WorldTour. Grega Bole, 27 ans, est cité dans le dossier de l'USADA, l'agence américaine antidopage, sur l'enquête liée à Lance Armstrong.

"Bole a fait l'objet de plusieurs investigations, de nos médecins, notre avocat, de son manager, de moi-même", a expliqué le manager de Vancansoleil-DCM, Daan Luijkx lundi. "Il a toujours nié avoir eu recours à des produits interdits. Son passeport biologique ne présente également aucun élément anormal".

Vacansoleil-DCM avait annoncé l'arrivée du Slovène, en provenance de Lampre, en septembre déjà avant déclarer être surpris par l'apparition de son nom dans le rapport de l'USADA.

Son nom avait en effet été évoqué dans une conversation entre le docteur Michele Ferrari et le coureur italien Leonardo Bertagnolli. Ce dernier a réagit par courrier auprès de Daan Luijckx qui a finalement accordé le feu vert à l'arrivée de Grega Bole au sein de la formation néerlandaise la saison prochaine.

"Nous nous sommes également mis d'accord pour rompre notre contrat s'il apparaissait que ce qu'ont dit Bole ou Bertagnolli n'est pas vrai", a toutefois rajouté Daan Luijkx.
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Boogerd accusé de dopage à la télévision néerlandaise

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Un ancien coureur cycliste de Rabobank a fait un nouvel aveu de manière anonyme d'usage de dopage au sein de l'équipe néerlandaise. Il a fait cette révélation à la chaîne publique néerlandaise NOS. Les anciens coureurs l'Autrichien Peter Luttenberger et le Néerlandais Michael Boogerd et le médecin belge Geert Leinders ont été accusés.

Le témoin s'est rappelé avoir assisté à une discussion dans un avion au cours des années nonante. "Nous volions vers l'Espagne pour une premier camp d'entraînement et il y a eu une discussion entre Boogerd et la direction de l'équipe. Boogerd était paniqué parce que son hématocrite était seulement de 37." Un taux de 50 était autorisé pour les coureurs.

"Mes épreuves arrivent mais je ne peux quand même pas courir avec un hématocrite de 37! Le docteur Geert Leinders a dû s'employer à le rassurer et lui dire que tout irait bien. Le patron de l'équipe Theo de Rooij était assis à côté et a participé à la conversation."

Toujours selon ce témoin anonyme, son collègue de l'époque Luttenberger utilisait aussi du dopage. "Je dormais dans la même chambre que Peter. Il s'est retiré à un moment donné dans la salle de bain et j'avais interdiction d'y entrer. Mais je devais uriner et après quelques minutes je suis entré. Il était en train de vérifier son sang avec une centrifugeuse."

Plusieurs autres coureurs disposaient aussi d'une centrifugeuse.

Luttenberger a couru chez Rabobank en 1997 et 1998, Boogerd de 1996 à 2007. .
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Quand personne ne connaissait Rodriguez

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Vainqueur du deuxième World Tour de sa carrière en 2012, Joaquin Rodriguez s’est toutefois incliné sur la Vuelta après une tentative pleine de panache d’Alberto Contador et l’absence de soutien d’Alejandro Valverde. Deux coureurs qui sont aussi deux anciens partenaires. Rodriguez a connu Contador chez ONCE, équipe dans laquelle il était passé pro en 2001. Là où, dans l’ombre, tout a commencé.

De la Catalogne à la ONCE, la naissance de Purito

Joaquin Rodriguez et le vélo, c’est une histoire de famille. Années 1990 : Victor, son aîné de six ans, l’amène à pratiquer lui aussi le cyclisme au Club Ciclista Maco, alors qu’il a toujours été plus football, en bon fan du FC Barcelone. Les premières victoires arrivent rapidement et le Catalan prend son pied. Il poursuit son apprentissage au Club Ciclista Nicky’s puis, à son arrivée chez les amateurs, dans l’équipe Hospitalet-Vestisport, où son meilleur ami s’appelle… Xavier Florencio. Le duo restera soudé quand l’opportunité de quitter la Catalogne pour le Pays basque se présentera durant leurs années espoirs : Iberdrola, la réserve de la ONCE, l’une des meilleures équipes du monde, opposante directe à la domination naissante de l’US Postal, cherche à s’attacher les services de tous les bons jeunes du pays pour préparer la relève. Rodriguez est encore loin de tout ça. La première mission est de réussir son intégration dans une région qu’il ne connait pas. Il s’installe à Beasain, puis à Azpeitia. L’été 2000 venu, le grimpeur obtient un contrat de stagiaire chez ONCE, la concrétisation de ses espoirs depuis son arrivée dans cette pouponnière. En rejoignant cette réserve, Rodriguez avait changé : « Plus d’ambition, plus de sérieux, car on réalise que l’on va pouvoir faire carrière ».

Sous ce maillot de la ONCE, voilà le Catalan au départ du Tour de l’Avenir. Xavier Florencio a suivi le même chemin et est avec lui au départ, tout comme le futur deuxième de la Vuelta 2003, Isidro Nozal. Mais le leader n’est aucun d’entre eux : c’est David Cañada, alors considéré comme l’un des plus prometteurs Espagnols. Joaquin Rodriguez va prendre un tir dans le chrono puis se mettre au service de son partenaire. Et sur l’arrivée au Grand Bornand, théâtre d’un numéro du coureur d’Euskaltel Aitor Kintana, il concède 17 minutes. Le lendemain, plus de 20. Il termine 49e du général final à près d’une heure d’Iker Flores. Mais passe quand même pro grâce à son travail d’équipier, avec même un contrat de trois ans à la clé. Une première étape qui en appelle aussitôt une autre : quelques semaines plus tard seulement, il devient « Purito ». Lors d’un camp d’entraînement hivernal, le jeunot se joue de tous les cadors de l’équipe dans la dernière ascension du parcours et fait mine, d’un geste de la main, de fumer le cigare une fois qu’il les a distancés. Pour lui faire payer son insolence et par la même occasion le bizuter, les leaders de la formation ONCE l’obligent à en allumer un pour de vrai le soir venu, à table, juste devant le manager Manolo Saiz. Sans se démonter, Rodriguez s’exécute et devient Purito. Un « petit cigare » explosif qui deviendra l’un des meilleurs puncheurs du monde.

Pas de cadeaux

Mais Joaquin Rodriguez n’a pas toujours cru en son destin. Chez les jeunes, il ne collectionne pas les succès. Il perd beaucoup de courses face à des gamins pourtant moins forts que lui. Un jour, à Mataro, il est en pleurs parce qu’un adversaire lui a fermé la porte alors qu’il se voyait déjà lever les bras. La pression ne descend pas et son père débarque. Il prend le vélo et le fils et fonce dans la voiture. Soufflante et punition : pas de courses d’ici la fin de l’année. Le plaisir doit être le maître mot à cet âge et Joaquin ne l’avait pas assimilé. « J’ai partagé beaucoup de choses avec mes fils mais j’étais aussi connu pour être strict », reconnaîtra plus tard le père, Manuel, qui avait beaucoup à faire avec trois frères cyclistes. Le plus talentueux de tous s’avèrera être Joaquin mais un bel avenir était aussi promis à Alberto, quatre ans de moins et qui aura lui aussi couru dans la réserve de la ONCE, devenue alors Liberty Seguros. Un jour, Alberto, pro pendant quatre saisons dans de petites équipes espagnoles après avoir été stagiaire chez Saunier Duval, jettera l’éponge. « Il lui est arrivé ce qui arrive à beaucoup d’autres, raconte le père. À la fin d’un entraînement, il est venu me voir et m’a dit : Papa, ça ne va pas, j’arrête. » Alberto a repris les études et est devenu le supporter numéro un de son grand frère, entre-temps devenu un coureur confirmé avec une étape et un maillot de meilleur grimpeur sur la Vuelta, une victoire d’étape à Paris-Nice et un titre de champion d’Espagne.

En 2012, Joaquin Rodriguez gagnera certes le Tour de Lombardie et la Flèche wallonne mais connaîtra la déception de passer tout près de sa première victoire sur un grand tour, se classant deuxième du Giro et troisième de la Vuelta. Sur cette dernière, il avait pourtant course gagnée avant qu’Alberto Contador ne renverse contre toute attente la vapeur. Ces deux-là se connaissent bien : ils ont été coéquipiers chez ONCE. Sur la route de Fuente Dé, el Pistolero attaque de loin et Rodriguez se retrouve avec Valverde, son… ancien leader chez Caisse d’Épargne, qui lui laisse assumer seul la poursuite. Meilleurs amis, meilleurs ennemis. Avec Contador, il y avait déjà eu un accroc deux années plus tôt sur le Tour de France, le jour où Rodriguez avait gagné à Mende. Il avait alors anticipé les débats avant que Contador ne revienne sur lui de manière impressionnante. « Je lui ai demandé de me laisser la victoire, il a refusé, raconte Rodriguez. Il n’y avait aucun accord possible. Il cherchait à prendre du temps sur Schleck, moi, à gagner l’étape. Mais j’étais très confiant, car je savais que ma pointe de vitesse était supérieure à la sienne. »

Un an plus tard, sur le Giro, Contador, alors intouchable, favorisera grandement la victoire de son ancien coéquipier Paolo Tiralongo sur l’étape du Macugnaga. Au détriment de… Joaquin Rodriguez, dépassé sans un regard par son compatriote peu avant le sommet. « Moi aussi, j’ai été son coéquipier », râlera Purito, qui ne se privera pas de rappeler que, lui, il avait pris une bonif face à Riccardo Ricco, en 2008, afin de conforter le maillot rose de son ancien coéquipier de la ONCE. Finalement, Joaquin Rodriguez n’a pas beaucoup changé depuis cette époque-là – il est toujours capable de perdre face à moins fort que lui. À force, il finira peut-être par comprendre la leçon : à ce niveau, pas de cadeaux.
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Quand personne ne connaissait Sagan

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Talent pur et modèle de précocité, Peter Sagan a toujours été identifié comme un futur champion quand il était ado. Mais il n’aimait alors pas le cyclisme sur route, ne jurait que par le VTT et plus généralement l’aventure, au point d’aller titiller les sommets himalayens pendant douze jours à seulement 18 piges. Jusqu’à ce que Cannondale ne l’intègre à sa section mountainbike pour ensuite l’attirer plus facilement vers la route. Velochrono retrace le début du parcours fascinant de celui qui est sans doute le plus grand talent du peloton actuel.

Plus vite, plus haut, plus tôt

"On sentait qu’il avait quelque chose !!!

Lubomir Sagan a conçu un monstre du cyclisme : Peter Sagan, 22 ans et déjà triple vainqueur d’étape sur la Vuelta, triple vainqueur d’étape sur le Tour et maillot vert de sa dernière édition, est né le 26 janvier 1990 à Zilina, au Nord de la Slovaquie. Il a deux frères et une soeur. « Tous sont très résistants », assure fièrement le daron, qui aura vite compris qu’il tenait là des progénitures à fort potentiel sportif. Peter commence d’abord par le football, dans l’une des villes du pays les plus atteintes par le virus du ballon rond. Et à l’âge de 8 ans, le gamin prend part à sa première course de vélo. Son frère Juraj, désormais professionnel lui aussi, est également engagé. Ils s’imposent tous deux dans leurs catégories d’âge respectives. Fini le foot pour Peter, qui a trouvé sa voie. « On sentait qu’il avait quelque chose », explique son père. Plus que les autres : le frère aîné n’a pas percé et s’est orienté vers la restauration, tandis que Juraj a dû se tapir dans l’ombre de son frangin, plus talentueux que lui. Malgré son jeune âge, Peter Sagan fait du vélo sa « priorité » et ce dans toutes les disciplines possibles. Il deviendra champion du monde juniors de VTT crosscountry, se distinguera aussi dans l’exercice de la descente, terminera deuxième d’un mondial de cyclocross juniors, et se classera également deuxième d’un Paris-Roubaix. Dès lors, nul n’ignore l’existence et les qualités de ce phénomène venu de l’est, amené à réaliser une grande carrière.

Mais celle-ci est déjà écrite. En 2013, Peter Sagan portera les couleurs de l’équipe Cannondale, entreprise qui a pris la succession de Liquigas après en avoir assuré le cosponsoring. La firme de cycles a en fait lié son avenir au Slovaque depuis fort longtemps : alors junior, il avait reçu et accepté une offre de cette dernière pour faire partie de son équipe de VTT, s’ouvrant du même coup des perspectives sur la route, discipline sur laquelle il était évident qu’il allait se pencher une fois devenu espoir. Et en septembre 2008, alors qu’il n’a que 18 piges, des propositions lui sont déjà formulées. L’équipe Quick Step de Patrick Lefévère, pourtant pas encore maqué avec le Slave Zdenek Bakala, lui fait les yeux doux. Bien en a pris à Liquigas d’avoir préparé le terrain : c’est vers la structure vert fluo que Peter Sagan choisit finalement de se diriger. « Ils veulent me signer pour deux ou trois ans, raconte alors l’ado. Tout a l’air d’être en bonne voie. Les dirigeants vont venir en Slovaquie pour que l’on se mette d’accord sur les termes du contrat avec mon manager. Si cela se fait, je vais donc bientôt rejoindre Roman Kreuziger dans cette équipe. »

Freestyle et Népal

"Ce que j’aime, c’est le VTT. La route, je vois ça comme une corvée !!

La suite, on la connait : Peter Sagan gagne deux étapes de Paris-Nice dès ses débuts chez les pros, et devient en un éclair l’un des tous meilleurs coureurs du monde. Il a su démontrer que l’on pouvait être lancé dans le World Tour à 19 ans sans dégâts quand on a le talent adéquat. Il se trouve surtout qu’il était nécessaire de rapidement le confronter au plus haut niveau sur la route : quand il était encore amateur, le garçon ne portait pas en haute estime les courses en peloton. « Ce que j’aime, c’est le VTT. La route, je vois ça comme une corvée », déclarait-il alors, ajoutant par ailleurs : « La route, ce serait plus avantageux d’un point de vue financier, mais tout n’est pas une question d’argent. » Le plaisir avant tout ? Pourtant, Peter Sagan a également dit un jour que pour percer dans le vélo, il « ne voulait pas avoir de petite amie. » Qui sait vraiment ce que Peter Sagan voulait avant que Cannondale et Liquigas ne viennent le cueillir et définitivement le convaincre d’abandonner sa facette de rider ? Un élément de réponse, peut-être, dans une vidéo postée sur Youtube en novembre 2008 : le loustic se ballade dans un centre ville de Slovaquie, casquette sur la tête et hip hop en fond musical. On le voit dévaler une descente en roue arrière… Sagan est tout simplement quelqu’un qui ne se prend pas la tête. Esprit freestyle, loin de la philosophie du cyclisme sur route.

Dans cette vidéo, il porte un sweat-shirt Red Bull et avale d’un trait la boisson qui donne des ailes dès la première seconde. Déjà en quelque sorte un homme sandwich, il est l’égérie locale de la marque autrichienne. Le mois suivant, ce sponsor finance un voyage dans l’Himalaya qui va lui permettre d’apprendre à faire joujou avec son taux d’hémoglobine. Il est accompagné de plusieurs compatriotes et voisins, ainsi que de son coach Petrom Zánickým. A 4 000 mètres d’altitude, l’un de ses amis tombe malade et est évacué par hélicoptère. Peter Sagan, lui, continue de gagner en altitude et arrive à atteindre le sommet du Gokyo Ri, 1 400 mètres plus haut. Durant ce trek autour de l’Everest, le Slovaque découvre les joies des nuits passées dans des sacs de couchage par -10 degrés, sympathise avec les sherpas et n’en revient pas de les voir se laver avec un seau d’eau chaude. Quand il traverse la capitale du Népal, Katmandou, il subit le choc des cultures, a mal au coeur en voyant des mendiants plein les rues. Il en profite aussi pour faire quelques sorties à vélo, de cinq à six heures. « C’était un conte de fée, quelque chose d’indescriptible », résume Peter Sagan. Deux ans plus tard, il reparle de cette expérience à un journaliste, dit avec fierté avoir « affronté la nature », parle de son besoin d’adrénaline. Aujourd’hui, il passe plus volontiers son temps libre à jouer à la Playstation : son équipe ne le laisse pas faire satisfaire son goût de l’aventure. Alors il répond à ce besoin en ridiculisant ses adversaires aux quatre coins du monde.
Dernière modification par Kenzo le 04 janv. 2013, 09:32, modifié 1 fois.
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Quand personne ne connaissait Cancellara

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Après Jens Voigt mardi, au tour de son coéquipier chez RadioShack, Fabian Cancellara, de voir son début de carrière passé en revue par Velochrono. Le Suisse a toujours été considéré comme un champion en devenir, et ce dès ses années juniors. Il a confirmé par la suite en devenant l’un des meilleurs coureurs du monde. Mais beaucoup voyaient en lui un futur spécialiste des grands tours, voulant en faire un nouvel Indurain…

« Les courses nationales, c’était rare qu’il ne les gagne pas »

"Il a le tempérament d’un Italien sur le vélo !!

Yvan Girard est un entraîneur heureux quand en 1998, alors en charge des juniors suisses depuis un an, il a le privilège de travailler avec des garçons comme Gregory Rast, Michael Albasini ou… Fabian Cancellara. Il ne sait pas encore que ce dernier deviendra Spartacus, champion du monde du chrono, vainqueur de Paris-Roubaix et maillot jaune du Tour de France. Mais certains indices lui permettent de comprendre qu’il a sous la main un phénomène. Ils n’auraient échappé à personne : le Bernois a les cuisses deux fois plus grosses que les autres gars de son âge et ne connait pas souvent la défaite. « Les courses nationales, c’était rare qu’il ne les gagne pas, racontait Girard en 2007. Il balayait assez vite la concurrence et partait souvent pour des échappées solitaires de 50 kilomètres, en résistant au peloton. » Un jour, à La Verrerie, l’entraîneur national décide d’organiser des tests contre la montre. Cancellara n’a jamais cherché à mesurer ses aptitudes dans cette discipline. Il garde ce jour-là son vélo habituel mais on lui installe un guidon adapté à l’exercice. C’est alors que son « histoire d’amour avec les chronos est née », admet le coureur, qui deviendra champion du monde du chrono à peine quelques mois plus tard, avant de répéter l’exploit l’année suivante.

Quand en 2000, l’équipe Mapei, numéro une mondiale, décide de réserver plusieurs places dans son effectif à des jeunes très prometteurs, embarquer Fabian Cancellara dans le projet est envisagé mais ne sonne pas encore comme une évidence : il est un peu trop jeune, même si Filippo Pozzato, lui, est recruté à seulement 18 ans. L’Italien est compagnon de promo de Dario Cioni, Crescenzo d’Amore, Luca Paolini, Eddy Ratti, Antoni Rizzi, Laszlo Bodrogi, Kevin Hulsmans, Philippe Koehler et Charles Wegelius. Parmi ces dix coureurs, plus nombreux sont ceux qui feront une carrière discrète ou honorable que ceux qui deviendront des champions. C’est à compter de 2001 que la sélection de la Mapei se montre plus judicieuse. Moins de contrats peuvent être offerts à de jeunes talents car beaucoup ont été distribués un an plus tôt. La priorité est alors, enfin, d’envoyer Fabian Cancellara dans le grand bain – en même temps que Rogers, Petrov, Eisel, Sinkewitz… Il a été stagiaire durant l’été et a terminé deuxième du chrono des Mondiaux de Plouay alors qu’il était espoir première année. Le Suisse rejoint donc une équipe italienne pour ses premiers pas professionnels. Comme un clin d’œil à ses parents immigrés, qui sont arrivés d’Atella, de la province de Potenza, à leurs 18 ans. Cancellara comprend alors parfaitement la langue, même s’il l’utilise peu. « Mais il a le tempérament d’un Italien sur le vélo », jure papa Donato, fier que son fils ait signé dans la botte, et dont le rêve est alors que sa progéniture porte un jour le maillot rose de leader du Tour d’Italie.

On a voulu en faire un vainqueur du Tour

"J’étais tout seul pendant deux ans, à voyager partout dans le monde. J’étais apeuré, déprimé. Mais bon, j’ai quand même appris avec Mapei…!!

Chez Mapei, Fabian Cancellara se distingue surtout grâce à ses qualités de rouleur, ce qui n’étonne personne. Il gagne le GP Eddy Merckx, le GP Erik Breukink, le ZLM Tour, deux fois le Tour de Rhodes et son prologue… Les courses contre les « vieux » sont très rares. L’idée du « gruppo giovani » de l’équipe de Giorgio Squinzi est surtout d’avoir les champions de demain sous la main dès leur plus jeune âge pour qu’ils n’exportent pas leur talent ailleurs. C’est pourtant ce qui va arriver car en 2003, Mapei quitte le cyclisme sur décision de ce même Squinzi, auteur d’un volte-face motivé par le contrôle positif de Stefano Garzelli sur le Giro, alors que trois ans plus tôt, le Dottore avait déclaré qu’il était conscient qu’il était impossible de « terminer dans les cinq premiers d’un grand tour sans se doper. » Cancellara ne restera pas dans cette structure, reprise par Quick Step, et rejoindra Giancarlo Ferretti et sa formation Fassa Bortolo, tout comme… Filippo Pozzato. Il expliquera plus tard que ce changement d’air aura été la fin d’une période pas si facile : « J’étais tout seul pendant deux ans, à voyager partout dans le monde. J’étais apeuré, déprimé. Mais bon, j’ai quand même appris avec Mapei… J’ai passé du temps avec des coureurs qui avaient 30 ou 35 ans, qui avaient une famille. Ils m’ont aidé à me développer. Adriano Baffi, par exemple, avait vingt piges de plus que moi. Il s’entraînait beaucoup moins que moi et pourtant il me lâchait tout le temps… » Baffi est aujourd’hui le directeur sportif de Leopard-Trek, la réserve de Radio Shack, équipe où court désormais Fabian Cancellara. Et le nouveau patron du Suisse, qui a également été son sélectionneur national, Luca Guercilena, était entraîneur chez Mapei, délégué à l’éclosion des jeunes. La page Mapei n’a donc pas été totalement effacée par Fabü.

Luca Guercilena était aussi le disciple d’Aldo Sassi – décédé en 2010 – au Centre Mapei, où Fabian Cancellara et les autres pépites du « gruppo giovani » ont appris à faire le métier avec professionnalisme. Quelques années plus tard, il devenait le meilleur coureur de contre-la-montre de la planète mais aussi le spécialiste le plus redouté des classiques pavées avec Tom Boonen. Pourtant, le clan Sassi avait imaginé pour lui une autre destinée. Le grand rêve du technicien transalpin, c’était de faire de Cancellara un vainqueur du Tour de France. Giorgio Squinzi disait tout le temps du Suisse, à ses débuts, qu’il avait du Indurain en lui. Idée venue de Sassi, mais qu’il n’aura pu concrétiser de son vivant. Il y a deux ans, il expliquait son propos sans que le doute l’effleure : « Fabian doit perdre six kilos dont deux de muscle, pour ne pas perdre trop de force. S’il pesait 70 kilos, comme Wiggins, il serait un homme de la montagne. Une sorte de Miguel Indurain. » La métamorphose, c’est un concept qui plait à Cancellara. Il l’a brièvement expérimenté sur son Tour de Suisse victorieux en 2009, exploit resté depuis sans lendemain. Quand il était chez CSC, l’Helvète avait confié à plusieurs reprises qu’un jour viendrait le temps où il se focaliserait définitivement sur le classement général du Tour de France. Aldo Sassi a toujours pensé qu’il était pour cela nécessaire qu’il oublie tout objectif parallèle.

"S’il peut encore perdre quelques kilos, il pourrait devenir un acteur majeur des courses par étapes !!.

C’est ça qui est compliqué avec Fabian Cancellara : cet athlète a sans doute le potentiel physique pour briller partout, mais… pas en même temps. Il est logiquement impossible pour lui d’être, une même année, écraseur de pédales en avril sur les pavés de Roubaix et grimpeur aérien en juillet sur les cols des Alpes et des Pyrénées. Chez Fassa Bortolo, il ne s’est pas fait attendre pour devenir la terreur des prologues et endosser à seulement 23 ans le maillot jaune du Tour, mais si une double compétence se laissait deviner, ce n’était clairement pas celle de rouleur-grimpeur à la Indurain : le Suisse avait terminé quatrième d’un Paris-Roubaix, battu Erik Zabel au sprint sur une étape de la Semaine catalane… Il savait tout faire sauf grimper. Il aurait sans doute fallu s’y prendre bien plus tôt pour le façonner à l’escalade. Comme sur ce Tour de l’Avenir 2001, avec Mapei, mais le Russe Evgeni Petrov, septième à l’arrivée, lui avait été préféré dans le rôle du leader : il n’avait même pas pris le départ. A croire que l’on ne voulait pas tant que ça le tester sur ces terrains là. Pourtant, avant même qu’il ne gagne le prologue du Tour, Fabian Cancellara avait inspiré des envies d’évolution à Roberto Damiani, l’un des pontes de la Mapei : « Il est déjà très fort mentalement, mais s’il peut encore perdre quelques kilos, il pourrait devenir un acteur majeur des courses par étapes. » Sur le potentiel du type, personne ne s’était trompé. Sur ce qu’il allait devenir, beaucoup ont fantasmé. Au fond, faut-il gagner un grand tour pour être un cador de ce sport ?
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Andy Schleck: "Nous ne pouvons pas faire plus contre le dopage"

Dans un entretien publié samedi par le quotidien français Le Monde, Andy Schleck indique le cyclisme a déjà tout fait pour combattre le dopage.
"L'affaire Armstrong, c'était une autre époque. Nous sommes prêts à accepter d'autres mesures mais je ne crois pas que nous pouvons faire plus. Certains veulent changer le cyclisme, mais le cyclisme a déjà changé. L'affaire Armstrong nous a fait du mal mais on peut en tirer des leçons, faire évoluer les choses dans le cadre actuel et avec les outils dont nous disposons", déclare le coureur luxembourgeois de 27 ans.

"Que devons-nous faire, nous, coureurs, pour prouver que nous ne nous dopons pas? Nous avons le passeport biologique, la géolocalisation, nous sommes les sportifs les plus contrôlés... Il faut redonner envie aux gens de regarder le cyclisme, mais nous ne pouvons pas faire plus qu'aujourd'hui", poursuit le cadet des frères Schleck.

Le vainqueur du Tour 2010 se dit sceptique quant à la politique de tolérance zéro de Sky, l'équipe de Bradley Wiggins, qui a dominé la dernière Grande Boucle.

C'est leur décision, mais un gars comme Bobby Julich, qui avait admis avoir pris de l'EPO mais qui a ensuite changé d'attitude, ne devrait pas être répudié. Je le connais depuis très longtemps. Chez Saxo Bank, il m'a beaucoup aidé et il était l'un des plus propres de l'équipe. Tout le monde a droit à une seconde chance. Regardez David Millar : il a été contrôlé positif à l'EPO, et aujourd'hui il fait beaucoup pour la prévention antidopage auprès des jeunes".

Andy Schleck reprendra en janvier au Tour Down Under et visera d'abord les classiques ardennaises.

Les classiques seront ma priorité. A part la saison dernière, j'ai toujours eu de bons résultats sur Liège-Bastogne-Liège en 2009. Le Tour est encore loin. Je vais faire de mon mieux, mais je ne suis pas favori cette année.
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Le vélo, écolo certes, mais polluant

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Pédaler, courir ou marcher en pleine nature sont des activités a priori inoffensives pour l'environnement... si l'on excepte les effets désastreux, notamment en termes de bilan carbone, des grand-messes comme le Tour de France cycliste ou le Marathon de New York.


C'est en 2009 que les nuisances écologiques liées à la Grande Boucle ont été mesurées pour la première fois. Mais pas en tonnes de gaz à effet de serre, unité de référence pour établir un bilan carbone que les organisateurs de la plus grande course cycliste au monde se sont toujours refusés à faire... Non, ce qui avait choqué cette année là, ce sont les images des pentes du Ventoux (sud) transformées en décharge publique par 20 tonnes de déchets, au lendemain du passage de la caravane.

Depuis, les écologistes scrutent les efforts des organisateurs pour tenter de limiter l'impact des quelque 3.000 kilomètres de course, dont beaucoup traversent des sites protégés. Sous leur pression, ASO, l'organisateur du Tour, a notamment "réduit le nombre d'accréditations de véhicules à 2200, contre 2500 auparavant, plafonné leur vitesse à 80 km/h, et installé des poubelles de tri sélectif", peut-on lire dans son succinct document développement durable.

Depuis deux ans, le Tour a par ailleurs étendu sa collaboration avec l'Agence régionale Midi-Pyrénées pour le développement durable (ARPE) à toutes les étapes de montagne, afin d'éviter un nouveau "Ventoux 2009", via la distribution de sacs de ramassage des déchets.

Service minimum cependant pour ASO côté vélo, qui s'est à l'inverse engagée à compenser financièrement une partie de l'empreinte carbone du Paris-Dakar, son autre épreuve phare, moins polluante mais à l'image écologiquement déplorable.

Tour de France: 16 millions d'objets publicitaires

Sur la Grande Boucle, le point noir incompressible reste l'afflux d'une douzaine de millions de spectateurs au bord des routes durant trois semaines de course, le plus souvent en voiture ou camping-car, pour voir les coureurs et cueillir les quelque 16 millions d'objets publicitaires déversés par les véhicules suiveurs. Un déferlement dramatique en termes de pollution et de respect de la biodiversité dans les zones de montagne qui ont la faveur du public.

Dans ces conditions, ce sont souvent les équipes cyclistes qui prennent leurs responsabilités. La Française des Jeux par exemple compense son empreinte carbone en finançant des projets en faveur de l'environnement et s'est engagée à réduire ses émissions. Sport à l'image saine, la course à pied peut également devenir délétère lorsqu'elle est pratiquée en masse.

Avec ses 47.000 participants en 2011, le marathon de New York a généré près de 50 tonnes de déchets mais surtout attiré 20.000 coureurs du pays et du monde entier. Tous ou presque venus en avion, le moyen de transport le plus polluant... "Sur une compétition auto, les dizaines de milliers de spectateurs polluent plus que les voitures de course", souligne Edouard Donnelly, expert en développement durable au cabinet de gestion de projets sportifs Keneo, pour qui "entre une course automobile et une étape du Tour de France, il n'y a pas de différence".
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Selon le NY Times, Lance Armstrong pourrait passer aux aveux concernant son passé. Il aurait ainsi rencontré plusieurs officiels, dont Travis Tygaart, afin d'évaluer la possibilité de reprendre une carrière sportive.
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La vidéo de Calzati est assez drôle. Il explique dans un premier temps que le traitement fait à Armstrong est scandaleux puis dans un second temps que tout dopé doit être suspendu à vie :roll:
Il fait la promotion du Mont Verdun, que les cyclos rhodaniens connaissent bien.
Récits de courses :
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Le Colombien de l'équipe Lampre s'est fait frapper et voler son vélo...

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Oubliez les crevaisons, fringales et virages serrés dans les descentes. A l’entraînement, le danger peut aussi venir d’un éventuel agresseur quand on est cycliste professionnel. Le Colombien José Serpa l’a vérifié cette semaine lors d’une banale sortie d’avant saison, à San Luis, en Argentine.

Alors qu’il roulait seul au petit matin, le coureur de l’équipe Lampre a été pris dans une embuscade, cyclisme le 21 juin 2006 à Baranquillas, en Colombie">indique la presse espagnole. Deux hommes l’ont alors menacé avec un couteau de 30cm, puis l’ont frappé à la tête et dans le dos, sans le blesser gravement. Les agresseurs lui ont ensuite dérobé le vélo avec lequel il avait participé au dernier Giro, d’une valeur de 5.000 euros.

«C’est un acte honteux, a réagi le grimpeur. On essaie de montrer une belle image du pays et voilà ce qui nous arrive. Je ne me sens plus en sécurité. J’ai maintenant peur de sortir m’entraîner et cela est assez frustrant. Je me dis que les choses matérielles peuvent être récupérées, mais pas la vie.
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McQuaid écarté de l'Agence mondiale antidopage :sm2: :sm2: :sm2:

Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale (UCI), a perdu son siège au comité exécutif de l'Agence mondiale antidopage (AMA) a confirmé mardi l'UCI.

L'Irlandais, qui est très critiqué depuis l'éclatement du scandale de dopage autour de Lance Armstrong à l'automne, siégeait à l'AMA comme représentant de l'Association des fédérations internationales des Jeux Olympiques d'été (ASOIF).

McQuaid sera remplacé par le médecin turc Ugur Erdener, président du Comité Olympique turc. L'AMA et l'UCI entretiennent des relations tendues depuis plusieurs années. "Il était déjà clair en novembre que McQuaid quitterait sa fonction le 1er janvier", a déclaré le porte-parole de l'UCI Enrico Carpani. "L'AMA travaille à un nouveau code et préférait pour cette fonction une personne ayant une connaissance médicale".

:D
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Message non lu par geraud »

Au premier abord, j 'ai trouve l'inverview d'Andy Schleck ininteressante, avec toujours le meme discours. Les anciennes affaires sont d'une autre epoque, le cyclisme est le sport le plus propre (attendons de voir ce que la commission dira du cas Franck Schleck :mrgreen: ), on ne peut pas faire plus (meme si les directeurs sportifs sont les memes depuis 15 ans), etc...

Mais finalement, il y a un point interessant dans cette inverview. Une sacree boulette de Schleck, meme.
Kenzo a écrit :C'est leur décision, mais un gars comme Bobby Julich, qui avait admis avoir pris de l'EPO mais qui a ensuite changé d'attitude, ne devrait pas être répudié. Je le connais depuis très longtemps. Chez Saxo Bank, il m'a beaucoup aidé et il était l'un des plus propres de l'équipe.
Il y a quelques annees, on nous a dit que Riis avait change. Que meme s'il avait eu ses annees Telekom, il etait un exemple a suivre maintenant, qu'il n'y avait pas de dopage dans l'equipe.

Mais deja, etre l'un des plus propres, ne veut pas necessairement dire qu'on l'est totalement.
Mais surtout, quand on est "l'un des plus propres", ca implique qu'il y ait differents niveaux de proprete. :mrgreen: Declarer ca, ca revient a admettre qu'a la Saxo bank, c'etait loin d'etre aussi blanc qu'on a bien voulu nous le vendre :wink:
Surprenant et dommage que le journaliste n'ait pas rebondi sur cette phrase.
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Message non lu par Kenzo »

Team Sky

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C’est l’équipe qui a marqué la saison 2012. Sky aborde un nouvel exercice avec l’obligation de faire aussi bien. Regagner le Tour de France ? Oui mais comment ? D’autres questions se posent : de quelle manière compenser le départ de Mark Cavendish ? Comment tirer le maximum des coureurs qui se situent juste derrière Wiggins et Froome dans la hiérarchie.

Est-il possible de faire mieux qu’en 2012 ?

Franchement, pour faire mieux, il faudrait gagner deux grands tours. Ce que Christopher Froome avait essayé d’offrir à son équipe en s’alignant sur la Vuelta juste après le Tour 2012, en vain. Mais faire premier-deuxième en juillet, c’est quand même énorme. Faire mieux, c’est toujours possible ; faire quelque chose de différent, c’est plutôt ce que va viser Sky cette année. Un peu par la force des choses car Wiggins et Froome vont devoir se fixer des objectifs variés pour ne pas se marcher dessus. Mais il n’y pas que les grands tours dans la vie. L’équipe britannique va aussi devoir collectionner les victoires pour garder son image de formation prolifique, avec 51 succès en 2012, soit la première place mondiale ex-aequo avec Omega Pharma – Quick Step. Sky a aussi une anomalie à régler : elle n’a jamais gagné de monument. Juste de très belles courses d’un jour comme Hambourg et Plouay avec Edvald Boasson Hagen, Montréal avec Lars-Petter Nordhaug. Un Milan-Sanremo, un Tour des Flandres, un Paris-Roubaix, un Liège-Bastogne-Liège, un Tour de Lombardie, ce serait quand même bon à prendre…

Que faut-il faire pour gagner encore le Tour ?

Miser sur le bon cheval ! Il était évident que la meilleure carte à jouer pour Sky sur l’édition 2012 du Tour de France était Bradley Wiggins. Certes, Christopher Froome a finalement donné l’impression qu’il pouvait aussi s’imposer, mais y serait-il parvenu s’il avait eu la pression de la course sur les épaules ? Wiggo était sûr de sa force en contre-la-montre et n’avait qu’à éviter la défaillance en montagne, face à des adversaires qui n’étaient pas au dessus de son niveau dans les cols. Reste qu’en 2013, la donne peut changer. Il y a moins de chrono, plus de montagne. Les qualités de rouleur de Bradley Wiggins restent un avantage qui va lui permettre de mettre en danger un Contador, un Rodriguez ou un Schleck, mais ce sera quand même une autre paire de manches. Christopher Froome, lui, est sans doute capable de concurrencer les meilleurs absents de 2012 en montagne. Le tout sera de bien estimer la capacité de Wiggins à tenir le choc face à ces derniers, c’est-à-dire à ne pas oublier que la prochaine édition de la grande boucle sera plus relevée que la dernière. Et bien sûr à ne pas faire d’erreur dans les programmes de course. Si Wiggins prend bel et bien part au Giro, il pourrait arriver cuit sur le Tour…

Que change le départ de Cavendish ?

Mark Cavendish a gagné 36 étapes de grands tours en cinq saisons à ce niveau. C’est une valeur sûre que toute équipe rêverait d’avoir dans son effectif. Pourtant, le Team Sky ne l’a gardé qu’un an. D’un accord commun, Cav souhaitant partir car il ne bénéficiait pas de l’appui escompté en juillet, et le staff de la formation britannique préférant donner raison à ses coureurs de grands tours, la priorité au départ d’un Tour de France étant pour eux de le remporter, et non pas de gagner des étapes au sprint. Du coup, l’ancien champion du monde va faire le bonheur d’Omega Pharma – Quick Step, structure qui n’a pas de Wiggins et de Froome à flatter. La conséquence, c’est que l’équipe à la bande bleue a perdu son bolide et n’a personne pour le remplacer. Davide Appollonio, qui a le potentiel pour devenir l’un des meilleurs sprinteurs du monde, est parti chez AG2R La Mondiale. Il n’y a donc plus que Chris Sutton et Ben Swift comme purs spécialistes, qui vont avoir plus de libertés et tenter de passer un cap. Sans oublier Edvald Boasson Hagen qui est capable de battre les meilleurs quand le parcours l’y aide. Et puis qui sait si Bernhard Eisel, dévoué à la cause de Mark Cavendish depuis des années mais qui ne l’a pas suivi en Belgique, ne va pas retrouver sa vélocité d’antan dans un rôle différent ?

Et les autres, alors ?

Il y a quand même quelques coureurs, chez Sky, qui vont de temps à autres sortir de l’ombre de Wiggins et Froome et être leaders sur une course. Un grand tour, par exemple, et notamment la Vuelta. Mais aussi les classiques ardennaises, et quelques épreuves d’une semaine. Les deux Colombiens Sergio Henao et Rigoberto Uran vont être dans cette configuration et cela ne va donc pas freiner leur progression, déjà manifeste en 2012. Les qualités en contre-la-montre de garçons comme Richie Porte, Vasil Kiryienka et Geraint Thomas peuvent par ailleurs les autoriser à viser des courses par étapes, en l’absence des deux leaders ou même quand ceux-ci sont présents mais encore en préparation. Et puis il y a Jonathan Tiernan-Locke… Le transfuge d’Endura Racing, vainqueur du dernier Tour de Grande-Bretagne et révélation de la saison écoulée, va être testé au plus haut niveau. Il peut être candidat à une place de coureur protégé sur les Ardennaises, si les Colombiens ne sont pas également intéressés par le poste. Comme quoi, il y a du monde derrière Wiggins et Froome.
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