yoann-51 a écrit :
exactement ! j'ai l'impression qu'OLT est devenu un repaire d'ironmen, ou d'ironmen en devenir de niveau très moyen... quand tu vois le buzz que fait un mec pour faire un entrainement qui respecte les distances ironman , c'est triste. En fait la performance n'est pas où très peu recherchée. Les types viennent chercher leur part de rêve en devenant finisher d'un ironman puis basta !
Mais on a ce phénomène dans toutes les disciplines, en trail les types veulent tous faire l'UTMB, peu importe le temps ils s'en tapent ! ,En alpinisme les types veulent tous gravir le mont blanc et après rideau, en fait je crois que c'est un phénomène sociétal. Pour une fois j'attends impatiemment le discours philosophique de Silver, mais globalement j'ai l'impression que les gens s'emmerdent et veulent réaliser des défis. Quand tu rentre le lundi au bureau t'épate plus la galerie en disant que t'a fait un ironman, qu'en racontant que tu as mis 1h55 sur un cd...
Totalement d'accord avec toi Yohan.
C'est l'escalade au niveau de la pratique longue distance. Maintenant, on a l'impression que si on a pas fait un très long trail, un marathon, ou un Ironman, on n'est pas un sportif !
Perso, j'ai fait le chemin inverse. Après avoir fait du long en Trail, vélo, je suis venu dans le triathlon pour continuer sur du long, mais finalement, comme ça faisait des années et des années que je me diésélisais à force de faire du long (et que le temps que me prenait l'entrainement pour du long me paraissait trop grand pour moi qui aie plein d'autres passions), et bien cet année je n'ai fait que du court et du très court pour décrasser la machine (S et XS), mais pas mal de courses, du coup.
Ce qui pensent que le court est pour les fainéants se trompent, car nager, rouler, et courir longtemps tout le monde peut y arriver avec de l'entrainement, mais aller vite, c'est nettement moins évident.
Bon, je ne vais pas cracher dans la soupe, moi aussi à un moment donné je me suis donné des défis sur le long (pendant longtemps même), mais je viens de redécouvrir qu'on peut aussi s'en donner sur le court, et ce qui est vraiment très agréable là dedans, c'est que ça bouffe beaucoup moins de temps !

"La crainte du ridicule est une des peurs courantes qui maintiennent les gens sous contrôle de l'esprit de consensus et de la bienséance, en inhibant les opinions déviantes."