nfkb a écrit :Pour les plus curieux, je vous ai récupéré l'article du JACC vous pouvez me contacter en MP pour le lire
On peut y lire entr'autres
"To our knowledge, there has been no study of the
longevity of marathon, half-marathon, or triathlon
participants, but such studies would clearly be
informative."
ah.
Je suis bien d'accord avec cela, par contre je ne vois pas la relation avec le Cavalier blanc...
Des sportifs morts de manières éparses de soucis cardiaques ils y en a beaucoup.
Mais faire un lien avec le sport est toujours tendancieux, même si, parfois, il peut en être la cause.
Pour les hypertrophie ventriculaire, les Zanimoss avaient passé un electro collectif sur un stand d'un marathon du Médoc du début du siècle.
Cette hypertrophie était ressorti chez chacun d'entre nous avec une inquiétude du professionnel.
Comme nous avions une A/R parmi nous, elle est repartie avec les dossiers et les a transmis à plusieurs cardiologues de RhonesAlpes.
Les retours furent que ces hypertrophie ventriculaire (Gauche ?) étaient courante dans le monde de l'endurance et sans conséquence ou corrélation relevée sur la vie des patients.
Je vais me répéter différemment pour la relation sport/conséquence...
J'ai bien écris que le sport pathologique était néfaste pour la santé, j'en veux pour exemple (et pas preuve...) que la plupart des marignanais qui s'entrainaient plus de 200kms par semaine dans les années 80 ne court plus ou presque, que parmi mes collègues qui ont couru plus de 200kms/semaine, et qui veulent continuer aujourd'hui, c'est très difficile, voire impossible... Physiquement...
J'ai également toujours réduit d'environ 30% les entraînements d'athlètes de très bon niveau pour, grâce à la fraîcheur, passer un palier supplémentaire.(Et il faut se battre avec eux, par après, pour ne pas qu'il reconsomme du volume tellement ils sont frais !)
Après, il faudrait exprimer ce qui est pathologique !
J'ai bien aimé Claude Cayrac(CREPS Toulouse) quand il dit que l'on peut se poser la question de savoir si un triathlète qui s'entraine 25h par semaine ne serait pas plus performant s'il ne s'entrainait que 15h...
jhr a écrit :Toujours un peu utopique le papy...
On a pas trop de recul face aux épreuves de l'extrême et l'usure qui pourrait en découler mais d'un point de vue médical de plus en plus de pathologies ( genoux usure cartilage, usure disques vertébraux usure cartilage fémoral ) qui pourraient être liés a trop de km ( raccourci), semblent en augmentation. ( noter l'utilisation du conditionnel puisque il faut encore établir une. Relation de cause a effet.). Donc prudence.
Au siècle dernier le tiers état se tapait pas mal de bornes a pied mais l'espérance de vie ne dépassait pas 68 ans chez les femmes et 65 chez les hommes...... Donnes années 1970

comme le dit un pote toubib avant il y avait moins de cancer ... Parce que souvent on mourrait avant
Ensuite nos ancêtres et mêmes les plus anciens -200 000 ans se déplaçaient beaucoup mais en marchant. L'homme n'est pas constitué pour courir longtemps. Les chasseurs cueilleurs marchaient la plus part de leur quête la course intervenant dans la phase finale de la capture.... Et je parle meme pas de l'allure pour rapporter le gibier

Alors la tarte à la crême de l'espérance de vie, faut l'oublier car ils ne mourrait pas parce qu'ils faisaient de l'ultra, mais bien souvent d'empoisonnement.
C'est l'hygiène de vie qui a considérablement augmenté l'espérance de vie et ainsi de nouvelles pathologies sont sorties.
Pour les usures des disques et cartilages, la aussi on en revient, et j'ai des athrosiques qui luttent contre avec de la CAP (avec modération bîsûr).
Les biopsies faites sur des populations de sédentaires et de CAP ont bien montré l'évolution du squelette et la minéralisation plus importante quand l'augmentation du kilométrage était présente, cartilage compris. Bien évidemment, ces études n'étaient pas dans le pathologique et c'est ceux qui courraient 80kms/semaine qui avaient le meilleur squelette. Au dessus, comme il n'était plus question de santé, cela n'était pas étudié...
Je suis bien d'accord que les exemples que je décris étaient en marchant. Quand, p.e., pour aller passer ses vacances en suisse, le père à Clémenceau, jeune médecin, fait 3000kms à pied, c'est en grande majorité en marchant.
Mais quand tu fais un ultra, tu marches aussi énormément, et même majoritairement pour ceux qui ne veulent que finir.
Par contre rien n'empeche, comme les indiens Huarache, de courir 100kms de temps en temps...
Pour en revenir aux soucis de dégénérescence cartilagineuse observé chez certains coureurs (pas plus que chez le sédentaire), tu peux consulter sur la cliniqueducoureur.com ce qu'en pense Blaise Dubois du ravage de l'amorti et du drop maximaliste. Il a son avis sur les "possibles" liens décris.
Je ne sais pas si c'est la panacé car je n'ai pas, moi même, suffisamment de retour, mais rien que la récupération "pieds nus" apporte un plus significatif aux athlètes, même aux anti-minimalistes au départ. Etendre cela à une meilleure protection osseuse ?!?!?
A dopu
L'Papy