Tout a t-il été fait en matière d'entraînement ?

[Bangbros]

philip graves se tape des sorties de 300km

[lopapy]

Secret ou pas secret, on est loin encore d'avoir tout réalisé, et même à l'insu de notre plein gré.

Il est loin le temps ou nous saurons maitriser les interactions entre notre corps et notre cerveau.

Quand on trouve la faille, il est rapide de faire progresser un athlète avec peu d'entrainement, mais cela n'a qu'un temps car on maitrise mal les interactions hormonales.

Et la frontière entre le dopage et le complément alimentaire voire l'homme bionique (on va y arriver aussi cf Pistorius) est très difficile à tracer.

La thérapie génique voire le pilotage par une puce sous la peau vont créer des monstres sportifs.

Il y aura 2 mondes, les sportifs pour la santé et les gladiateurs pros ! (Qui a dit que c'est déjà le cas ?)

Quand

ue depuis un quinzaine d'années, les perf, en général, ont pris une beigne.(quand la qualif était à 2H35', il y avait des floppées de mecs en dessous) maintenant, les gars sont aux anges quand ils descendent sous les 2H45') Depuis quelques temps, ça repart dans les kil et les chronos diminuent. Meftha (à Francfort bientôt) et d'autres que je connais bien sont à environ 180/sem (comme avant et encore y en avait jusqu'à 250) mais la différence, c'est qu'ils n'ont plus que ça à faire. Avant les gars bossaient, sinon, ils auraient pu aligner des 2H08 ou 09'. Ils sont restés, pour beaucoup entre 2H10' et 2H15'. Ils ne faisaient pas de vélo à l'époque et ceux qui reviennent aux méthodes d'autrefois non plus.

Mouaiff explication un peu courte...

Pour avoir introdui le vélo pour la CAP au tout début des années 90 cela a, loin s'en faut pas fait descendre les perfs, bien au contraire.
Par contre pour faire 2h10' et moins le vélo n'a plus sa place, car ce dernier sert à optimiser le temps, au haut niveau le vélo devient grossier par rapport à l'optimisation voulue.
Le vélo c'est jusqu'à 2h20', au dessus l'entrainement se doit d'être personnalisé et les secrets sont bien présents car l'alchimie demande de la précision (pour les européens) ou de la quantité (pour les africains)...

Sinon les perfs ont effectivement bien descendus, non pas à cause d'une baisse de l'entrainement mais plutôt par un ras le bol de ces volumes au dessus de 200kms/semaine.

En dehors du Pascal Fétizon que je croise encore à des niveaux corrects, tous les 250 bornards des années 80 qui tournanient en 2h20' leur marathon ne court plus ou presque aujourd'hui.
Et pourtant il y a des champions d'europe de cross de l'époque.
Les sacrifices étaient énormes...

Le premier choc fut au milieu des années 90 quand j'ai fini une course saucisson de retour au pays, devant, ou avec une belle brochette de ces anciens avaleurs de kms.
Du coup je m'étais renseigné et là dans les différents clubs du sud est, je n'avais plus aucun de ces gros rouleurs présent devant et la grande majorité avaient arrétés les frais, usés par tant de blessure. Le crédo de l'époque était effectivement volume et fractionnés terribles, rien qu'à la lecture des plans d'entrainements j'avais des douleurs aux jambes... Mais c'était l'époque du "no pain no gain" qui ne prends en aucun compte l'état physiologique, psychique ni hormonal de l'athlète.
Le corps réponds à une logique floue et non une logique mathématique, sinon, le "no pain no gain" pourrait être la règle...

Et l'entrainement serait identique pour tout le monde !

Et les hommes s'entraineraient comme les femmes !

L'Papy_kinentraine_pas_pareil_2_jumeaux_suivant_leurs_états_d'ames_et_hygiène_de_vie...

PS : On en revient AUSSi des volumes en natation et, d'après le CTL, c'est une réorientation vers la technique qui ralenti la moyenne qui ferait que le kilométrage des médaillés français aurait baissé ces dernières années.

[Bangbros]

Secret ou pas secret, on est loin encore d'avoir tout réalisé, et même à l'insu de notre plein gré.

Il est loin le temps ou nous saurons maitriser les interactions entre notre corps et notre cerveau.

Quand on trouve la faille, il est rapide de faire progresser un athlète avec peu d'entrainement, mais cela n'a qu'un temps car on maitrise mal les interactions hormonales.

Et la frontière entre le dopage et le complément alimentaire voire l'homme bionique (on va y arriver aussi cf Pistorius) est très difficile à tracer.

La thérapie génique voire le pilotage par une puce sous la peau vont créer des monstres sportifs.

Il y aura 2 mondes, les sportifs pour la santé et les gladiateurs pros ! (Qui a dit que c'est déjà le cas ?)

Quand

ue depuis un quinzaine d'années, les perf, en général, ont pris une beigne.(quand la qualif était à 2H35', il y avait des floppées de mecs en dessous) maintenant, les gars sont aux anges quand ils descendent sous les 2H45') Depuis quelques temps, ça repart dans les kil et les chronos diminuent. Meftha (à Francfort bientôt) et d'autres que je connais bien sont à environ 180/sem (comme avant et encore y en avait jusqu'à 250) mais la différence, c'est qu'ils n'ont plus que ça à faire. Avant les gars bossaient, sinon, ils auraient pu aligner des 2H08 ou 09'. Ils sont restés, pour beaucoup entre 2H10' et 2H15'. Ils ne faisaient pas de vélo à l'époque et ceux qui reviennent aux méthodes d'autrefois non plus.

Mouaiff explication un peu courte...

Pour avoir introdui le vélo pour la CAP au tout début des années 90 cela a, loin s'en faut pas fait descendre les perfs, bien au contraire.
Par contre pour faire 2h10' et moins le vélo n'a plus sa place, car ce dernier sert à optimiser le temps, au haut niveau le vélo devient grossier par rapport à l'optimisation voulue.
Le vélo c'est jusqu'à 2h20', au dessus l'entrainement se doit d'être personnalisé et les secrets sont bien présents car l'alchimie demande de la précision (pour les européens) ou de la quantité (pour les africains)...

Sinon les perfs ont effectivement bien descendus, non pas à cause d'une baisse de l'entrainement mais plutôt par un ras le bol de ces volumes au dessus de 200kms/semaine.

En dehors du Pascal Fétizon que je croise encore à des niveaux corrects, tous les 250 bornards des années 80 qui tournanient en 2h20' leur marathon ne court plus ou presque aujourd'hui.
Et pourtant il y a des champions d'europe de cross de l'époque.
Les sacrifices étaient énormes...

Le premier choc fut au milieu des années 90 quand j'ai fini une course saucisson de retour au pays, devant, ou avec une belle brochette de ces anciens avaleurs de kms.
Du coup je m'étais renseigné et là dans les différents clubs du sud est, je n'avais plus aucun de ces gros rouleurs présent devant et la grande majorité avaient arrétés les frais, usés par tant de blessure. Le crédo de l'époque était effectivement volume et fractionnés terribles, rien qu'à la lecture des plans d'entrainements j'avais des douleurs aux jambes... Mais c'était l'époque du "no pain no gain" qui ne prends en aucun compte l'état physiologique, psychique ni hormonal de l'athlète.
Le corps réponds à une logique floue et non une logique mathématique, sinon, le "no pain no gain" pourrait être la règle...

Et l'entrainement serait identique pour tout le monde !

Et les hommes s'entraineraient comme les femmes !

L'Papy_kinentraine_pas_pareil_2_jumeaux_suivant_leurs_états_d'ames_et_hygiène_de_vie...

PS : On en revient AUSSi des volumes en natation et, d'après le CTL, c'est une réorientation vers la technique qui ralenti la moyenne qui ferait que le kilométrage des médaillés français aurait baissé ces dernières années.

C'est no pain no gain pour tout le monde...
Après à chacun son "no pain no gain" : c'est pas parce qu'un gars va s'entrainer différemment d'un autre que ce sera moins dur.
Phelps disait qu'il nageait tous les jours jusqu'à l'épuisement.
Un sportif de haut niveau en chie pendant 15 ans. Il arrête parce que le corps et/ou la tête ne suit plus... mais c'est ça faire le métier.

bien évidemment nous les NDM on ne peut pas comprendre et c'est pas parce "qu'à la lecture des plans d'entrainements nous avons des douleurs aux jambes" que d'autres, plus doués, ne sont pas capables de les encaisser.

concernant la technique c'est important pour nous car nous sommes mauvais, donc privilégier ce domaine nous fera plus progresser que de faire bêtement du volume. Mais à niveau technique similaire il faudra aligner les longueurs, la muscu, les kms et les intensités pour faire la différence.

[Manou_OLT]

Salut,

Ça tombe bien que ce sujet sur l'entrainement évoque l'aspect psychologique .

J'étais resté assez dubitatif sur les propos de Ph. Lucas et d' A. Leveaux dans le reportage de Canal+ - Intérieur Sport :
http://www.canalplus.fr/c-sport/pid2708 ... vid=716667.
Je mets ci-dessous les principaux extraits qui m'ont interpellé.

Ph. Lucas :
- "Entrainer, c'est pas dur. Ce qui est dur aujourd'hui, c'est de gérer l'humain"
- "Regardes cette putain de caméra, champion du monde de mes couilles"
- "Quand le mec prend une veste, c'est pas de sa faute, ben non, "on a trop nagé, on est mort, on a pas récupéré""
- "J'en ai marre d'entrainer des cons, sans déconner, je te jure"
- "T'as peur d'avoir mal, t'es un looser, t'es une trompette, mais qu'est-ce que tu vas faire là-bas (sous-entendu aux JOs) garçon. Même quand j'avais Pellegrini, si elle faisait ça, je lui aurais craché dessus"
- "Mon boulot, c'est qu'ils s'entrainent et qu'ils soient bons, c'est tout"

A. Leveaux :
- "Il a un diplôme à part. Il t'entraine pour que tu sois énervé, pour que tu le haïsses le plus possible, pour qu'après quand tu rentres dans l'eau, il se serve de tout ça pour que toi tu retransmettes tout ça dans l'eau"
- "Il arrive à te faire détester ton milieu : le truc où t'es le plus à l'aise, il arrive à te le faire détester et à être performant dans l'eau en compétition"
- "Depuis septembre, j'ai du louper une quinzaine d'entrainement. Si je les ai loupé, c'est qu'il y avait une raison ... j'en pouvais plus, j'avais besoin de repos, et Ph. t'as beau lui dire "je suis fatigué" et il dit "viens demain, ça va aller" mais ça va aller, ça va aller, et puis (soupir)"
- "Sur le coup, je le déteste, je pourrai lui mettre des claques dans la gueule. Je pense que lui aussi"

Je ne connais pas les exigences du haut-niveau, ni la représentativité de leur relation par rapport aux autres relations entraineur-entrainé et je n'affirme pas que ce reportage traduit pleinement de leur relation. Cependant, j'espère que cet aspect de l'entrainement peut être amélioré .

A+

[Alexey Stakhanov]

Salut,

Ça tombe bien que ce sujet sur l'entrainement évoque l'aspect psychologique .

J'étais resté assez dubitatif sur les propos de Ph. Lucas et d' A. Leveaux dans le reportage de Canal+ - Intérieur Sport :
http://www.canalplus.fr/c-sport/pid2708 ... vid=716667.

J'ai vu ce reportage et je sais pas s'il faut en rire ou en pleurer
C'est meme pas une caricature aux guignols de l'info, en vrai c'est pire!
Sa facon de traiter les athletes comme de la merde, j'apprecie pas. C'est du sport a haut niveau qui devient trop extreme, on bousille 50 athletes pour faire un champion.
Ph Lucas le chef sergent instructeur Hartman dans full metal jacket ...

[Bangbros]

Salut,

Ça tombe bien que ce sujet sur l'entrainement évoque l'aspect psychologique .

J'étais resté assez dubitatif sur les propos de Ph. Lucas et d' A. Leveaux dans le reportage de Canal+ - Intérieur Sport :
http://www.canalplus.fr/c-sport/pid2708 ... vid=716667.
Je mets ci-dessous les principaux extraits qui m'ont interpellé.

Ph. Lucas :
- "Entrainer, c'est pas dur. Ce qui est dur aujourd'hui, c'est de gérer l'humain"
- "Regardes cette putain de caméra, champion du monde de mes couilles"
- "Quand le mec prend une veste, c'est pas de sa faute, ben non, "on a trop nagé, on est mort, on a pas récupéré""
- "J'en ai marre d'entrainer des cons, sans déconner, je te jure"
- "T'as peur d'avoir mal, t'es un looser, t'es une trompette, mais qu'est-ce que tu vas faire là-bas (sous-entendu aux JOs) garçon. Même quand j'avais Pellegrini, si elle faisait ça, je lui aurais craché dessus"
- "Mon boulot, c'est qu'ils s'entrainent et qu'ils soient bons, c'est tout"

A. Leveaux :
- "Il a un diplôme à part. Il t'entraine pour que tu sois énervé, pour que tu le haïsses le plus possible, pour qu'après quand tu rentres dans l'eau, il se serve de tout ça pour que toi tu retransmettes tout ça dans l'eau"
- "Il arrive à te faire détester ton milieu : le truc où t'es le plus à l'aise, il arrive à te le faire détester et à être performant dans l'eau en compétition"
- "Depuis septembre, j'ai du louper une quinzaine d'entrainement. Si je les ai loupé, c'est qu'il y avait une raison ... j'en pouvais plus, j'avais besoin de repos, et Ph. t'as beau lui dire "je suis fatigué" et il dit "viens demain, ça va aller" mais ça va aller, ça va aller, et puis (soupir)"
- "Sur le coup, je le déteste, je pourrai lui mettre des claques dans la gueule. Je pense que lui aussi"

Je ne connais pas les exigences du haut-niveau, ni la représentativité de leur relation par rapport aux autres relations entraineur-entrainé et je n'affirme pas que ce reportage traduit pleinement de leur relation. Cependant, j'espère que cet aspect de l'entrainement peut être amélioré .

A+

ouai et au final ces 15 entrainements ratés lui ont peut être coûtés un titre individuel à Londres.
les sportifs français sont des lopettes de toute façon "et pi c'est tout".

[kent 7]

Concernant les performances sur marathon et la densité d'athlètes autour de 2H05/ 2h10 on ne peut pas faire abstraction de l'utilisation de l'E.P.O et autres hormones gagnantes ... mais ce n'est pas le sujet

Des sorties de 300 pitons à vélo en endurance fondamentale : come back aux théories du Docteur Van Acken dans les 50's

Après avoir peut-être relativement négligé le volume , j'ai l'impression que certains y reviennent à haute dose

Pour préparer des ultra trails on voit des athlètes se taper des sorties cap de 6 -7 - 8 heures voire plus

[lopapy]

(...)
bien évidemment nous les NDM on ne peut pas comprendre et c'est pas parce "qu'à la lecture des plans d'entrainements nous avons des douleurs aux jambes" que d'autres, plus doués, ne sont pas capables de les encaisser.
(...)

Quand tu auras compris que l'on entraine mal les autres suivant ses sensations, mais plutôt les leurs, tu arrèteras de ramener tout à toi ou quelques vedettes qui performent suivant tes sensations. Je ne tire aucune généralité ou presque de mon cas car il est extremement marginal. J'ai des abaques qui sont loin des règles que l'on peut tirer sur des milliers de retours, et pas que du TOP, du MOP et BOP...

Pour exemple j'aurais pu écrire qu'un Delsault de la période "champion du monde GA" aurait eu aussi mal au jambes en lisant et qu'il s'est "cassé" quand il a été tenté de lui appliquer un "no pain, no gain" mathématique. BS a "peut être" trouvé la faille ou l'augmentation du volume permet à TD de l'assimiler, mais il lui a fallu travailler personnellement le sujet en lui offrant un cadre et des conditions particulières..
Malgré cela, même si l'on peut être raisonnablement optimiste, pas sur mathématiquement qu'au final les résultats espérés soit là...

Le post de ManouOLT est très éclairant et je l'ai fait durant les années 90 avec des athlètes atteignant le niveau français et mondial en ultra.
Ils ont réussis pour me prouver dans une relation tendue, des perfs de très haut niveau... Qui sont restés leur record malgré multiples autres entraineurs ou approche "no pain, no gain" qui les ont fait aller de blessures en blessures... Car cette approche est quand même usante et pas toujours couronnée de succès !
J'ai donc tenté d'arreter ce genre de relation tendue, mais ce n'est pas facile, facile quand l'athlète est dilettante.

Il y a tellement de paramètres que l'on ne maitrise pas...

Tiens JJ Moros, une star de l'ultra, ancien cycliste avec un moteur très particulier...
Son entrainement est vraiment très atypique et il a un caractère tellement gentil et farouche que tu le mettras dans les lopettes.
Et c'est pourtant un sportif admirable ! Avec des résultats de très haut niveau...

L'Papy_"il n'y a qu'une vérité, chacun la sienne"...

PS : Pour les sorties de 6/7/8 heures en ultra trail c'est assez contesté, même si l'on n'a pas encore prouvé (le pourra t on un jour ) l'apport ou la nocivité.
Ce qui tue les ultra trailer les plus stakhanovistes ou les adeptes du "no pain, no gain" c'est ce sentiment de fatigue pregnant qu'ils doivent sentir au quotidien, sinon ils pensent être sous entrainé...
Certains sont sortis de cette spirale infernale avec jusqu'à 30% d'entrainement en moins, - de WE mode bloc (voire plus du tout), + de vie familiale et de supers résultats à la clé...
Vouimééé, cette fatigue latente est comme une drogue pour un perfectionniste, elle le rassure, lui fait générer un peu plus d'endorphine mais les perfs, après un temps de stagnation/légère évolution, chutent très souvent.
Et allez faire admettre cela à un athlète...
Les plus lucides m'expliquent qu'ils prennent leur pied dans l'entrainement, tant pis si la compétition foire...

[débutant]

Suite à un échange de tweets avec l'éminent Fred Grappe , lui me répond que non et qu'il y aurait encore des secrets en matière d'entraînement ; qu'en pensez -vous

En matière d'entrainement ou en matière de "préparation" de manière plus générale ?

[-Antoine-]

L'anomalie de la nature réfléchit à ce sujet intéressant

[FAYARD]

(...)
bien évidemment nous les NDM on ne peut pas comprendre et c'est pas parce "qu'à la lecture des plans d'entrainements nous avons des douleurs aux jambes" que d'autres, plus doués, ne sont pas capables de les encaisser.
(...)

Quand tu auras compris que l'on entraine mal les autres suivant ses sensations, mais plutôt les leurs, tu arrèteras de ramener tout à toi ou quelques vedettes qui performent suivant tes sensations. Je ne tire aucune généralité ou presque de mon cas car il est extremement marginal. J'ai des abaques qui sont loin des règles que l'on peut tirer sur des milliers de retours, et pas que du TOP, du MOP et BOP...

Pour exemple j'aurais pu écrire qu'un Delsault de la période "champion du monde GA" aurait eu aussi mal au jambes en lisant et qu'il s'est "cassé" quand il a été tenté de lui appliquer un "no pain, no gain" mathématique. BS a "peut être" trouvé la faille ou l'augmentation du volume permet à TD de l'assimiler, mais il lui a fallu travailler personnellement le sujet en lui offrant un cadre et des conditions particulières..
Malgré cela, même si l'on peut être raisonnablement optimiste, pas sur mathématiquement qu'au final les résultats espérés soit là...

Le post de ManouOLT est très éclairant et je l'ai fait durant les années 90 avec des athlètes atteignant le niveau français et mondial en ultra.
Ils ont réussis pour me prouver dans une relation tendue, des perfs de très haut niveau... Qui sont restés leur record malgré multiples autres entraineurs ou approche "no pain, no gain" qui les ont fait aller de blessures en blessures... Car cette approche est quand même usante et pas toujours couronnée de succès !
J'ai donc tenté d'arreter ce genre de relation tendue, mais ce n'est pas facile, facile quand l'athlète est dilettante.

Il y a tellement de paramètres que l'on ne maitrise pas...

Tiens JJ Moros, une star de l'ultra, ancien cycliste avec un moteur très particulier...
Son entrainement est vraiment très atypique et il a un caractère tellement gentil et farouche que tu le mettras dans les lopettes.
Et c'est pourtant un sportif admirable ! Avec des résultats de très haut niveau...

L'Papy_"il n'y a qu'une vérité, chacun la sienne"...

PS : Pour les sorties de 6/7/8 heures en ultra trail c'est assez contesté, même si l'on n'a pas encore prouvé (le pourra t on un jour ) l'apport ou la nocivité.
Ce qui tue les ultra trailer les plus stakhanovistes ou les adeptes du "no pain, no gain" c'est ce sentiment de fatigue pregnant qu'ils doivent sentir au quotidien, sinon ils pensent être sous entrainé...
Certains sont sortis de cette spirale infernale avec jusqu'à 30% d'entrainement en moins, - de WE mode bloc (voire plus du tout), + de vie familiale et de supers résultats à la clé...
Vouimééé, cette fatigue latente est comme une drogue pour un perfectionniste, elle le rassure, lui fait générer un peu plus d'endorphine mais les perfs, après un temps de stagnation/légère évolution, chutent très souvent.
Et allez faire admettre cela à un athlète...
Les plus lucides m'expliquent qu'ils prennent leur pied dans l'entrainement, tant pis si la compétition foire...

On parle de champion de marathon, de natation, de vélo et toi tu nous parle de l'ultra...c'est bien mignon mais on peut pas mettre au même niveau un coureur qui sort un marathon en 2h03 et un mec qui coure 250km à 8km/h de moyenne...dans le dernier cas, la perf se situe uniquement dans la résistance....

[yoann-51]

Non mais laisse tomber Fayard, va t'entrainer tu vois bien qu'ici les types vont continuer à t'expliquer qu'il faut s'entrainer 30 heures par semaine pour être performant... (je sais pas si Madame a le même avis )

[Frank]

Bonjour! Mon boulanger lui-même dit souvent:"Pas de pain, pas de bénéfice". Et pourtant, il ne fait pas de triathlon.
Cette devise est donc universelle.
À+!

[flu]

Bonjour! Mon boulanger lui-même dit souvent:"Pas de pain, pas de bénéfice". Et pourtant, il ne fait pas de triathlon.
Cette devise est donc universelle.
À+!

+1 . Cela relativise bien ces expressions toute faites.

[lopapy]

(...)
On parle de champion de marathon, de natation, de vélo et toi tu nous parle de l'ultra...c'est bien mignon mais on peut pas mettre au même niveau un coureur qui sort un marathon en 2h03 et un mec qui coure 250km à 8km/h de moyenne...dans le dernier cas, la perf se situe uniquement dans la résistance....

Je n'ai pas écrit que sur l'ultra et le dernier cas ne se situe surtout pas dans la resistance. L'optimisation européenne ou la quantité africaine (chinoise aussi, mais eux combine les 2) s'appliquaient à tes champions.
Par contre l'ultra a amené des billes aux européens sur l'optimisation en testant des concept plus fort.

Et... quoiqu'on en dise, les BOP et MOP apportent énormément au TOP quand tu prends le temps d'analyser les évolutions.

Et Antoine, quoi que l'on en dise, n'est pas un OVNI... C'est un optimiseur dont je ne suis pas sur qu'un volume plus important qui chamboulerait ses principes de vie lui apporte beaucoup.

Bonjour! Mon boulanger lui-même dit souvent:"Pas de pain, pas de bénéfice". Et pourtant, il ne fait pas de triathlon.
Cette devise est donc universelle.
À+!

Ah bah non... Justement ne pas faire d'amalgame ou d'universalité sur son cas...
Car pour le mien "pas de pain, pas de contrainte" mais par contre... "Pas de viennoiserie, pas de bénéfice" !

Comme quoi, même là chaque cas est différent !

L'Papy_kiva_entrainer_des_jeunes_sur_le_thème_des_"jeux_pied_nu"