roro78 a écrit :Il y a aussi la simulation d'altitude pour ceux qui ne peuvent pas aller à Fond Remeux!
Il y a un centre à Paris (simalti), qui propose des séances. Ça développe la VO2max mais pas les globules rouges (on est trop peu de temps exposé).
A essayer: ils offrent la première séance!
Bonjour, je suis allé par curiosité sur leur site.
Je suis plutôt septique, même si leur principe a l'air (façon de parler...) de bien fonctionner - disent-ils.
Je ne vois aucun argument médical ou sportif convaincant, ils font même un peu peur: leur méthode appliquée aux sportifs "améliorerait l'endurance, la résistance et la rapidité". c'est quoi, la rapidité?...Toi, tu as l'air convaincu et tant mieux, d'ailleurs, mais augmenter la VO²MAX (c'est-à-dire la capacité de l'organisme à transporter de l'oxygène, donc seulement sa cylindrée, sa consommation au regard du poids) est une chose, améliorer les performances en est une autre. Et les perfs, c'est l'entraînement qui les amène, en plaine comme en altitude, quelle que soit la VO²MAX, même si cette dernière, si elle est élevée, permettra d'aller plus loin dans les performances. Et pour les mesurer, rien ne vaut un test de terrain (cooper, V6max, vma ...), et sur ce site, pas de cela, ou alors je n'ai pas trouvé, et dans ce cas ils m'intéressent, les résultats de ce test.
Les études que j'ai pu lire ainsi que ma propre expérience me font dire que la durée d'exposition est un facteur important, avec ou sans entraînement, d'ailleurs. En effet le repos et le sommeil sont paraît-il essentiels en hypoxie, alors que l'entraînement y est pénible, du moins en période d'accoutumance, et doit être donc être allégé dans un premier temps. Le protocole simalti exclut cet aspect, et classe les activités dans la catégorie "entraînement hypoxique intemittent", dont je pense que nous pourrions lire les effets dans l'ouvrage auquel il est fait référence dans ce post; je m'avance peut-être, mais je ne suis pas certain que cela soit la méthode la plus efficace, et lire le livre nous éclairerait sûrement.
Je suis néanmoins ouvert, car comme tout évolue il faut l'être, et j'attends de voir un test de terrain suite à ce protocole, et s'il est convaincant je réviserai ma copie. En attendant, j'aurais tendance à accorder plus de crédit à cet ouvrage et aux vrais stages en altitude qu'aux arguments ce ce site, aussi vides d'air que dans un caisson hypobarre.
A+!