NICO69007 a écrit :
Donc pour conclure: les personnes qui font genre 300ème/350 sur un sprint ou sur un 5km en càp préfereront faire 3000ème/3500ème sur un IM ou sur la SaintéLyon par expemple.
C'est moins difficile moralement à ingérer, car on se dit "on l'a fait" contre "j'avance rien"!
Ou comme le Théorème de C. Robin l'affirme : "chévre sur sprint tu es, chèvre sur IM tu seras"
Tout à fait d'accord avec toi Nico. C'est pas évident d'avoir envie de se retourner la tronche à chaque entraînement pour gagner 1mn sur les 10 bornes d'un CD quand on a un taf et une ve de famille à préserver.
Bizarrement, s'entraîner sur un long semble plus facile : faire un tour de vélo avec sa nana et ses nenettes dans sa carriole n'est pas une perte de temps, mais du foncier

Hier soir, j'avais prévu une sortie de 2h de vélo pour rentrer chez moi du taf (S-3 avant le LD du Doussard). Résultat, je fais 1h20 avec un copain qui a bouclé son 2ème IM. On s'arrête à l'université pour papotter et profiter de la vue ... sur la Seine (à quoi pensiez-vous ?), avant de ce séparer. Résutat : 1h40 au compteurs et 3 côtes ... seulement ? Bah, je rattraperai tout ça cette semaine, l'essentiel c'était de passer un bon moment et d'apprendre. Sur configuration "long", çà ne me pose pas de pb. Sur la prépa d'un court, je me serais sans doute plus stressé. D'ailleurs on ne se serrait pas vu car il est plus difficile de se programmer des sorties communes quant on a du programme spécifique et des niveaux différents, que lorsqu'on bosse essentiellement sur du foncier (au pire, celui qui bosse à l'allure de course prendra le + de relais)
Bref, à mon sens, "on" va vers le long car pour la plupart des triathlètes
- pour rester des surhommes et faire un truc que tout le monde ne fait pas
- car c'est plus facile de faire du volume et peu de qualité que bcp de qualité à se retourner la tronche
- c'est quand même plus sympa à l'entraînement et en compétition