Je confirme qu'hormis à très haute vitesse et/ou par très fort vent dont il faut qu'il soit en plus pile en face (c'est pas tous les jours, non plus) à 7m (roue arrière-roue avant), l'aspiration psychologique est très forte mais l'économie de watts est du domaine de l'imperceptible.Commanaman a écrit :Nick pourra le confirmer , il a fait le test grâce à l'ergomo et il a pu constater que bien avant 7m il n'y a plus aucune aspiration.triplette a écrit :...car même à 7 m, ils bénéficient d’une aspiration non négligeable...
Ce serait pas mal d'arrêter de voir du drafting là où il n'y en a pas dans le seul but d'essayer d'imposer cette règle à toutes les épreuves. Il est évident que ton raisonnement sur le fonctionnement d'une épreuve comme Mimizan est juste et que si les organisateurs ne veulent pas limiter le nombre de participants il vaudrait peut-être mieux y autoriser le drafting , mais cela n'est absolument pas transposable à d'autres épreuves. Beaucoup d'organisateurs préfèrent limiter le nombre de participants et garder une belle épreuve , et pour peu que les arbitres fassent leur travail ( comme à Dinan le week-end dernier par exemple) les rares tricheurs sont vite calmés.
Le souci est que certains triathlètes ont des problèmes de conversion et 7m = 188cm donc forcément l'économie de watts peut vite devenir conséquente.
Et je te rejoins sur la volonté d'organisateur de faire en sorte d'avoir l'épreuve qui correspond à leur philosophie du truc. Val-de-Reuil ne demande plus de Championnat de France LD car ayant un profil de parcours lorientais, il serait impossible d'y faire une épreuve dense sans prêter le flanc à des situations de drafting et fortement compliquer la tâche des arbitres.
300 athlètes régionaux, ça passe facile, 500-700 athlètes d'un niveau plus homogène, ça risque de coincer.
Les athlètes sont, de loin, les premiers coupables du drafting, AMHA, mais les responsabilités peuvent aussi être étendus aux organisateurs (quand ils sont trop "gourmands" ou "oeillèrés") et aux arbitres (quand ils sont mal formés ou trop frileux).
Mais le premier pas, c'est l'athlète : j'ai vu et participé à des courses dans d'autres pays où c'est tout plat et dense et le drafting ultramarginal. Question de culture et de mentalité (c'est clair, qu'en France, Belgique, Italie, on peut guère donner de leçons

Nick