BANDE ANNONCE MC MAHON met fin a sa carriere.
que doige faire pleurer?
si tous les dopés pouvaient mettre fin a leurs carrières se seraient la fin du dopage.oh !!!!super fallait y penser!!!
question:il en resterait combien de CLEAN ?,? ,?,?
a voir
Dopage - une de plus...
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Ugo l'asticot
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Ugo l'asticot
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ENTIEREMENT D'ACCORD !!!!!!!!!!! pour une fois qu'on choppe un gros poisson pas d'excuse à la con : moi aussi je suis crevé en ce moment et je ne prend rienUgo l'asticot a écrit :Bien sûr que nontu insinue quoi ?
CHARGEE = REND TON TITRE
Dopage lourd = 1ère sanction : 2ans de suspension + une énorme amende + un long travail (surveillé pas pipo) de prévention chez les jeunes
2ème sanction : 4 ans + obligation de passer par un suivi médical
Quitte à courir à 11 km/H autant que se soit sur un I.M
Chez nous, une deuxième sanction pour de l'EPO (ou anabo, etc) ce serait à vie... Pour une fois je ne vais pas passer pour un gentil. Mais récidiver dans ce contexte, il n'y a pas d'obstacle juridique à une suspension à vie.kent a écrit :ENTIEREMENT D'ACCORD !!!!!!!!!!! pour une fois qu'on choppe un gros poisson pas d'excuse à la con : moi aussi je suis crevé en ce moment et je ne prend rienUgo l'asticot a écrit :Bien sûr que non
CHARGEE = REND TON TITRE
Dopage lourd = 1ère sanction : 2ans de suspension + une énorme amende + un long travail (surveillé pas pipo) de prévention chez les jeunes
2ème sanction : 4 ans + obligation de passer par un suivi médical
Nous n'avons pas le droit de mettre des amendes... seule la justice le peut. On fait cependant rendre les primes... de la course concernée.
PS un détail important les sanctions du triathlon sont étendues aux fédés de natation, cyclisme et course à pieds.
MaRcO
.lolo. a écrit :""BMM a dit avoir pris de l'EPO ''dans un but thérapeutique'' ces dernières semaines. Elle s'en est administré à ''de moindres doses'', au retour d'un camp d'entraînement ce printemps, lorsqu'elle s'est soudain sentie ''un peu molle''. ""
Elle se fou de notre gueule ou quoi?
Réponse : oui probablement... et là elle se sent définitivement molle puisqu'elle arrête sa "carrière". Sans doute pense t'elle être définitivement molle sans ses moindres doses. Et puis qui dit "moindre", dit moins que la dernière fois. Donc si la traduction est bonne (mais du Schwitzdeutsch au Suisse romand au Français... il y a des marges d'interprétation), ça veut dire que d'habitude elle prenait des doses complètes.
Je dois être mauvaise langue.
MaRcO
Bien, cet exposé me plait.MarcoTri a écrit :
- Je m’appuie dans mon raisonnement sur les travaux de philosophes contemporains qui ont redécouvert la théorie des vertus d’Aristote, qui était lui même un grand sportif, et un des plus grands philosophes de l’antiquité grecque. Aujourd’hui tout le monde est paumé et le sport cherche à être un monde protégé où la tricherie et le mensonge n’auraient pas droit de cité, où tout concourrait à l’éducation des jeunes etc. C'est en partie une illusion.
- l’honnêteté, le sens de la vérité, le goût de l’accomplissement personnel sans autre aide que ses propres capacités et les conseils d’un entraîneur. Dans d’autres c’est tout autre chose, et c’est comme dans la mafia, les vertus sont d’être le plus rusé, d’être capable de « tuer », de mentir… à condition de se plier à la loi du groupe, d’être au service du leader, de fermer sa gueule, de ne jamais se désolidariser, et ce qui pour nous est un vice est pour eux une vertu. Nous vivons dans des mondes qui sont devenus étrangers, et qui n’ont plus le même code moral. Je ne cite aucun sport pour éviter une nouvelle polémique. Il n'y a pas Le sport, mais des sports.
- Or on commence à voir dans le triathlon des gens qui agissent ainsi et à qui on fournit avec les produits les adresses d’avocats spécialisés qui en cas de pépin trouvent la faille qui permet de casser une décision fédérale. C’est très grave car ça veut dire qu’alors que nos « vertus » qui nous mettaient à l’abris de ce genre de choses sont parfois dépassées, que la contagion gagne.
- de la nécessité d’une justice éducative.
MaRcO
Comme toi, ma vie a été ainsi guidée à travers la lecture des philosophes, grecs d'abord, puis les philosophes des Lumières, j'ai beaucoup retenu d'Aristote, comme toi, de Petrarque, de Platon aussi. Puis de nos contemporains, Levinas, Rosset, Derrida, Girard, Levi-Strauss à un mondre niveau, j'ai beaucoup aimé les humanistes comme Rousseau, Pascal, Spinosa, j'ai bp aimé aussi les poètes, Hugo, Reverdy, Manciet, Morand, Pessoa, Cesaire, Neruda, Cendrars aussi et d'autres, Braudel, l'historien, Bourdieu, Foucault.
Si je cite ces noms qui viennent à l'esprit, c'est pour que vous comprenez mieux dans quel monde je vis et dans quel monde j'aimerai que nous grandissions, ensemble.
Je ne me berce aucune illusion, je suis un utopiste de l'humain, un pessimiste actif, je crois à un idéal et j'ai toujours essayé de faire un petit peu de mon côté pour faire en sorte que ça aille un peu mieux, dans le sport notamment.
Mais toutes ces lectures m'ont rendu terriblement triste sur la nature humaine parce qu'au regard de 5000 ans d'humanité, de la décadence des empires, le constat n'est pas jouissif. Et je ne vois rien aujourd'hui dans ma vie, dans le monde, qui peut nous laisser croire à une humanité meilleure. Guerres, famines, pollutions, l'homme est capable du pire, l'homme est capable de s'approprier et de jouer avec le vivant, avec son histoire, avec son avenir.
J'ai pensé, naïvement, au tout début, que le sport pouvait être un formidable vecteur d'humanisme, de respect des valeurs, de fraternité, c'est en tout cas dans cet esprit que je l'ai toujours pratiqué, que je l'ai enseigné. Quand j'ai débuté dans le triathlon (en 1987), tout était neuf, tout était beau, propre, naïf aussi, et moderne. J'ai cru à cette modernité, à cette façon de faire du sport autrement, où l'esprit était plus fort que le muscle, où le résultat était intérieur, pour soi, pas pour un pays, une nation, pas pour servir des didacteurs.
J'ai voulu améliorer ma méthode - mon discours était lui aussi en train d'évoluer - et c'est là que j'ai été confronté de face au dopage, dans le cyclisme, refusant, condamnant, dénonçant les pratiques, l'impunité, l'omerta. J'ai vu aussi à la fin des années 90, des choses surprenantes en triathlon.
J'ai encaissé des changements avec "philosophie", le triathlon, à quoi bon, un fantasme de l'éphémère, une source de jouvence polluée, un naufrage sociétal, un de plus, un sport dans le vent, être dans le vent, c'est le seul destin des feuilles mortes.
Je suis de la génération années 80, les années fric, le temps ou le temps, c'était de l'argent. Le temps de la spéculation financière, immobilière, le temps de la croissance (2 % par an pendant 20 ans - mais où est passé l'argent ?) redistribué à une élite, aux nouveaux aventuriers des années 80 : les spéculateurs, les actionnaires, les financiers.
L'humain n'a cessé de décroître, de ne plus croire, l'humain a consommé, consommé, consommé, il est devenu gros, égoïste, méchant, l'humain est un enfant gâté, il pollue, crache, vide ses cendriers au feu rouge, grille les priorités, trompe sa femme, sa famille, s'esbaudit et se répend de déférence riducule devant un vélo en carbone ou des jantes alu.
Pendant ce temps là, on massacre en Tchetchenie, en Chine, au Tibet, au Chili, en Algérie, au Soudan, en Iran, en Irak, aux Etats-Unis, en Corée et en France, on fait croire à tout le monde que nous avons la chance de vivre dans un pays libre mais où le plus important, finalement, c'est la croissance, 2 % par an, c'est le tarif. Pendant ce temps-là, l'Afrique meurt peu à peu, loin du coeur et loin des yeux (c'était une chanson des années 80...)
A. Jacquard a dit ce week-end qu'à raison de 2 % de croissance par an à l'échelle mondiale, il n'y aurait plus d'humanité dans 100 ans.
Mais tout le monde s'en fiche, du moment que la croissance est là.
Et j'entends ça depuis trente ans...
Tout le monde s'en fiche et dans le sport - dernier rempart contre le tout économique ? - on ne parle que d'argent, de spectacle, et d'argent, et de spectacle, de retombées, d'économie, d'investissements, de rentabilité (cf Paris 2012).
Le sport est une boite de conserve et les sportifs, des pauv' pommes, qui finissent eux aussi en compote. De belles pommes, vertes, rouges, jaunes, traîtées pour être plus belles, plus rondes, mieux calibrées mais infiniment insipides.
Tel est le destin du sportif, pris dans l'embarassant dilemne de la feuille morte et de la pomme.
J'ai cru à la morale et à l'éthique dans le sport, et comme tu le dis si bien, Marco, à l'honnêteté, au sens de la vérité, de l'accomplissement.
Ca me fait plaisir de te lire, je me sentais bien seul avec mes livres...
"Etre beau et bien habillé est indispensable. Avoir un but dans la vie ne l'est pas." Oscar Wilde