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Cette épreuve étant quasi confidentielle je ne sais pas si j'aurai beaucoup de réponse des intéressés.
Nous étions environ 110 au départ pour 120 inscrits et il reste au scratch seulement 59 classés. Soit près de 47% de DNF!!!
Les résultats n'étant pas détaillés on ne peut savoir s'ils ont abandonné et à quel moment où s'ils étaient hors délais.
Les délais étaient larges: 2h pour la natation, 12h au total sur natation+vélo, et 28h pour l'ensemble du parcours.

Cette épreuve est bien sûr tout à fait exceptionnelle, avec ses 192km et 5200m de dénivelé pour le vélo suivit de 42km de trail de montagne avec 2800m de dénivelé, a effectuer en plus moins grande partie de nuit. Pour preuve, le premier met près de 16h30 pour terminer le parcours et 27h30 pour les derniers (limite horaire à 28h).
Mais en regard des ultra trails type UTMB, cela reste classique dans le genre ultra longue distance. Et dans ces épreuves les DNF se limitent à 10-20% selon les conditions climatiques.
Et ici les conditions climatiques étaient quasi idéales, mise à part le température de l'eau, bien trop froide à mon goût: 12°C, qui a provoqué quelques abandons.

Alors pourquoi un tel taux d'échec: manque de préparation? Ou autres causes?

Il faut voir que ce que tu appeles des conditions idéales étaient plutôt des conditions très chaudes qui associées à l'altitude (modeste à Chamonix mais pas sur tout le parcours) font pas mal de dégats.
Sur l'UTMB, cette année, le taux d'abandon est de l'ordre de 40% de mémoire avec les mêmes conditions météos (+ quelques orages en fin de journée).

Par ailleurs, j'ai croisé pas mal de coureurs sur le segment vélo habitant quasiment sur le parcours et j'ai été éffaré par le manque de préparation visible.
J'ai vu des coureurs habillés en tenues longues, j'ai vu des cyclistes en galère avec des braquets un peu limités.
Je pense que l'épreuve est très sous-estimée et on parle de Kona, Embrun ou du Norseman mais l'Evergreen est bien plus dur objectivement.

Fhurlin a écrit : ↑27 sept. 2019 09:11 Il faut voir que ce que tu appeles des conditions idéales étaient plutôt des conditions très chaudes qui associées à l'altitude (modeste à Chamonix mais pas sur tout le parcours) font pas mal de dégats.
Sur l'UTMB, cette année, le taux d'abandon est de l'ordre de 40% de mémoire avec les mêmes conditions météos (+ quelques orages en fin de journée).

Par ailleurs, j'ai croisé pas mal de coureurs sur le segment vélo habitant quasiment sur le parcours et j'ai été éffaré par le manque de préparation visible.
J'ai vu des coureurs habillés en tenues longues, j'ai vu des cyclistes en galère avec des braquets un peu limités.
Je pense que l'épreuve est très sous-estimée et on parle de Kona, Embrun ou du Norseman mais l'Evergreen est bien plus dur objectivement.

Je pense aussi que la majorité des abandons sont dus à un manque de préparation. De plus en plus d'athlètes se présentent sur ce types de courses en mode aventure humaine, en oubliant que c'est quand même une compétition avec ses contraites

fred39 a écrit : ↑26 sept. 2019 23:25 Cette épreuve étant quasi confidentielle je ne sais pas si j'aurai beaucoup de réponse des intéressés.
Nous étions environ 110 au départ pour 120 inscrits et il reste au scratch seulement 59 classés. Soit près de 47% de DNF!!!
Les résultats n'étant pas détaillés on ne peut savoir s'ils ont abandonné et à quel moment où s'ils étaient hors délais.
Les délais étaient larges: 2h pour la natation, 12h au total sur natation+vélo, et 28h pour l'ensemble du parcours.

Cette épreuve est bien sûr tout à fait exceptionnelle, avec ses 192km et 5200m de dénivelé pour le vélo suivit de 42km de trail de montagne avec 2800m de dénivelé, a effectuer en plus moins grande partie de nuit. Pour preuve, le premier met près de 16h30 pour terminer le parcours et 27h30 pour les derniers (limite horaire à 28h).
Mais en regard des ultra trails type UTMB, cela reste classique dans le genre ultra longue distance. Et dans ces épreuves les DNF se limitent à 10-20% selon les conditions climatiques.
Et ici les conditions climatiques étaient quasi idéales, mise à part le température de l'eau, bien trop froide à mon goût: 12°C, qui a provoqué quelques abandons.

Alors pourquoi un tel taux d'échec: manque de préparation? Ou autres causes?

Le tracking GPS était disponible les jours qui ont suivi la course, je l'ai un peu observé et la cause de ces abandons semble être principalement les erreurs de parcours: ça part dans tous les sens sur la partie trail.

Effectivement j'ai récupéré un égaré au sommet du Montenvers qui voulait abandonner, il avait fait 5km de plus en suivant les balises VTT du parcours du 58... Ensuite une partie du parcours vélo puis du trail avait été débalisées de façon sauvage. Dans quel but?
Mais si on avait suivi la présentation du matin avec attention, la confusion était difficile: pas le même type de balisage.

Néanmoins, le balisage sur le vélo était vraiment léger et avec des couleurs variées, rose, vert,blanc, orange qui était finalement confus si comme à plusieurs carrefours les panneaux avaient été enlevés (peinture variée/ reste de peinture des années précédantes!!! écolo jusqu'au bout).
Et sur le trail, plusieurs portion avec des zones faiblement balisées suite rebalisage en urgence. Le pire était l'arrivée dans Cham de nuit, ou on nous explique comment rejoindre l'arrivée à 2km mais en nous envoyant en direction opposée... Perso 43.5 sur le trail.
*
Bref, il fallait télécharger le parcours sur sa montre en GPX pour être sur de ne pas se tromper, mais globalement cela a fonctionné pour la plupart des concurrents.

J'avoue que l'organisation semble un peu légère; ce n'est pas la première fois qu'il y a des problèmes d'aiguillage. La première année de mémoire, des cyclistes avaient fini sur l'autoroute montant à Chamonix au lieu de poursuivre vers Les Houches. C'est un endroit où il est facile de se tromper alors avec la fatigue, tu vois le panneau Cham', tu fonces!

Fhurlin a écrit : ↑29 sept. 2019 17:32 J'avoue que l'organisation semble un peu légère; ce n'est pas la première fois qu'il y a des problèmes d'aiguillage. La première année de mémoire, des cyclistes avaient fini sur l'autoroute montant à Chamonix au lieu de poursuivre vers Les Houches. C'est un endroit où il est facile de se tromper alors avec la fatigue, tu vois le panneau Cham', tu fonces!

Satanas01 a écrit : ↑29 sept. 2019 21:21

Fhurlin a écrit : ↑29 sept. 2019 17:32 J'avoue que l'organisation semble un peu légère; ce n'est pas la première fois qu'il y a des problèmes d'aiguillage. La première année de mémoire, des cyclistes avaient fini sur l'autoroute montant à Chamonix au lieu de poursuivre vers Les Houches. C'est un endroit où il est facile de se tromper alors avec la fatigue, tu vois le panneau Cham', tu fonces!

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Malheureusement sur ce type d'épreuve, je pense que beaucoup se sont dit la même chose!

Effectivement dans ce genre d'épreuve les neurones ont quelquefois du mal à se connecter.
Mais cela aussi fait partie d'une bonne préparation.

Et pour préciser, l'organisation globale de cette épreuve est en net progrès par rapport à la dernière édition en 2017. Malheureusement elle a subit des malveillances, avec plusieurs portions qui ont été debalisées durant le déroulement de la course ou la veille.

Oui des chamoniards pas très fins gueullaient comme des putois parce que l'organisation de l'UTMB avait laissé des jalons alors que c'était un recyclage des marquages pour l'Evergreen.
Comme par hasard, à peu prés au même moment, il y a eu un débalisage!

Ben sur la première boucle de trail après le plan de l'Aiguille il y avait 2 descentes différentes balisées. Résultat c'était le bordel et on s'est retrouvés éparpillés un peu partout.

Dans l'ensemble c'était le bordel partout, tout le temps.

Communication approximative, organisation à l'avenant...
C'était une rando sympa mais on ne m'y reprendra plus.

Jean-Charles a écrit : ↑03 oct. 2019 21:07 Ben sur la première boucle de trail après le plan de l'Aiguille il y avait 2 descentes différentes balisées. Résultat c'était le bordel et on s'est retrouvés éparpillés un peu partout.

Dans l'ensemble c'était le bordel partout, tout le temps.

Communication approximative, organisation à l'avenant...
C'était une rando sympa mais on ne m'y reprendra plus.

Je trouve ça bien triste ces approximations. Pour le gars moyen comme moi qui consacre son année à se préparer pour finir, on a autre chose à foutre que perdre de l'énergie dans l'orientation. Pour moi c'est de l'amateurisme pur et simple.

IronJB a écrit : ↑04 oct. 2019 06:33

Jean-Charles a écrit : ↑03 oct. 2019 21:07 Ben sur la première boucle de trail après le plan de l'Aiguille il y avait 2 descentes différentes balisées. Résultat c'était le bordel et on s'est retrouvés éparpillés un peu partout.

Dans l'ensemble c'était le bordel partout, tout le temps.

Communication approximative, organisation à l'avenant...
C'était une rando sympa mais on ne m'y reprendra plus.

Je trouve ça bien triste ces approximations. Pour le gars moyen comme moi qui consacre son année à se préparer pour finir, on a autre chose à foutre que perdre de l'énergie dans l'orientation. Pour moi c'est de l'amateurisme pur et simple.

Après les nombreuses plaintes reçues sur Facebook l'organisateur a répondu personnellement à ceux qui se plaignaient et j'ai bien aimé sa réponse.
Il faut se rendre compte de l'énergie et des moyens dépensés pour réaliser une course comme celle-ci, oui c'est de l'amateurisme dans la définition, mais je pense que c'est pour ça précisément que cette course doit être soutenue, et c'est grâce au soutien qu'elle recevra qu'elle pourra se développer! Le parcours est plus que superbe, et l'énergie dépensée par quelques personnes pour la faire vivre mérite le respect!
Je reprends les mots de l'organisateur qui parle de "triathlète consommateur", je suis d'accord avec lui, on peut accepter de temps en temps des failles, et souligner l'effort et la beauté d'un événement pour une fois...J'étais sur le 118 et j'ai profité à chaque instant des paysages et apprécié l'investissement des bénévoles. Alors oui des fois c'était galère de trouver le chemin, oui les résultats ont tardé à être publiés, oui les coureurs n'étaient pas chouchoutés comme sur d'autres courses...Mais l'essentiel est ailleurs, je suis conscient de la chance d'avoir pu nager dans un lac magnifique, rouler sur un parcours sympa, et surtout courir sur les flancs des plus belles montagnes, et j'ai trouvé ça magique.

Il y a un bug lorsqu'on reprend un message ou c'est moi?

C'est si compliqué que ça de se dire que le parcours peut être mal balisé (faute de l'orga ou pas), qu'on peut ne pas être lucide à un moment et profiter des moyens dont on dispose ?

Pour toutes mes courses, j'envoie mon tracé à ma montre pour être sur ne ne pas faire de boulette. Ça m'a permis d'anticiper nombre de virages sur pas mal de courses.

Même avec ma vieille garmin 310xt ça le faisait. Quand on se prépare une année pour un événement de ce type, on prend le temps de travailler le parcours.