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https://www.lalibre.be/planete/sciences ... 2b5bdad8d5

Extrait :
"Des chercheurs américains ont estimé une limite physiologique absolue à l'endurance humaine après avoir étudié les performances d'athlètes de divers sports, dont les coureurs de la course la plus extrême de la planète, 5.000 km aux Etats-Unis pendant cinq mois.

Les calculs sont un peu techniques mais l'étude, publiée mercredi par la revue Science Advances, met le doigt sur une qualité unique des humains parmi les primates: leur endurance extraordinaire, héritage probable des chasseurs-cueilleurs depuis deux millions d'années. Aucun singe ne peut rivaliser avec un humain sur une longue durée.


La limite de l'endurance est mesurée en fonction du métabolisme de base, qui est l'énergie minimum (en calories) dépensée par le corps pour faire fonctionner l'organisme chaque minute.

Cette limite est d'environ"

Etc.

merci pour ce partage,

j'en retiens une autre conclusion

Selon lui et ses collègues, la limite est liée aux fonctions digestives des humains, et non aux muscles ou au système vasculaire, car c'est in fine le plus petit dénominateur commun de toutes les activités étudiées: cyclisme, course à pied et triathlon font appel à des muscles différents, mais évidemment le même système digestif.

Sachant qu'on parle d'efforts de plusieurs semaines le triathlon n'est pas vraiment concerné.

mister dope a écrit : ↑05 août 2019 13:29 "Selon lui et ses collègues, la limite est liée aux fonctions digestives des humains, et non aux muscles ou au système vasculaire, car c'est in fine le plus petit dénominateur commun de toutes les activités étudiées: cyclisme, course à pied et triathlon font appel à des muscles différents, mais évidemment le même système digestif."

Les fonctions digestives sont clairement le facteur prépondérant de l'endurance.
Grégoire et son frère Guillaume Millet ont réalisé tout un tas d'études lors d'ultras-trails (UTMB, TdG).
L’appareil musculo-tendineux, suivi de près par les malaises gastro-intestinaux sont les principales causes d'abandons sur ces épreuves.

Hélas on est pas tous égaux à ce niveau non plus, même s'il paraît que dans certains cas une "greffe" de microbiote d'un patient sain vers un patient malade peut parfois donner des résultats, alors même que ces microorganismes sont étrangers à notre corps.
2,5 fois c'est beaucoup et peu à la fois, ça manque de contexte.

Pour revenir sur la comparaison initiale entre notre endurance et celles des primates, il y a des développements intéressants à ce sujet dans le livre Born to Run de Christopher McDougall (qui ne fait pas que prôner la course minimaliste !)

Dans mes souvenirs, il explique que nous sommes l'espèce la plus endurante car nous pouvons réguler notre température au moyen d'un système de sudation beaucoup plus développé.

Loic75009 a écrit : ↑09 août 2019 09:05 Pour revenir sur la comparaison initiale entre notre endurance et celles des primates, il y a des développements intéressants à ce sujet dans le livre Born to Run de Christopher McDougall (qui ne fait pas que prôner la course minimaliste !)

Dans mes souvenirs, il explique que nous sommes l'espèce la plus endurante car nous pouvons réguler notre température au moyen d'un système de sudation beaucoup plus développé.

Il y avait eu un reportage sur Arte là dessus !